La localisation de l'université au centre de Greenwich Village, un vivier d'artistes, d'écrivains, d'intellectuels et de musiciens, donne aux études une perspective sans égal. Le campus est une succession de bâtiments et de structures disséminés dans le Village, faisant de lui un modèle d'intégration urbaine. Les admissions ne se basent pas sur la situation financière des étudiants et plus de 50 % d'entre eux reçoivent une bourse. L'ensemble du corps étudiant présente une grande variété en ce qui concerne l'origine ethnique, culturelle, politique et religieuse. Ils habitent en majorité dans des résidences universitaires situées dans Greenwich Village, formant ainsi une sorte d'enclave à l'intérieur de la ville.
En 2004, l'université de New York a inauguré son tout nouveau Centre Kimmel pour la vie étudiante, au sud de Washington Square. Il se compose d'un centre pour les arts du spectacle de 1 022 sièges (le Skirball Center for Performing Arts), d'un espace pour la vie associative et de salons pour les étudiants.
L'université encourage elle-même les étudiants à créer leurs propres activités. Notamment, la possibilité de créer un club à partir de quatre adhérents est devenue une mode qui permet à chacun de se retrouver autour de mêmes activités. Mis à part les équipes sportives, les fraternités, les sororités et les clubs qui traitent de certains enseignements, les organisations les plus visibles concernent les loisirs, les arts et la culture. On y retrouve notamment un quotidien (le Washington Square News), un magazine humoristique (The Plague), des revues littéraires (le Washington Square Review et The Minetta Review), ainsi que des entreprises de production tenues par des étudiants (New York University Program Board et l'Inter-Residence Hall Council).
Pendant la période où l'université était centrée autour du campus de University Heights, un fossé grandissant s'est formé avec les étudiants des campus de Manhattan. On peut par exemple citer la Philomathean Society qui a officié entre 1832 et 1888 et s'est reconstituée sous la forme de l'Andiron Club. Parmi les règles du club, on peut notamment trouver la « Règle no11 : N'avoir aucune relation ou n'avoir que des manifestations occasionnelles et formelles à l'égard des écoles du centre ». L'Eucleian Society, rivale de la précédente, a été fondée en 1832 et semble avoir été dissoute, puis reformée, à plusieurs reprises. Les « Chevaliers de la Lampe » étaient une organisation sociale fondée en 1914 à l'école de commerce. Cette organisation se réunissait à chaque pleine lune et avait le ver à soie pour mascotte.
Les fraternités, s'inspirant de la Grèce, sont apparues sur le campus dès 1837 avec l'arrivée de Psi Upsilon. Depuis, elles se sont multipliées pour atteindre le nombre de 25 fraternités et sororités.
Quatre conseils différents gèrent la vie des fraternités au sein de l'université : le Conseil Inter-fraternités (Interfraternity Council - IFC) qui s'occupe de quatorze d'entre elles, le Conseil Panhellénique (Panhellenic Council - PhC) en gère sept, et quatre autres sont sous l'autorité du Conseil Multiculturel Grec (Multicultural Greek Council - MGC). Ces trois conseils sont eux-mêmes regroupés au sein d'un seul et même organe : le Conseil Inter-Grecs (Inter-Greek Council).
Les fraternités de l'université ont une histoire et un succès incomparable sur plusieurs campus urbains. Zeta Psi et Alpha Epsilon Pi ont été fondées toutes les deux à l'université de New York, respectivement en 1847 et en 1913. Le chapitre de l'université concernant Delta Phi, fondée en 1841, est la fraternité active qui a la plus grande longévité au monde, sans aucune interruption. La branche locale de la fraternité Delta Kappa Epsilon est la plus importante au sein du mouvement DKE, en 2006. Quant à la branche locale de Pi Kappa Alpha, il s'agit de la fraternité la plus importante du campus par le nombre d'adhérents.
L'Université de New York a le grand avantage d'avoir un solide réseau d'anciens élèves. En tant que plus grande université privée du pays, elle bénéficie du plus important réseau du monde avec près de 350 000 anciens élèves à la fin 2004, dont au moins 17 000 vivent à l'étranger. Cependant, au sein de l'AAU, l'université enregistre le plus faible taux de dons par ses anciens élèves. En effet, seuls 11 % d'entre eux font une donation chaque année, ce qui est très faible comparé aux 35 % de Columbia ou aux 61 % de Princeton. Ce taux est parfois considéré comme un indicateur pour évaluer le niveau de satisfaction des anciens élèves. Si cette interprétation est parfois contestée, il n'en reste pas moins qu'elle a un impact non négligeable sur la capacité de l'université à lever des fonds. En effet, plus elle est soutenue par ses anciens élèves, plus les grandes entreprises sont susceptibles de faire des dons.
Depuis 2002, l'université a décidé d'accroître son soutien en faveur des anciens élèves afin d'y remédier. Elle a ainsi mis en place plusieurs mesures parmi lesquelles la diffusion d'un magazine spécifique (diffusé à 170 000 exemplaires), l'organisation de rassemblements et une politique de proximité à travers le pays. Cette politique commence à porter ses fruits puisque les dons ont augmenté de 42 % entre 2002 et 2005. Le service chargé des anciens élèves supervise ainsi de nombreuses activités, telles que les réunions de promotion, des réunions locales, des voyages organisés et un service pour l'emploi. Les anciens élèves prennent conscience qu'il est important de continuer de soutenir l'université pour augmenter la valeur de leur formation. Ils sont ainsi encouragés à faire des donations afin de maintenir un niveau élevé d'exigence, et donc de renommée.