Abbaye de Mortemer - Définition
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Légendes de Mortemer
L'abbaye de Mortemer est dite hantée par Mathilde l'Emperesse surnommée la Dame Blanche, grand-mère du très célèbre Richard Cœur de Lion. Ou encore par les 4 derniers moines assassinés sous la Révolution française.
La plupart des tableaux et dessins représentant les légendes de l'abbaye (La Dame Blanche, la Garrache, ...) sont de Jacques de Larocque-Latour.
Galerie
Statue en bois d'un prêtre en cours d'exorcisme | 
La grande nef | 
Le colombier situé dans le parc | 
Le grand logis |
Article connexe
- Henri Ier Beauclerc
- Mathilde l'Emperesse
- Lisors
- Famille Mortimer
- Lyons-la-Forêt
Notes et références
- Notice no PA00099469, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Jean-Baptiste Vincent, L'abbaye de Mortemer (Eure), Implantation et architecture in Dossiers de l'archéologie n°340 / Juillet - Août 2010. p. 26.
- J-B Vincent, Op. cité. p. 31.
- J-B Vincent, Op. cité p. 31.
- Guides bleus et Paris-Normandie, Normandie, éditions Hachette, 1994.
- Site Sixième sens
Liens externes
- (fr) Site officiel
- Vidéo sur l'abbaye (1993)
Description
- L'église abbatiale (en ruine), située au nord du cloître, était très vaste (87 x 42m) et avait été érigée en plusieurs étapes qui sont plus ou moins connues. Des fouilles en ont dégagé les substructions. La nef composée d'un vaisseau central et de deux bas-côtés sur 8 travées, ainsi qu'une partie du transept ont été construites vers 1154 - 1163 sous l'abbatiat d'Étienne. Le chœur avait sept chapelles rayonnantes desservies par un déambulatoire en style gothique datables des abbatiats de Richard et de Guillaume (1174 - 1205). Par contre, l'ornementation, comme dans tout monastère cistercien, était très sobre : les chapiteaux par exemple étaient simplement décorés de feuilles d'eau. Au sud, près de la porte donnant sur le cloître, on peut voir un enfeu du XIIe siècle.
- Le cloître est réduit à sa galerie nord en brique et calcaire d'époque tardive, XVIIIe siècle. Les trois galeries du cloître construites sous l'abbé Étienne n'ont laissé comme seule trace qu'un corbeau sur la façade de l'aile des moines. Il est néanmoins probable que le cloître originel se composait d'un stylobate en pierre avec charpente voûtée lambrissée. Il mesure 39 m de côté avec des galeries de 5 m de large environ.
- Le dortoir, situé dans la prolongement du transept sud de l'église et également ruiné, ne conserve qu'une petite salle voûtée, la sacristie et son mur ouest. La salle capitulaire se situait au même niveau que la sacristie et on note encore ses trois baies. Au-dessus se trouvait le grand dortoir, d'où le nom de l'ensemble.
- Le cellier, à l'extrémité sud, était peut-être originellement une salle de travail de l'abbaye. Il est voûté en plein-cintre
- Le colombier est en calcaire et a été remanié au XVIIe siècle, cependant il conserve des maçonneries du XIIe siècle. C'est un témoin du privilège droit de Colombier du clergé et de la noblesse normande dans l'ancienne coutume de Normandie.
- La porterie est construite selon le mode usuel: un passage charretier et un passage piéton qui sont voûtés et reposent sur des arcades à impostes moulurées du XIIe siècle. Le frère portier était comme ailleurs le moine le plus important de l'abbaye après le père abbé.
- Les bâtiments de la ferme entourent la porterie.
- Le grand logis est une bâtisse du XVIIe siècle, où se trouve le musée de l'abbaye.
