Géographie de Singapour - Définition

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Statistiques

Zone de pêche exclusive : Dedans et au-delà des eaux territoriales.

Eaux territoriales : 3 milles marins (5,6 km)

Ressources naturelles : poisson, port d'eau profonde permettant beaucoup de trafic maritime

Exploitation du sol :

  • terres arables : 2 %
  • cultures permanentes : 6 %
  • pâturages permanents : 0 %
  • forêts : 5 %
  • autre : 87 % (est. 1993)

Terres irriguées : N/A

Catastrophes naturelles : N/A

Problèmes environnementaux : pollution industrielle et urbaine, ressources d'eau potable limitées, problèmes de gestion des déchets dû au manque d'espace, fumée saisonnière dû aux feux de forêt d'Indonésie, accumulation de vase dans le détroit de Johor

Traités internationaux sur l'environnement :

  • Partie à : biodiversité, changement climatique, désertification, espèces en danger d'extinction, déchets, Convention des Nations unies sur le droit de la mer, Traité d'interdiction complète des essais nucléaires, protection de l'ozone, pollution de navires maritimes
Zone industrielle et portuaire de Jurong à l'ouest de Singapour

Géographie urbaine

Petit parc et immeubles

Aux débuts de la colonisation de l'île par les Britanniques, la ville de Singapour était située sur la côte sud, autour de l'embouchure de la rivière Singapour et était encore au début du XXe siècle un cloaque, avec ses entassements de jonques. Cette région est aujourd'hui le Downtown Core (centre-ville) de Singapour. Le reste de l'île était alors composée de fermes, champs de culture et de forêt primaire. Le gouvernement construit beaucoup depuis les années 1960 ; aujourd'hui l'île est presque complètement urbanisée, avec quelques exceptions notables, dont la Réserve naturelle de Bukit Timah et les terres gagnées sur la mer (polders), en attente de développement. Toutefois, la plus grande partie des gratte-ciel et l'urbanisation la plus développée se concentrent dans la Central Area, où sont situées les districts financier et commercial, à proximité du port de Singapour.

C'est le Urban Redevelopment Authority qui s'occupe de l'urbanisme de l'île : il essaie d'utiliser la terre de manière plus efficace et de minimiser la pollution tout en maintenant la qualité du transport, chose importante dû à sa situation de cité-état. Un Development Guide Plan a été publié. Pour améliorer la circulation dans la ville, un système de télépéage appelé Electronic Road Pricing fut installé aux rues menant au centre-ville. Les autres quartiers sont moins densément peuplés et sont surtout constitués de lotissements du type copropriété et construits par le Housing and Development Board singapourien. Pour diminuer la pression sur le centre-ville les autorités ont développé des districts commerciaux dans chaque quartier.

L'industrie légère tend à se concentrer dans les parcs industriels ainsi que dans des immeubles pour les entrepreneurs qui ne produisent presque pas de pollution, tandis que l'industrie lourde est concentrée dans le quartier de Jurong et l'île de Jurong.

Il y a deux manières de rejoindre l'État malaisien de Johor : par une chaussée (voie surélevée) pour trains et automobiles qui mène directement à Johor Bahru au nord et par un pont routier à l'ouest (Tuas Second Link), qui mène à l'État de Johor. Ces connexions sont un important lien économique avec la Malaisie.

La chaussée (longue de 1 038 m) fut dessinée par Coode, Fitzmaurice, Wilson et Mitchell de Westminster et construite par le Topham, Jones & Railton Co. de Londres. Commencée en 1909 comme un lien ferroviaire avec le système ferroviaire de Johor, de manière de relier Johor Bahru à Singapour, alors le QG des colonies britanniques en Asie du Sud-Est. La construction commença en 1913 et se termina une décennie plus tard.

La chaussée a provoqué des problèmes environnementaux, notamment l'accumulation de vase dans le détroit de Johor. Ceci a mené à des différends avec la Malaisie : le Singapour refuse de remplacer la chaussée avec un pont (une suggestion des Malaisiens), et la Malaisie a depuis proposé un « demi-pont croche », qui descendrait au milieu du détroit rejoindre la chaussée originale.

Comme Singapour manque de lacs et fleuves naturels, la première source d'eau potable est la pluie. Comme celle-ci n'est pas suffisante pour satisfaire la demande de la population singapourienne, la cité-état importe la plus grande partie de son eau potable de la Malaisie et de l'Indonésie. Pour diminuer sa dépendance sur les importations, les autorités singapouriennes ont construit des réservoirs pour collecter l'eau de pluie ainsi que des complexes d'épuration d'eau. Il existe aussi une installation de dessalement sur la côte ouest, à Tuas. Celle-ci est pensée pouvoir finalement fournir la moitié de l'eau potable de l'île. Des installations NEWater, utilisant l'osmose inverse pour convertir les eaux usées de la ville en eau potable, ont également trouvé du succès : le gouvernement singapourien a ouvert trois nouvelles installations sur l'île pour faire face à la demande.

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