Un carrefour
La place des Cocotiers est au carrefour de plusieurs axes importants.
- Elle est bordée à l'est par la rue de Sébastopol, l'une des principales rues commerçantes du centre. Avant le changement de 2008, elle offrait deux directions possibles à partir du coin sud-est de la place : soit vers le nord et l'hôtel du Haut-Commissariat, soit vers le sud. Désormais, son sens de circulation se fait entièrement du nord au sud. Après avoir quitter la place, elle passe ensuite derrière la Bibliothèque Bernheim, devant le commissariat et la poste centrale, puis, en se transformant ensuite en Avenue Charles-de-Gaulle, continue vers la baie de l'Orphelinat et donc vers les quartiers sud du chef-lieu.
- À l'ouest, elle est longée par la rue du Général Mangin qui part de l'ancienne entrée principale du Centre hospitalier territorial (CHT) Gaston Bourret, puis longe l'actuelle mairie de Nouméa (construite en 1972) qui fait face au square Olry et aboutit sur le port au niveau du complexe de salles de cinéma CinéCity. Elle comporte une portion en sens unique, de l'hôpital jusqu'au coin sud-ouest de la place, puis est à double-sens jusqu'au port. Son sens de circulation est inchangé.
- Au sud, la place est bordée par la rue Anatole-France, qui part du pied de la colline du sémaphore à l'est pour aller jusqu'au port à l'ouest (son sens étant ainsi inversé entre le port et son intersection avec l'avenue du Maréchal-Foch, et un double-sens a été rajouté entre ce carrefour et celui avec la rue de Sébastopol, au coin sud-est de la place). Une bonne partie du quartier située de l'autre côté de cette rue par rapport à la place des Cocotiers constitue ce que les habitants appellent « Chinatown » du fait de la présence de nombreux commerces et restaurants asiatiques.
- Au nord, la rue Jean-Jaurès qui part elle-aussi du Vieux Temple protestant, au pied de la colline du Sémaphore, à l'est, pour se rendre jusqu'au quai Jules-Ferry à l'ouest. Son sens ne change que dans sa partie occidentale, entre le Vieux Temple et le coin nord-est de la place. Elle longe notamment l'ancienne mairie de Nouméa, initialement siège de la banque Marchand, et qui abrite aujourd'hui le musée de la Ville, mais aussi plusieurs commerces.
- Enfin, il faut noter les différentes rues transversales qui la traversaient autrefois (avant 1977) dans le sens nord-sud en coupant de manière perpendiculaire les rues Anatole France et Jean Jaurès. Il s'agit, en allant de l'est vers l'ouest (et donc de la rue de Sébastopol à la rue du Général-Mangin) de :
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- l'avenue du Maréchal-Foch qui est une des principales artères de la ville, généralement à deux voire à trois voies et totalement en sens unique (convergeant vers la place de part et d'autre de celle-ci). Elle part de l'entrée du Haut-commissariat et du Siège principal du Vice-rectorat de la Nouvelle-Calédonie, puis devient une rue essentiellement commerçante ou abritant des sièges de sociétés locales, elle coupe alors notamment la rue de l'Alma, la principale rue marchande de la ville. De l'autre côté de la place, elle longe notamment l'ancien Palais de Justice devenu une galerie marchande (Le Village) ou encore la Bibliothèque Bernheim, puis constitue l'axe routier principal reliant les quartiers sud au centre-ville (dans ce sens uniquement) en passant devant le Commissariat et la poste centrale mais aussi le Musée territorial. Le nouveau plan de circulation de 2008 n'a pas modifié son sens.
- Rue Georges-Clemenceau : l'une des plus longues, sinon la plus longue, de Nouméa, mesurant plus de 1,7 km, elle est, comme l'avenue du Maréchal-Foch, une grande artère passante à deux ou trois voies, et également en totalité à sens unique (son sens de circulation est ainsi inverse à celui de l'avenue Foch voisine, divergeant ainsi en permanence de la place). Vers le nord, elle se dirige vers le rond-point du général Patch, généralement appelé « rond-point du Pacifique », carrefour stratégique situé en bordure de la rade industrielle et du port autonome qui répartit la circulation entre les grandes avenues qui bordent le port, la rue Clemenceau qui traverse le centre, la voie de dégagement ouest (voie rapide déservant ensuite les quartiers et les banlieues nord de Nouméa) et l'artère névralgique du quartier résidentiel de la Vallée du Tir. Entre la place et ce rond-point, la rue Clemenceau coupe la rue de l'Alma et longe les sièges de plusieurs services publics (dont les bureaux de l'Office des postes et télécommunications OPT). De l'autre côté de la place des Cocotiers (qu'elle traversait autrefois par un rond-point au niveau de la Fontaine Céleste), elle pénètre vers le sud dans le « Chinatown » nouméen dont elle constitue la colonne vertébrale avec la rue d'Austerlitz voisine. Parallèlement à l'avenue du Maréchal Foch, elle devient ensuite l'axe principal de circulation de la ville (et des véhicules venant des grandes artères du port) vers les quartiers résidentiels du Sud, tout en longeant le marché couvert et le Port Moselle. Elle se divise enfin en deux, une partie rejoignant la rue du Maréchal-Foch pour donner la rue Gustave-Flaubert qui elle-même finit par rejoindre l'Avenue Charles-de-Gaulle (continuation de la rue de Sébastopol) vers le Sud, l'autre partie quant-à-elle pénètre dans le quartier de l'Artillerie en longeant, entre autres, le Conservatoire de Musique pour terminer sa course au niveau du lycée Lapérouse.
- Rue d'Austerlitz : bien que moins importante que la rue Clemenceau ou l'Avenue Foch, il s'agit toutefois d'un axe important, qui part du rond-point du Pacifique, passe par le centre en coupant la rue de l'Alma puis, de l'autre côté de la place des Cocotiers, le « Chinatown » (en double sens à partir de la place) pour terminer sa course sur le port. Depuis 1977, elle constituait la dernière voie circulable sur la place, ce passage étant sur cette portion réservée aux transports en commun (bus et taxis). À partir de 2008, elle devient la première réelle voie de circulation en site propre pour ces derniers, puisqu'elle leur est désormais réservée entre la place et le port, soit dans toute sa section traversant « Chinatown ».
La concentration des commerces mais aussi sa situation centrale posent de graves problèmes de stationnement aux alentours de la place mais aussi de circulation, les grandes artères qui bordent l'esplanade ou qui en partent étant généralement congestionnés aux heures de pointe.