Durant trois siècles, les mathématiciens se sont préoccupés de trouver theta(t), puisque l'observable la plus facile à repérer est la position du Soleil dans le ciel. Passer de theta à phi et réciproquement est aisé. Par contre
L'article Résolution de l'équation de Kepler donne :
e < E max = 0.662.
Tout cela rappelé, il est évident que celui qui parle du mouvement de Kepler, veut parler de la manière dont la planète se meut sur sa trajectoire.
Certes TOUT est dit dans la deuxième loi de Kepler : la vitesse aréolaire est constante ; il suffit donc de mesurer la date de passage au périgée P, disons t=0, la date actuelle, disons t, de tracer le secteur S(t), POM, de taille pi.a.b.t/T et on aura la position de la planète via le vecteur OM.
Cet article veut expressément aller un peu plus loin, pour ceux qui le désirent.
C'est-à-dire expliciter quelques formules dont les astronomes ont besoin pour tracer ce fameux secteur S(t) ; car si la phrase précédente est exacte, elle recouvre pas mal de calculs plus délicats et des problèmes de recherche actuels non résolus, malgré l'ancienneté du problème.
L'habitude est de passer par l'anomalie excentrique (:= phi) :
elle est reliée à theta angle polaire par la relation :
(un peu de géométrie permet de le démontrer ; on vérifiera les cas particuliers simples).
Et TM :=
En un tour, de durée T, phi varie de 2Pi :
Cette formule s'appelle équation du temps de Kepler
Rappel : la pulsation w = 2.Pi/T dépend de a mais pas de l'excentricité e, donc se calcule via un mouvement circulaire :
la dualité (r & φ) et (u & θ) est directement liée aux échelles de temps (Cf. échelle de temps en mécanique classique).
Évidemment, on pense aussi à
Dans l'article échelle de temps en mécanique classique, est discuté un autre aspect de ces changements d'échelle.