Limoges-Bénédictins | |
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Localisation | |
Pays | France |
Ville | Limoges |
Quartier | Champ-de-Juillet / Montplaisir |
Adresse | 4, place Maison Dieu 87036 Limoges |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | RFF / SNCF |
Exploitant | SNCF |
Services | CORAIL Téoz, TGV Lille-Brive, Elipsos, Lunéa, Intercités, TER Limousin, TER Aquitaine, TER Poitou-Charentes, TER Auvergne, TER Centre |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Ligne Les Aubrais - Montauban, Ligne Lyon - Bordeaux, Ligne Poitiers - Limoges, Ligne Limoges - Angoulême, Ligne Limoges - Périgueux |
Voies | 10 |
Quais | 5 |
Hauteur | 67 m |
Transit annuel | 1,75 millions |
Altitude | 252 m |
Historique | |
Mise en service | 2 juin 1856 (première gare) 18 mai 1929 (gare actuelle) |
Architecte | Roger Gonthier |
Monument historique | Inscrit MH |
Correspondances | |
Trolleybus | 6 |
Bus | 1020212234 |
Autocars départementaux | 1246789 1112141516 2123242627 282940-4150 5560708081 |
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La gare de Limoges-Bénédictins (los Benedetins en occitan limousin), est la principale gare ferroviaire de Limoges, en Haute-Vienne. Réalisée entre 1924 et 1929 par Roger Gonthier, elle porte ce nom en raison de sa construction sur le site d’un ancien monastère bénédictin fermé à la Révolution.
Située au centre de l'étoile ferroviaire de Limoges, elle reste un carrefour important au niveau des relations entre la façade atlantique (liaisons vers Poitiers, Angoulême , Périgueux et Bordeaux) et le centre de la France (liaisons vers Lyon, Montluçon, Clermont-Ferrand) d'une part, et comme point de départ des liaisons régionales du Limousin (Brive, Ussel, Guéret, La Souterraine). Enfin, elle reste une étape majeure de la liaison historique Paris-Toulouse (POLT).
Elle est l'incarnation de la prospérité de la cité des arts du feu d’avant la crise des années 1930, et est devenue un des plus célèbres exemples architecturaux des arts nouveau et déco. Unique par sa forme, sa position au-dessus des voies, son passé, notamment l'accueil qui lui fut réservé ainsi que l'incendie de 1998, le monument est vraisemblablement considéré comme l'un des édifices les plus connus de Limoges et du Limousin, à tel point qu'il est devenu un symbole de la capitale régionale au même titre que la porcelaine et le basket, et est souvent qualifié de plus belle gare d'Europe, tandis que le magazine américain Newsweek la classait en janvier 2009, cinquième plus belle gare du monde après la Gare de Saint-Pancras de Londres, le Grand Central Terminal de New York, le Chhatrapati Shivaji Terminus de Bombay et la Gare d'Anvers-Central à Anvers.
Cette gare fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 15 janvier 1975.
La gare de Limoges-Bénédictins est située au nord-est du centre-ville de Limoges, à 1200 mètres de l'hôtel de ville par la route.
Avant la construction de l'actuelle gare, jusqu'aux années 1920, les environs sont encore relativement campagnards. C'est avec la réalisation du bâtiment que le quartier s'urbanise rapidement. Une disparité dans les constructions est alors observable. La gare séparant en quelque sorte deux parties bien distinctes :
La gare, de ce côté de la ville, en particulier depuis les hauteurs de l'avenue Aristide Briand, surplombée, et cachée derrière les quartiers modestes du Puy Imbert, du Grand Treuil, de la Brégère, de Montplaisir, de la place Marceau.
Les quartiers ont comme point commun l'absence de centralité. L'attractivité marchande demeure faible (pas de centre commercial, un seul hôtel de grand standing, installé sur le parking face au centre intermodal), il n'y a pour ainsi dire pas de pôle tertiaire : le quartier abrite peu de services (pas d'espaces de congrès, seules quelques administrations). Enfin, la qualité des logements des rues avoisinantes reste variable. Néanmoins, divers projets plus ou moins aboutis laissent penser que le quartier de la gare pourrait se voir dynamisé dans les années prochaines. Le développement démographique, économique et touristique de l'agglomération limougeaude, la proximité du centre-ville et donc la bonne situation du quartier par rapport aux axes de liaison (autoroute A20 à 1 500 mètres), et enfin la perspective de la création de la LGV Poitiers-Limoges, sont autant de facteurs éventuels d'un relancement du quartier de la gare.