La conjonction plausible des co-facteurs listés ci-dessus aggrave potentiellement le risque de pandémie, ainsi peut-être que ses conséquences écologiques et sanitaires si elle advient.
Parmi d'autres maladies émergentes infectieuse peut être susceptibles de causer un jour une pandémie, une trentaine ont été identifiées (dont Ebola, Maladie de Lyme, Virus West Nile, grippe aviaire, Légionellose, Creutzfeldt-Jakob, CWD, SRAS, SIDA, chikungunya, etc.) Une grande partie de ces maladies émergentes ou nouvellement redécouvertes sont dues à des virus, et tout particulièrement à des virus à ARN (comme l'est celui de la grippe).
Les facteurs de risques externes (non liés au virus) sont nombreux et complexes. Beaucoup ont une composante à la fois globale et globale qui implique une gestion internationale et le partage des données et des moyens de lutte. Le risque de survenance d’une pandémie augmente avec la combinaison de plusieurs de ces facteurs de risque, dont les criticités sont ou seraient devenues telles qu'elles engendrent ou engendreraient une forte vulnérabilité des systèmes de santé publique et de la société, via leurs composantes théoriquement capables de freiner la diffusion d’un virus grippal sur plusieurs continents ou toute la planète.
De manière générale, la probabilité d’une pandémie grave augmente lorsqu’un virus hautement pathogène perdure et accroit le territoire sur lequel il se développe ainsi que le nombre d’animaux ou d’humains qu’il infecte sans perdre beaucoup de sa virulence. Mais d’autres facteurs de risque interviennent et se combinent : Des facteurs externes de risque (naturels) (cyclones, tsunami..) Des facteurs humains inconnus ou difficiles à anticiper ou gérer (guerre, trafic..) ou comportementaux.
Dans un système aussi complexe que la biosphère, il importe de comprendre et hiérarchiser (à défaut de les maîtriser) les facteur de risque éco-épidémiologiques.
Les dimensions psychologique (niveau individuel) et culturelle (niveau collectif) ne doivent pas être sous-estimée en raison des biais cognitifs qui peuvent aveugler des individus ou des groupes par rapport à certains types de risques, de tels biais pouvant fortement amplifier les facteur de risque.
Plusieurs éminents experts ont répété de 2003 à 2006 qu'on devrait prévoir dans chaque pays un système assurant un échantillonnage plus systématique et représentatif, et la conservation de sérum et de sang (avec réfrigération correcte*) pour toutes les espèces à risque ou couramment élevées. (*Les échantillons devraient être maintenus à 4 C pendant 48 h avant analyse. La congélation à -20°C n'est pas recommandée selon la FAO).
Le risque de faux-négatifs augmente aussi avec l'apparition de nouveux variants du virus, et avec un risque accru de recombinaison du H5N1 avec un autre virus grippal.