Lycée Carcouët - Définition

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Introduction

Lycée Carcouët
Localisation
Localisation Nantes, France
Informations
Fondation 1982
Directeur M. Jean-Paul Francon
Type École publique
Niveau Lycée
Site web Site du lycée Carcouët

Le Lycée Carcouët est un établissement établissement français d'enseignement secondaire général, technologique et supérieur situé à Nantes (Loire-Atlantique), dans le quartier Breil-Barberie. Il dépend administrativement des Pays de la Loire et de l'Académie de Nantes.

Situation

L'établissement est situé 115 boulevard du Massacre, dans le quartier Breil-Barberie, et a été créé à partir d'un site hébergeant un groupe scolaire école/collège construit entre 1962 et 1964, établissement de grande dimension. Le lycée est à l'image des quartiers HLM voisins de Breil et des Dervallières. Le site était à l'origine une zone rurale, vaste propriété autour du château de Carcouët. Le parc contient des cèdres et séquoias remarquable.

Historique

L'extension urbaine de la métropole nantaise vers l'est a rendu nécessaire la construction de nouveaux équipements éducatifs. Sur le site d'un domaine seigneurial où figure un château datant du Moyen Âge, s'ouvre en 1964 la cité scolaire regroupant une école primaire et élémentaire, et un collège. Le lycée ouvert en 1982 va longtemps garder une image de lycée de banlieue.

Du Moyen Âge à 1962 : le domaine de Carcouët

La présence du château de Carcouët est attestée depuis 1476. En 1580 Antoine de Brénezay, sire de Carcouët, avocat et dix-septième maire de Nantes en est le propriétaire. Au XVIIe siècle des boiseries sont installée dans l'aile centrale, un escalier extérieur est construit. Au XVIIIe siècle c'est la famille Burot qui occupe les lieux, notamment Pierre Burot de Carcouët, sous-maire de Nantes de 1705 à 1708. En 1794 la propriété est vendue comme bien national à Joseph Alexandre Joyeau, limonadier. En 1847, c'est l'armateur Alexandre Viot qui achète le château et fait construire une tour carrée à l'opposé de la tour ronde médiévale. L'épouse de l'armateur est à l'origine du jardin et des plantations d'arbre dans la propriété. En 1933 le domaine est transmis par héritage à ses derniers propriétaires privés, Henri Viot, industriel et maire de Saint-Herblain de juin à septembre 1944, et sa femme Françoise-Renée Bazin, fille du romancier René Bazin.

De cette histoire le site conserve le parc, îlot de verdure dans un espace très urbanisé, qui recèle des arbres remarquables : chênes, cèdres et séquoias. Un séquoia de Carcouët est contemporain du sequoia gigantea de 1865 du Jardin des Plantes de Nantes. Celui de Carcouët a une circonférence de 5 8 mètres et une hauteur de 30 mètres. Le château, lui, après avoir cohabité avec le collège et l'école, est menacé une première fois menacé de destruction en 1965. La communauté éducative évoque la possibilité d'une réhabilitation, un projet innovateur de maison de quartier et de centre culturel est proposé. La Mairie de Nantes fait un autre choix. Pour laisser la place à la construction d'un nouveau collège, le château est détruit en 1970.

1962-1982 : Le groupe scolaire, collège et école

Le domaine est donc depuis cette date exclusivement occupé par des bâtiments scolaires. Le conseil municipal de Nantes décide en 1956 de lancer la construction d'un groupe scolaire pour répondre aux besoin en la matière du quartier du grand Carcouët suite à la construction du lotissement du Breil-Malville, de la cité des Dervallières et de nombreuses maisons individuelles. En mars 1959 l'expropriation partielle de la famille Viot est prononcée, le jugement définitif étant rendu en 1962. L'école (primaire et élémentaire) et le collège ouvrent aussitôt les travaux terminés en 1964. Le collège d'enseignement secondaire (CES) est constitué de béton et de pierre blanche, et son architecture basée sur la présence s'inspire du château d'origine en présentant un rez de rue et un rez de cour de niveaux différents. Il était prévu à l'origine qu'un lycée fasse partie des réalisations, mais ce projet a été reporté. Ceci explique que le collège, qui accueille 525 élèves (répartis en dix-sept classes de sixième, cinquièmes et quatrièmes) en septembre 1964, ait été un peu suréquipé dans certaines disciplines. C'est en fait le lycée Albert-Camus qui sera l'étape de scolarisation suivante pour les premiers élèves issus de Carcouët.

Depuis 1982 : le lycée

Le lycée ouvre ses portes en 1982, sa capacité d'accueil prévisionnelle étant de 1 200 élèves. Le bâtiment du collège avec son rez à deux niveaux sert d'aile centrale. Sept classes regroupant 211 élèves sont ouvertes à la première rentrée, les effectifs passent à 913 en 1986 puis 1 523 en 1991. L'adaptation et l'extension des lieux est réalisée entre 1991 et 1998. L'ouverture du lycée d'Orvault, l'évolution du lycée Gaspard-Monge ont abouti à la diminution du nombre d'élèves qui passe à 800 en 2002-2003.

L'établissement a souffert d'une mauvaise image, renforcée par des faits divers (plusieurs cambriolages, incendie du gymnase en 2000). Il a également été fait état du manque d'implication des élèves dans les activités socio-éducatives et dans le Conseil de la vie des élèves. Des initiatives dont prises pour améliorer la réputation du lycée, par exemple la publication d'une brochure historique en 2002. En 2006 le film Les Jours du bac de François Gauducheau, dont le thème était à l'origine la préparation du baccalauréat au lycée Carcouët, change de sujet en cours de tournage en raison du mouvement contre le CPE.

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