L'image de l'île a été utilisée comme cadre, pour certains films, séries TV et clips musicaux:
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Deux formes d'expression musicale composent historiquement la tradition folklorique de La Réunion. Si l'une, le séga, est une variante créole du quadrille, l'autre, le maloya, à l'image du blues américain, vient d'Afrique, porté par la nostalgie et la douleur des esclaves déracinés et déportés de leur terre natale.
Le séga, danse de salon costumée et rythmée par des instruments occidentaux traditionnels (accordéon, harmonica, guitare..), témoigne du divertissement policé en cours dans la société coloniale de l'époque. Il reste aujourd'hui la danse de salon typique de La Réunion et de l'archipel des Mascareignes en général avec le séga mauricien et le séga rodriguais.
Le maloya des esclaves, danse d'allure rituelle tout en mélopées et en gestuelles, se faisait quasi-clandestinement la nuit autour d'un feu ; les quelques instruments d'accompagnement étaient de confection végétale (bambous, calebasses, etc.)
Les troupes de maloya, au-delà de leur goût pour cette forme d'art musical, veulent perpétuer la mémoire des esclaves, leur souffrance et leur déracinement. Au travers de textes parfois contestataires ils rappellent à la France son passé esclavagiste et soulignent les méfaits de cette époque coloniale sur l'homme; au cours de l'histoire de l'île, il est arrivé aux artistes de maloya et aux kabars (des rassemblements) d'être interdits par le pouvoir en place.
Avec l'institution d'un jour férié de célébration de l'Abolition de l'esclavage (Fête Caf', le 20 décembre), le maloya jouit d'une reconnaissance officielle ; on l'entend régulièrement sur les ondes publiques et nombre de night-clubs et de soirées dansantes le programment de manière systématique; il connaît même un regain, des groupes se sont mis à lui concocter des versions, des styles et des arrangements modernes, comme le maloggae et autre maloya électrique.
Parmi les groupes musicaux emblématiques de La Réunion, on peut citer : Groupe folklorique de La Réunion, Kalou Pilé, Baster, Ousanousava, Ziskakan, Pat'Jaune, Danyèl Waro, Tisours, etc. On peut citer également, l’un des plus grands chanteurs de maloya : Lo Rwa Kaf. Né à Sainte-Suzanne, il est l’un des premiers à avoir chanté le maloya. À sa mort en 2004, il y eut énormément de personnes présentes pour ses obsèques.
En 2008, le chanteur Brice réalise un clip intitulé La Réunion. On voit le chanteur marcher dans tous les paysages de l'île.
En danse contemporaine, on peut citer le chorégraphe Pascal Montrouge, qui dirige la seule compagnie en France qui vive une double implantation à Saint-Denis de La Réunion et à Hyères, confortant ainsi le sens de son regard sur l'identité. En 2007, la ville de Saint-Denis de La Réunion lui a confié la direction artistique de son festival Saint-Denis Danses.
La culture urbaine a également fait son apparition, selon les modes influencées de métropole et des USA. Ainsi la culture hip hop se développe, mais également le ragga dancehall. KM David ou Kaf Malbar étant la figure de proue de cette nouvelle mouvance, influençant partout dans l'île la jeune génération, avec ses chansons diffusées par mp3 ou internet. Nombre de jeunes artistes tentent alors de « percer » dans cette musique, dont l'industrie se développe raisonnablement, localement, mais aussi internationalement, sans ne rien à voir à envier aux précurseurs du dancehall francophone.