Vitré | |
---|---|
| |
Localisation | |
Pays | France |
Ville | Vitré |
Adresse | 115 place du Général de Gaulle 35500 Vitré |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | RFF / SNCF |
Exploitant | SNCF |
Services | TGV, TER Bretagne, TER Pays de la Loire |
Caractéristiques | |
Voies | 3 (voie « B » et « C » vers Rennes, voie « A » vers Laval, Paris) |
Quais | 1 latéral et 1 central |
Historique | |
Mise en service | 1er mai 1857 |
Architecte | Victor Lenoir Compagnie des chemins de fer de l'Ouest |
Monument historique | Inscrit MH |
Correspondances | |
Cars Illenoo | |
Bus | Lignes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 (soirée) et ligne ETV.com (Vitré, Torcé, Étrelles) |
modifier |
La gare de Vitré est la gare ferroviaire de la ville de Vitré, dans le département de l'Ille-et-Vilaine. Elle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 29 octobre 1975.
Direction précédente | Gare précédente | Trains | Gare suivante | Direction suivante | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Rennes Brest Saint-Brieuc | Rennes | TGV | Laval | Paris-Montparnasse | ||
Rennes | Les Lacs | TER Bretagne / Pays de la Loire | Saint-Pierre-la-Cour | Le Mans Laval | ||
Rennes | Les Lacs | TER Bretagne | Terminus | Terminus |
Les travaux de construction commencent en 1855 et s'achèvent en 1857. Victor Lenoir est l'architecte de la Gare de Vitré mais aussi de celle de l'ancienne Gare Montparnasse à Paris. L'installation de la gare à proximité immédiate du centre historique a eu pour conséquence la destruction des remparts Sud et une haussmannisation des quartiers intra-muros par l'ouverture de boulevards orientés Nord / Sud (Rue Garengeot, Rue Bertrand d'Argentré, Rue Duguesclin). Un faubourg médiéval datant du Moyen-Âge a disparu. Il occupait l'actuel parking Nord de la Gare et allait jusqu'à l'Église Sainte-Croix; La Rue de la Fontaine desservait ce quartier ainsi qu'une salle de jeu de paume.
Vitré était aussi un nœud ferroviaire puisqu’une première voie fut ouverte le 15 avril 1857 sur la ligne Paris-Brest. Puis, une seconde voie en direction de Fougères sera ouverte au public en 1867, un viaduc enjambant la vallée de la Vilaine fut construit à l'Ouest de la ville. Cette ligne permettait d'aller jusqu'au Mont Saint-Michel, via Fougères et Pontorson. Et enfin en 1874, une troisième ligne allait vers La Guerche-de-Bretagne.
La construction de la gare s’est effectuée en 1855 sous forme d’un petit castel néo-gothique en plein centre-ville, juste au sud de la ville close. Son architecture atypique ne ressemble en rien aux modèles standards. Elle alterne le tuffeau et la brique, flanquée de deux échauguettes et coiffée d'une toiture en ardoise. La gare rappelle le passé médiéval de la cité historique de Vitré et est classée Monument Historique en 1975. Les façades sont restaurées en 2009 et 2010.
La ligne Vitré-Fougères a fermé le 5 mars 1972. La raison est le trop faible nombre de voyageurs qui ne dépassaient pas une quinzaine par jour. Malgré l'intervention des élus et des syndicats, la Société Nationale des Chemins de Fer a mis en place un service de cars. Le trafic marchandise va perdurer une dizaine d'années avant de disparaître.
Aujourd'hui, la gare de Fougères a complètement disparu et un centre commercial a pris sa place. Néanmoins, une petite partie de cette ligne est utilisée pour le transport de marchandise entre l'usine d'alimentation pour bétail située au lieu-dit « Gérard » à Montreuil-sous-Pérouse et la gare de Vitré.
La ligne vers La Guerche-de-Bretagne a été fermée la même année. La voie de chemin de fer a été transformée en piste de randonnée dans les années 1990 .
Ces dernières années, le nombre d'usagers du train a explosé pour devenir la plus fréquentée de Bretagne. Avec 735 000 voyages en 2008, l’axe Rennes - Vitré est le plus emprunté sur l’ensemble des liaisons origine-destination existantes entre ces deux villes et les gares intermédiaires. Les migrations pendulaires en sont le principal usage et la gare dispose de bornes pour la validation des titres de transport sur les cartes à puce Korrigo.
Mais au début du XXIe siècle, avec le développement durable et les déplacements collectifs non polluants, la question du retour du rail est de nouveau à l'ordre du jour par certains élus locaux.