L'environnement en France est l'objet de réglementations et de politiques et ce depuis le XVIIe siècle.
La charte de l'environnement a été promulguée en 2005.
Le 27 Novembre 1946, le CNPN est créé par décret préparant la fondation des sept Parcs Nationaux.
La France ne prend pas suffisamment en compte les différents arrêts de la Cour de justice européenne qui lui demande d'appliquer plusieurs directive de l'Union européennes sur la protection de l'environnement : mauvaise application de la directive oiseaux (pour les oiseaux sauvages 1979), de la directive habitats 1992, de la législation sur le déversement de substances dangereuses dans l'eau [1] et sur les déchets des véhicules hors d'usage (arrêt du 1er juillet 2004).
La Commission européenne a menacé la France de sanctions financières si elle n'appliquait pas mieux ces directives européennes.
Le 12 juillet 2005, la Cour de justice européenne a condamné, à la demande de la Commission européenne, la France à une amende pour violation de la législation communautaire concernant la protection des stocks de poissons risquant de disparaître. La France doit régler une somme forfaitaire de 20 millions d'euros pour avoir failli "de façon grave et persistante à ses obligations communautaires en matière de pêche". Elle doit aussi payer 57,8 millions d'euros supplémentaires pour chaque période de violation de six mois en plus.
La France avait déjà été condamné pour le même motif en 1991. La Cour de justice européenne avait alors jugé que la France, avait violé les règles concernant le maillage des filets et la vente de poissons trop petits, mesures destinées à préserver les ressources halieutiques.
En juillet 2005, la commission européenne a entamé des poursuites contre la France et 6 autres États membres pour défaut de transposition de la directive de janvier 2003 concernant l'accès à l'information environnementale[2]
L'Institut français de l’environnement met à jour une base de données de statistiques sur l'environnement[3]
Une étude réalisée par le Muséum national d'histoire naturelle de Paris fait état d'une mauvaise qualité des eaux en France : selon les estimations de son rapport (juin 2005), plus de la moitié des "masses d'eau de surface et souterraines sont gravement dégradées" par des polluants agricoles ou industriels. Dans le détail[5] :
La région la plus touchée par la pollution des eaux est l'Artois-Picardie.
La France est le second producteur d'énergie nucléaire du monde derrière les États-Unis.
Répartition de la production d'énergie primaire totale :
En 1997, plus de 20 000 km² de terres sont irriguées, soit environ 7 % de la surface agricole utile. D'après Le Figaro du 21 juin 2005, la surface agricole irriguée n'a cessé d'augmenter, passant de 1,1 million d'hectares en 1988 et à 1,6 million en 2000. Selon Le Monde du 9 août 2005, 2,63 millions d'hectares de terres agricoles sont irrigués en 2000 contre 0,8 million en 1970. Cela représente une augmentation des surfaces irriguées de 229 % en 30 ans. 5,7 % de la surface agricole utilisée (SAU) sont irrigués, en particulier les parcelles plantées en maïs. Les régions concernées par l'arrosage intensif sont l'Aquitaine, la vallée du Rhône, la Beauce, les Pays de la Loire et le Poitou-Charentes.
Le volume des déchets produits par an et par habitant atteint en 2006 360 kg et ne cesse d'augmenter[9].