Transports en Île-de-France - Définition

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Mobilité en Ile-de-France

Un jour ouvré, on compte environ 23 millions de déplacements mécanisés en Île-de-France (soit 2/3 des déplacements). Plus de la moitié de ceux-ci sont effectués par des véhicules privés (le parc est supérieur à 4 millions de voitures) ou par des véhicules utilitaires. Le solde est assuré par les transports en commun.

Le trafic routier a connu une forte croissance durant les années 1980, mais cette progression n'a pas été linéaire et tend à ralentir depuis 1992, en particulier dans la zone agglomérée. Les déplacements routiers demeurent prépondérants, mais les flux tendent à se modifier au fil du temps. Si les axes radiaux et le boulevard périphérique voient leur fréquentation stagner voire diminuer, les axes de rocade voient leur trafic augmenter, provoquant des phénomènes de saturation chroniques, à l'exemple du tronc commun des autoroutes A4 et A86 dans le Val-de-Marne. Cette évolution est en relation avec le développement des emplois, commerces et services en banlieue, alors que l'emploi régresse dans Paris intra-muros, les transports en commun demeurant peu compétitifs pour des déplacements en rocade.

Vélo

Sur les 23 millions de déplacements mécanisés quotidiens en 2001, la part modale du vélo reste faible représentant 1,31 % du total avec 302 000 déplacements. Si cette part était en nette augmentation à Paris, elle reste stable voire diminue dans les autres départements de la région.

Transports en commun

Les transports en commun de l'agglomération parisienne offrent plusieurs modes de transports distincts. La ville de Paris et sa proche banlieue sont accessibles par le métro, un système ferroviaire où les stations sont très proches. Au-delà des limites de la ville, l'Île-de-France est couverte par les RER et les Transiliens, créant un réseau ferroviaire étendu. L'offre est complétée localement par un réseau extensif de lignes de bus et quelques tramways.

Les transports en commun d'Île-de-France sont exploités par plusieurs sociétés suivant les lignes et les modes de transports :

  • La RATP, entreprise publique, exploite des modes de transports couvrant Paris et sa proche banlieue (métro, bus, le RER A dans Paris, dans sa partie est et sur la branche de Saint-Germain-en-Laye de sa partie ouest ainsi que le RER B dans Paris et dans sa partie sud).
  • La Société nationale des chemins de fer français (SNCF), l'entreprise publique ferroviaire nationale, exploite les trains de banlieue ainsi que les RER C, D et E en totalité, le RER A sur les branches de Poissy et de Cergy - Le Haut de sa partie ouest ainsi que le RER B dans sa partie nord.
  • L'association Optile regroupe près d'une centaine d'entreprises privées exploitant des lignes de bus régulières, essentiellement en moyenne et grande banlieue.

Ces exploitants sont coordonnés par le STIF, qui assure également le financement des transports en commun d'Île-de-France.

Trafic ferroviaire grandes lignes

Environ mille trains de grandes lignes quittent chaque jour ouvré les six grandes gares tête de ligne parisiennes. Ceux-ci desservent l'essentiel des villes de France, ainsi que de nombreuses villes d'Europe occidentale, trafic en augmentation avec l'ouverture de lignes à grande vitesse en direction de la Grande-Bretagne, de la Belgique et de l'Allemagne en particulier. La gare de Lyon se place en tête, suivie des gares du Nord et Montparnasse.

Le développement du TGV a permis la création de liaisons directes entre métropoles de Province, mais passant par le réseau francilien. La réalisation de la LGV Interconnexion Est en 1994 a ainsi permis le net développement des relations entre le Nord et le Sud-Est ou le grand Ouest, mais ces liaisons profitent également à la région par la présence de gares, permettant d'assurer un meilleur remplissage des trains et un allègement de la charge des grandes gares parisiennes, pour l'essentiel au bord de la saturation.

Le trafic grandes lignes (environ 50 millions de passagers en 2004 toutes gares confondues) s'est considérablement développé avec les TGV qui partent de la gare de Lyon, de la gare Montparnasse, de la gare du Nord et depuis 2007 de la gare de Paris-Est. La gare Saint-Lazare est la première gare pour le nombre de trains en partance (banlieue et grandes lignes) alors que la gare du Nord est la première pour le trafic.

Transport fluvial

Le transport fluvial de voyageurs demeure globalement marginal dans la région, mais tend à progresser. Si le tourisme fluvial à Paris est particulièrement développé, des croisières fluviales se créent progressivement sur les autres cours d'eau d'Île-de-France, par exemple sur l'Oise, ou sur les canaux. Un nouveau service régulier sur la Seine et la Marne, Voguéo, accessible aux personnes titulaires d'un abonnement de transport, a été inauguré en 2008.

Transport aérien

Vue aérienne du complexe aéroportuaire de Paris-Charles de Gaulle

Paris possède trois aéroports qui ont accueilli en 2005 plus de 78 millions de passagers et 1,86 millions de tonnes de fret. Paris-le Bourget, historiquement le premier aéroport, trop proche du centre-ville est aujourd'hui réservé à l'aviation d'affaires. Orly créé après la dernière guerre est dédié au trafic intérieur épargné par les TGV et à la desserte de l'Europe du Sud et de l'Afrique du Nord (25 millions de passagers). L'aéroport Paris-Charles de Gaulle (54 millions passagers), le plus récent (1974), reçoit aujourd'hui l'essentiel du trafic international et du fret.

L'aéroport de Beauvais-Tillé (2 millions de passagers en 2005) qui est bien plus éloigné, est utilisé par les compagnies à bas coût desservant Paris.

L'Aéroport Paris Vatry, spécialisé dans le fret aérien et également éloigné de la métropole, reste, malgré une forte croissance de son trafic, un aéroport relativement secondaire.

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