En 2008, le parcours complet de la ligne demande seulement huit minutes. Le premier départ a lieu à 5 h 31 de Pré-Saint-Gervais et à 5 h 44 de Louis Blanc. Le dernier départ a lieu à 0 h 47 de Place des Fêtes et à 1 h 07 de Louis Blanc mais il est fixé à 1 h 52 de Place des Fêtes et à 2 h 07 de Louis Blanc les nuits des vendredis aux samedis, des samedis aux dimanches et des veilles de fête aux jours de fête.
L'intervalle moyen entre les rames est de quatre à cinq minutes en journée et de sept à neuf minutes en extrême soirée. Le dimanche matin, l’intervalle est de sept minutes trente secondes et de dix minutes les nuits des vendredis aux samedis, des samedis aux dimanches et des veilles de fête aux jours de fête après 1 h 15, ce qui en fait la ligne la moins bien desservie du réseau parisien.
Équipée de rames Sprague jusqu'en 1981, la ligne 7 bis reçoit ensuite des MF 67. La ligne est la seule du réseau équipée de neuf rames de type MF 88 entre le 24 janvier 1994 et le 30 décembre 1994. La première rame de ce type a été présentée à la presse en 1992 dans la station fantôme Haxo.
Cependant, ces rames nouvelles et expérimentales dérivées du Boa souffrent de nombreux problèmes de fiabilité, et elles pourraient être remplacées à terme par des rames MF 67, plus anciennes mais moins coûteuses à entretenir, en provenance de la ligne 2, qui reçoit depuis 2008 de nouvelles rames flambant neuves, les MF 2000. Aucune caisse de MF 88 ne devrait être conservée.
On distingue deux catégories de personnel : les agents en station et les agents de conduite. Les agents de station ont pour mission de tenir la caisse, d'assurer le contrôle des voyageurs ainsi que la gestion des lieux, vérification des installations ou autres à définir selon les besoins du service. Quelques agents sont par ailleurs détachés pour la durée du service afin d'assurer les relèves de caisses. Les conducteurs assurent la marche des rames. Le service est assuré sur trois roulements de travail (jour, mixte, nuit).
La tarification de la ligne est identique à celle en vigueur sur tout le reste du réseau et est accessible avec les mêmes abonnements. Un ticket t+ permet un trajet simple quelle que soit la distance avec une ou plusieurs correspondances possibles avec les autres lignes de métro ainsi que le RER, mais uniquement dans Paris intra-muros pour ce dernier.
Le financement du fonctionnement de la ligne (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par la RATP. Cependant, les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, le Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF), présidé depuis 2005 par le président du Conseil régional d'Île-de-France et composé d'élus locaux. Il définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services. L'équilibre financier du fonctionnement est assuré par une dotation globale annuelle aux transporteurs de la région grâce au versement transport payé par les entreprises et aux contributions des collectivités publiques.
Le trafic de la ligne 7 bis est inclus dans les statistiques de la ligne 7.
Année | 1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 |
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Nombre de voyageurs | 120,8 | 118,0 | 116,4 | 102,0 | 109,4 | 111,4 | 115,0 | 115,6 | 118,4 | 120,7 | 119,8 | 117,3 | 120,5 |
En 1998, le trafic annuel de la seule ligne 7 bis se monte à 3 889 114 voyageurs. À titre de comparaison, la ligne 1 réalise ce même chiffre en huit jours de semaine. Le trafic quotidien atteint 15 055 voyageurs en moyenne chaque jour ouvrable, 8 214 le samedi et 5 205 le dimanche, ce qui en fait la seconde ligne la moins fréquentée du réseau après la ligne 3 bis. En 2003, le trafic annuel diminue légèrement pour atteindre 3 561 582 voyageurs, avec un trafic quotidien de 13 953 voyageurs en moyenne chaque jour ouvrable, 7 739 le samedi et 5 370 le dimanche.