Les chiffres du tableau sont exprimés en hectares couverts par tonne de produit toxique répandue à densité uniforme sur des objectifs matériels ou des personnels sans protection.
Par exemple, par une journée chaude et un temps couvert, 5 kg de Sarin par hectare, mettraient hors de combat 50 % des personnels supposés sans masque (attaque surprise).
Type de gaz | Effets de contamination sur les matériel et le terrain | Effets directs de mise hors de combat des personnel |
---|---|---|
Gaz moutarde (Ypérite-Lewisite) | 5 ha/t | 30 ha/t |
Tabun (GA américain) | 7 ha/t | 50 ha/t |
Sarin (GB américain) et Soman (GD américain) | fugace | 200 ha/t |
gaz VX, VR 65 (soviétique), SOMAN épaissi | 25 ha/t | 25 ha/t |
Il existe de nombreux produits toxiques pouvant être employés comme armes. Ils sont classés dans divers types, en fonction de leur mode d'action. On distingue ainsi les vésicants, les suffocants, les plus dangereux étant les neurotoxiques. Ces produits se présentent généralement sous forme de gaz ou d'aérosols largués dans des bombes ou pulvérisés par des avions spécialement équipés.
Remarque:
On évoque depuis les années 1990 des recherches sur une arme chimique capable de dissoudre les caoutchoucs, naturel et synthétique. La destruction des pneus, des joints et des durits entraînerait la paralysie d’une armée. En 1914-1918, l'ypérite était déjà capable de passer au travers du caoutchouc naturel (latex).
Dans la même logique, des agents aptes à dégrader le cuivre ou le silicium auraient des effets similaires en détruisant les systèmes de communications.
On a aussi évoqué les armes phéromoniques ; un laboratoire de l'US Air Force avait demandé un financement en 1994 pour une arme capable de plonger les troupes visées dans un véritable état de transe sexuelle, celui-ci a été refusé par le Département de la Défense.
Pour se protéger des agents chimiques, il n'existe que trois types de parades :