Les aliments riches en vitamine B9 sont, entre autres :
La vitamine B9 est particulièrement recommandée aux femmes enceintes, surtout au début de la grossesse et idéalement, plusieurs mois avant qu'elle ne débute : 400 μg par jour.
Selon l'AFSSA, les besoins quotidiens définis pour « minimiser les risques au cours de la grossesse et les risques cardiovasculaires » sont estimés à 300 μg par jour pour la femme, et 330 μg par jour pour l'homme.
Un déficit en folates entraîne essentiellement une anémie qui se caractérise par une taille augmentée des hématies (anémie macrocytaire).
Dans le traitement des anémies macrocytaires, l'acide folique et la vitamine B12 ont tous deux leur place. Mais l'acide folique ne peut ni prévenir, ni guérir les complications touchant le système nerveux central.
L'acide folique sera indiqué chez les patients à formule sanguine mégalocytaire. Il est admis d'autre part que la vitamine B12 catalyse la synthèse de la thymidine, substance importante pour le métabolisme des nucléotides. La thymidine est formée à partir de la thymine, dont la synthèse est catalysée par l'acide folique. C'est pour cette raison que l'acide folique est combiné à la vitamine B12 pour le traitement des anémies normochromes macrocytaires avec moelle osseuse mégaloblastaire.
Les folates sont nécessaires dans la division et le maintien cellulaire. Un apport est donc crucial pendant les périodes de croissance accélérée, comme l'enfance et la grossesse. La supplémentation en folates durant le premier trimestre de la grossesse diminuerait significativement le risque de certaines malformations. Les recommandations actuelles sont une supplémentation de 0,4 mg en folates avant la conception (au moins un mois avant et deux mois après) pour la prévention des anomalies de fermeture du tube neural. Le dosage peut être réévalué à la hausse (5 mg) pour les femmes ayant des antécédents d'AFTN. (fente labiale, anomalies de fermeture du tube neural).
Cette supplémentation pourrait également diminuer, de manière faible, le risque de survenue d'une malformation cardiaque grave.
Selon une étude anglaise, un taux d’acide folique bas augmenterait le risque de dépression nerveuse de 55 %. La dépression serait selon l’OMS une des maladies les plus fréquentes dans le monde et la deuxième cause d’invalidité. « L’acide folique est un complément alimentaire banal et bon marché. Si le risque de dépression associé à un faible taux d’acide folique est confirmé par des études cliniques, il est tout à fait probable que soient mises en place au niveau communautaire des campagnes de supplémentation, comme c’est le cas avec la farine au Canada, et d’information visant à améliorer les apports globaux en cette vitamine » concluent les auteurs.
L'effet freinateur sur les déficits cognitifs de la personne âgée est beaucoup plus controversé. Il semble cependant qu'une supplémentation artificielle en acide folique pendant une longue durée sur une population âgée dont la nutrition est carencée en cette vitamine pourrait sensiblement en améliorer l'état cognitif. Les folates permettraient également de diminuer les problèmes d'audition chez la personne âgée.
La supplémentation en folates a des effets controversés en prévention des cancers, des études montrant un effet bénéfique, nul, ou même, délétère, en association avec la vitamine B12.
L'administration de folates diminue le taux d'homocystéine dans le sang ce qui pourrait abaisser le risque de certaines maladies cardio-vasculaires. Ainsi, il semble que la prise de folates au long cours pourrait diminuer de près de 20 % le risque d'accident vasculaire cérébral.
Les folates étant un facteur de croissance universel, plusieurs drogues ont été conçues pour interférer avec son métabolisme :
Il faut savoir que l'administration d'un excès d'acide folique chez un malade qui est carencé en vitamine B12 peut aggraver sérieusement les symptômes de carence en B12, et notamment les dégâts neurologiques.