Apparu plus récemment (plus de 100 millions d'années), ce groupe d'arbres est considéré comme plus évolué. Dans leur mode de sexualité, les angiospermes ont développé une stratégie différente et plus économique en pollen, donc en énergie. Une co-évolution avec les insectes permet une pollinisation plus raisonnée.
Les plantes protègent les ovules par des membranes, l'ensemble formant le fruit. Celui-ci peut être une baie, une drupe, un akène…
Communément, ces arbres sont appelés les feuillus.
Ce groupe est en pleine expansion au sens de l'évolution.
On a donc vu se succéder d'abord les conifères comme le pin, puis les premiers feuillus colonisateurs comme le bouleau suivi du noisetier, de l'aulne, du frêne et du chêne qui devient l'espèce dominante en plaine alors que l'épicéa triomphe en montagne.
A partir de 2000 ans avant JC, la température baisse à nouveau. Le hêtre qui a besoin de moins de chaleur que le chêne devient alors le feuillu dominant. En montagne, le sapin, le mélèze et le pin cembro rejoignent l'épicéa.
L'arbre procure des matières premières pour un grand nombre d'industries (papetière, seconde transformation du bois, chimique…) ; il joue un rôle économique important.
Voici quelques exemples de son exploitation :
En outre, de nombreuses espèces sont utilisées en phytothérapie.
Certaines espèces d'arbres comme le moringa oleifera, le margousier ou le moabi cumulent de nombreux avantages économiques et culturels ; ils sont actuellement étudiés pour être produits à grande échelle.