École supérieure d'électricité | |
---|---|
Nom original | École supérieure d’électricité |
Informations | |
Fondation | 1894 |
Fondateur | Arsène d'Arsonval |
Type | École d’ingénieurs |
Localisation | |
Ville | Gif-sur-Yvette |
Pays | France |
Campus | Campus du plateau de Saclay, Metz, Rennes |
Direction | |
Directeur | Alain Bravo |
Chiffres clés | |
Enseignants | 133 enseignants chercheurs |
Étudiants | 2 000 |
Doctorants | 243 |
Diplômés/an | 460 diplômes d"ingénieurs |
Divers | |
Site internet | www.supelec.fr/ |
modifier |
L’École supérieure d’électricité, plus communément appelée Supélec, est une grande école d’ingénieurs française privée associative, avec une mission de service public. Elle est généraliste, bien qu’orientée vers les sciences de l’énergie et de l’information.
Au XXIe siècle, elle forme environ 460 ingénieurs par an, et assure également des missions de formation continue. Supélec est un membre actif de la conférence des grandes écoles (CGE).
En 2009, Supélec est en phase de rapprochement avec l’École centrale Paris. Comme les Écoles centrales, Supélec fait partie du réseau international Top Industrial Managers for Europe (TIME).
Elle participe au pôle de recherche et d'enseignement supérieur UniverSud Paris et au projet du campus du plateau de Saclay.
Depuis septembre 2007, Supélec est une grande école habilitée à délivrer le diplôme national de docteur. Elle a délivré, à ce titre, 63 diplômes de docteur en 2009.
Elle a également délivré, en 2009, 80 diplômes de master Recherche et 60 diplômes de mastères spécialisés.
L’École supérieure d’électricité a été fondée en 1894 par la Société internationale des électriciens, actuellement Société des électriciens et des électroniciens (SEE). Il s’agissait alors de former les ingénieurs pour l’industrie électrique en plein développement.
Elle ne devient l’Association Supélec qu’en 1987. Les quatre membres fondateurs de cette association sont la Société des électriciens et des électroniciens (SEE), la Fédération des industries électriques, électroniques et de communication (FIEEC), le groupe Électricité de France (EDF) ainsi que la Société des ingénieurs Supélec (renommée Amicale des ingénieurs Supélec en 1995).
Elle est actuellement dirigée par Alain Bravo (X-Télécom), créateur de SFR et de Siris (9Telecom).
L’école était installée rue de Staël à sa création, dans le 15e arrondissement de Paris. Elle déménagera ensuite à Malakoff, près de la porte de Vanves, puis, en 1975, à Gif-sur-Yvette, sur le plateau de Moulon, à la limite Sud du plateau de Saclay, près d’Orsay. Ce campus a été inauguré par le président de la République d’alors, Valéry Giscard d'Estaing.
Depuis, l’école a ouvert deux campus supplémentaires, à Rennes en 1972, puis à Metz en 1985. Tous les bâtiments principaux des campus de Supélec partagent la même architecture typique : grands bâtiments à rayures horizontales blanches et noires.
Supélec est donc installée sur trois sites : Gif-sur-Yvette, Metz et Rennes. Chaque campus accueille à la fois les bâtiments d’enseignement et les résidences des élèves. La très grande majorité des élèves vivent sur les campus, d’où une vie associative particulièrement riche.
Régulièrement, l’école accueille des personnalités qui viennent faire des conférences sur la recherche et plus généralement les grands thèmes de société. Ainsi le candidat Nicolas Sarkozy est-il venu annoncer à Supélec son programme pour l’enseignement supérieur et la recherche le 18 janvier 2007. Il y est revenu en tant que président de la République pour présenter ses vœux au monde de l'éducation et de la recherche le 11 janvier 2010.
L’École supérieure d’électricité est une association loi de 1901 avec une mission de service public. Le premier poste de recette est représenté par les contrats de recherche (25 %). Les subventions de l’État, avec qui elle signe des contrats quadriennaux, représentent respectivement 23 % pour le Ministère de l’Économie et des Finances et 22 % des recettes en 2009 pour le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Les frais de scolarité représentent 5 % des recettes totales.