La recherche et le sauvetage est le vocable francophone consacré pour définir et décrire l'ensemble de l'organisation et des opérations de localisation et de secours aux personnes en situation de détresse.
La mise au point d'un plan international dans le cadre duquel, les opérations de sauvetage sur terre ou en mer ( ), quelle que soit la position géographique, sont coordonnées par une ou plusieurs organisations SAR sans tenir compte des frontières des États.
Le fondement règlementaire de l'organisation du dispositif SAR mondial, régional et national est le document des organisations internationales conjointes (OMI et OACI) référence : Doc 9731-AN/958, appellé IAMSAR (Manuel international de recherche et de sauvetage aéronautiques et maritimes).
Les États parties à la Convention internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (SOLAS), à la Convention internationale sur la recherche et le sauvetage maritimes ou à la Convention relative à l'aviation civile internationale s'engagent à mettre en œuvre des services et une coordination SAR aéronautiques ou maritimes.
La communauté internationale attend d'eux qu'ils s'acquittent de leurs engagements. La mise en œuvre de services SAR se fait dans le cadre des initiatives SAR de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) et de l'Organisation maritime internationale (OMI), deux institutions des Nations Unies qui s'occupent respectivement de la sécurité dans les transports aériens et de la sécurité dans les transports maritimes.
Ces services sont mis en œuvre par les États, signataires de conventions internationales conjointes (OMI et OACI) ou séparées, par la création et le maintien d'une organisation nationale SAR en relation avec un ou plusieurs autres États avec lesquels peuvent être prévus des accords SAR de voisinage.
Les fonctions fondamentales du dispositif
Tout dispositif SAR devrait être structuré pour accomplir efficacement les fonctions suivantes :
Recherche et sauvetage (Search and rescue ou SAR) est une convention entrée en vigueur en 1985. Adoptée à Hambourg en 1979, sous l'égide de l' OMI, elle définit une approche internationale de la recherche et du sauvetage maritime ( ).
Afin de mieux organiser les opérations de sauvetage en cas de détresse, les océans et mers de la planète ont été divisés en zones. En adhèrant à la convention un État doit:
Le radiophare de repérage d'urgence est constitué d'un groupe de 4 antennes (alimentées électroniquement les unes après les autres pour l'Effet Doppler-Fizeau pour déterminer la direction de la station en difficulté) sur les fréquences :
Image de droite: l'antenne de radiocommunication, l'antenne de veille canal 16 , l'antenne canal 70 ASN et le groupe des 4 antennes du radiophare de repérage d'urgence pour la recherche.
Note : RCC peut s'appliquer à des centres aéronautiques ou maritimes, ARCC ou MRCC.
Aéronef en détresse.
Toute station établie à bord d'un aéronef et astreinte par une réglementation nationale ou internationale à entrer en communication pour des raisons de détresse, d'urgence ou de sécurité avec des stations du service mobile maritime doit être en mesure de faire et de recevoir des émissions de la classe J3E lorsqu'elle utilise la fréquence porteuse 2182 kHz, ou bien des émissions de la classe J3E lorsqu'elle utilise la fréquence porteuse 4 125 kHz, ou bien des émissions de la classe G3E lorsqu'elle utilise la fréquence 156,8 MHz et, à titre facultatif, la fréquence 156,300 MHz.
L'appel sélectif numérique automatique par MMSI, (DSC) Technique faisant appel à des codes numériques pour permettre à une station radio d'établir le contact avec une autre station ou un groupe de stations et pour leur transmettre des informations. Puis sur les stations vont sur le canal d'appel en radiotéléphonie de la même bande que l'appel sélectif numérique reçu.
Zones SMDSM 1999 | Fréquence d'appel en ASN | Fréquence de détresse en radiotéléphonie |
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Zone A1. | canal 70 (156,525 MHz) | Canal 16 (156,8 MHz) en FM. |
Zone A2. | 2187,5 kHz | puis radiocommunication sur 2182 kHz en USB |
Zone A3. | 1645,5 à 1646,5 MHz | message Inmarsat B ou C. |
Zone A4 et Zone A3 sans le | 4207,5 kHz | puis radiocommunication sur 4125 kHz en USB Supplémentaire à 8 414,5 kHz |
6312 kHz | puis radiocommunication sur 6215 kHz en USB Supplémentaire à 8 414,5 kHz | |
8414,5 kHz | puis radiocommunication sur 8215 kHz en USB | |
12557 kHz | puis radiocommunication sur 12290 kHz en USB Supplémentaire à 8 414,5 kHz | |
16804,5 kHz | puis radiocommunication sur 16420 kHz en USB Supplémentaire à 8 414,5 kHz | |
Toutes Zones vers satellites | 406 MHz à 406,1 MHz | radiobalises de localisation de sinistre, radioralliement sur 121,500 MHz en AM. |
Fichier audio |
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Modulation d'une radiobalise de détresse sur 121,5 MHz (info) Des problèmes pour écouter le fichier ? |
La recherche radiogoniométrique de radiobalise de localisation des sinistres (RLS) sur 121,500 MHz et (243 MHz militaire).
En France au niveau départemental l'ADRASEC: Association Départementale des Radiotransmetteurs au service de la Sécurité Civile à pour mission :
Site internet de la FNRASEC
Les radiobalises de localisation des sinistres (RLS) EPIRB émettent sur une fréquence entre 406 MHz à 406,1 MHz et sur la fréquence 121,500 MHz avec une autonomie de 100 H à +20°C et une autonomie de 40 H à -40°C . Ces radiobalises peuvent se mettre automatiquement en fonctionnement lorsqu’elles sont en contact avec l'eau de mer ou dès qu'elles quittent leur conteneur (présence d'un aimant faisant office de contacteur). D'autres sont prévues de se déclencher suite à un choc violent (aéronautique). Elles peuvent aussi être mises en marche manuellement.
Moyen radiotéléphonique international disponible pour les cas d’interconnections et de coordination engagent plusieurs nations.
Fréquences | Utilisations | Remarques |
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2182 kHz | fréquence de détresse en radiotéléphonie en USB. | en AM par émetteur de secours |
3025 kHz | fréquence d’urgence aéronautique en radiotéléphonie en USB. | interconnexion (air/mer/terre) |
4125 kHz | fréquence auxiliaire à 2182 kHz. (air/mer/terre), inter-aéronef en USB. | P maxi 1 kW |
5680 kHz | fréquence d’urgence aéronautique en radiotéléphonie en USB | interconnexion (air/mer/terre) |
121,500 MHz | fréquence d’urgence aéronautique en vue d'un aéronef en AM. | dégagement sur 123,1 MHz |
156,8 MHz | voie 16 ou canal 16 de détresse des ondes métriques en radiotéléphonie en FM. | dégagement sur 156,3 MHz |
Pour les opérations coordonnées engagent plusieurs nations.
Les fréquences 3025 kHz et 5680 kHz en USB (en J3E) et 123,1 MHz en AM (en A3E) du service mobile aéronautique peuvent être utilisées pour les communications par les navires, les stations mobiles terrestres et les stations radios côtières qui participent aux opérations coordonnées de recherche et de sauvetage.
Tout navire à passager doit être pourvu des installations permettant d'émettre et de recevoir des radiocommunications sur place, aux fins de la recherche et du sauvetage, sur les fréquences aéronautiques: 121,5 MHz et 123,1 MHz.