Contrairement à l'astronomie occidentale qui s'est à l'origine basée sur l'écliptique, région où se meuvent les planètes ainsi que la Lune et le Soleil, l'astronomie chinoise est basée sur un système de coordonnées équatoriales. L'équateur céleste a ainsi été divisé en plusieurs régions, au même titre que l'écliptique fut découpée en 12 signes du zodiaque. La subdivision de la bande équatoriale se fait par 28 régions appelées loges lunaires, qui présente la propriété d'être de taille extrêmement variée, allant de 33 degrés pour la plus large (Dongjing), à moins d'un degré pour la plus étroite. La raison d'une telle disparité dans les taille des loges lunaires n'est pas connue à ce jour (2007). Chacune des frontières entre maisons lunaires est repérée par une étoile de référence, la frontière correspondant au méridien reliant cette étoiles aux pôles célestes. Ces étoiles référentes sont situées au voisinage de l'équateur céleste, mais à des déclinaisons variables.
À chaque loge lunaire était associé un astérisme de taille modeste, comprenant l'étoile référente de la loge lunaire. L'astérisme portait le même nom que la loge lunaire correspondante, mais empiétait en général sur la loge voisine. Selon les cas, une référence au nom d'un loge lunaire peut correspondre à la loge elle-mnême (c'est-à-dire une bande d'ascension droite) ou le seul astérisme. La mesure de la largeur de chaque loge lunaire a été soigneusement effectuée par les astronomes chinois. Du fait de la précession des équinoxes et de la façon dont étaient définies les loges lunaires, la largeur de chacune d'elles était soumis à des variations. En particulier, la loge la plus étroite, Zuixi a peu à peu été réduite, jusqu'à virtuellement disparaître vers 1280. C'est l'observation de ce phénomène qui a amené les astronomes chinois à découvrir la précession des équinoxes, quoique significativement plus tard que l'astronome grec Hipparque.
Le reste de la sphère céleste a également fait l'objet d'une division en divers astérismes, à l'image des constellations de l'astronomie occidentales. Néanmoins ces astérismes étaient significativement plus petits, leur nombre total se montant à environ 283. La localisation générale de ces astérismes est connue, mais leur composition exacte est sujette à caution, les positions exactes des étoiles les composant étant rarement données. De plus, la plupart des cartes du ciel parvenues jusqu'à nous dessinent les astérismes de façon relativement stylisée, rendant leur localisation générale aisée, mais leur composition exacte difficile, d'autant que les cartes ne représentent pas les étoiles différemment en fonction de leur magnitude apparente. Les seules cartes classant effectivement les étoiles en fonction de leur brillance datent du XVIe siècle, date à laquelle des astronomes jésuites avaient interagi avec les astronomes chinois. Les auteurs de ces cartes n'étant pas identifiés, il est difficile de savoir si elles représentent fidèlement les astérismes traditionnels des astronomes chinois, ou l'interprétation que se faisaient les astronomes jésuites de ceux-ci. Même des astérismes simples et comprenant un faible nombre d'étoiles comme Wangliang et Nanmen voient leur composition exacte sujette à débat à l'heure actuelle. La détermination de la composition exacte de ces astérismes représente un intérêt aujourd'hui pour l'identification de la localisation exacte de certains phénomènes astronomiques, notamment des « étoiles invitées » (en pratique des novae, supernovae et comètes) dont l'observation était soigneusement notée. En pratique, les astérismes situés au voisinage de l'écliptique sont les mieux identifiés, car la mention du déplacement des planètes au sein de ceux-ci permet en général d'en dessiner les contours précis.
La façon dont le découpage du ciel a été opéré n'est pas connue avec précision. Il n'existe pas de carte complète du ciel (complète pour un observateur situé aux latitudes de l'empire chinois, c'est-à-dire ne descendant pas en dessous d'une déclinaison de -55 degrés) avant le VIIe siècle. Les cartes plus anciennes sont parcellaires ou montrent seulement un petit nombre d'astérismes. On estime cependant que la cartographie détaillée (avec les moyens de l'époque) de la voûte céleste date du quatrième siècle avant notre ère. La carte du ciel bien conservée la plus ancienne est une gravure sur pierre de taille imposante (un mètre de largeur pour deux de hauteur) date de 1247. Elle est aujourd'hui conservée au musée de la ville de Suzhou. Une autre carte du même type date de 1395, et actuellement visible au palais Doksu de Séoul en Corée du Sud. Son étude révèle cependant qu'elle correspond à la configuration du ciel vers l'an -25 avant notre ère (déterminée grâce à la position exacte du pôle nord céleste en tenant compte de la précession des équinoxes), qui laisse penser que la cartographie du ciel était déjà bien avancée dès cette époque.