Réseau de bus Apolo7 - Définition

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Exploitation

Exploitant

Société des Transports
du Bassin Chellois
Création 1997
Dates clés 2000 • 2005 • 2007
Siège social France Chelles (France)
Activité(s) Transport public de voyageurs (bus)
Produit(s) Réseau de bus Apolo7
Société mère RATPTransdev
Effectif Environ 70 salariés
Site Web http://www.stbc-transdev.fr/entreprise_accueil.php

La Société des Transports du Bassin Chellois (STBC) est une société de transport de voyageurs, créée en 1997. Elle gère le réseau de bus Apolo7 depuis sa création. Comme l'était la Société des Transports Urbains Chellois, son prédécesseur, la STBC est une filiale du groupe Transdev, qui la détient à 85 %. Elle est aussi détenue à 15 % par la RATP, parce qu'il y eut un partenariat entre les deux entreprises qui avait pour but de « mettre en place un service de qualité » après les déboires de son prédécesseur et de le gérer au quotidien. De plus, elle est liée par convention (contrat d'exploitation) avec le Syndicat Intercommunal des Transports du Bassin Chellois et des Communes Environnantes depuis sa création.

Histoire

  • 1996 : Projet de création de la STBC

Sous le regard attentif du Syndicat des transports parisiens (STP) et à l'initiative du maire de Chelles et des maires du bassin de transport, Transdev et la RATP mirent en place un partenariat bipartite, afin de remettre de l'ordre dans les transports en commun et permettre le développement du réseau TUC (Transports Urbains Chellois) en améliorant la qualité. D'un côté, Chelles et les communes voisines s'organisèrent par l'intermédiaire d'une structure intercommunale : le Syndicat Intercommunal des Transports du Bassin Chellois et des Communes Environnantes (SITBCCE), déléguant ainsi (et encore aujourd'hui d'ailleurs) leurs compétences en matière de transport public. De l'autre, la RATP et Transdev constituent une société commune que sera appelée la Société des Transports du Bassin Chellois. La création fut effective au début de l'année 1997.

  • Premier trimestre 1997 : Création effective de la Société des Transports du Bassin Chellois

À sa création, sa mission, qui était d'ores et déjà définie par le protocole d'accord, était d'assurer les relations avec la structure intercommunale (le SITBCCE) et le Syndicat des transports parisiens, organiser et développer le réseau, définir le service et en contrôler la bonne exécution (celle-ci fut attribuée à la RATP et aux TUC), collecter des financements et rétribuer les transporteurs pour les prestations qui leur seront confiées.

  • Septembre 1997 : Création du réseau Apolo7
  • Septembre 2000 : Création de la ligne CIF/STBC 13
  • 28 février 2005 : Restructuration lourde du réseau Apolo7
  • Septembre 2007 : Création d'Apolo+

Présentation

Bureaux de la STBC en octobre 2007

La STBC est la société exploitante du réseau « Apolo7 », important réseau du bassin de transport (80 000 habitants et 7 communes) assurant 80 % des mobilités à l'intérieur du bassin.

Elle est placée, comme il a été dit précédemment, sous l’égide du Syndicat Intercommunal des Transports du Bassin Chellois et des Communes Environnantes (SITBCCE) qui regroupe les sept communes qu’elle dessert, pour l'organisation de l'offre transport du réseau Apolo7, avec laquelle, un contrat d'exploitation les réunit. La STBC est, aussi, soutenue par la Communauté d'agglomération Marne et Chantereine.

La STBC se caractérise par :

  • un effectif d'une soixante-dizaine de salariés dont 65 conducteurs ;
  • un parc de 38 autobus ;
  • deux véhicules de transports à la demande « Apolo+ ».
Gare Routière de Chelles

Missions. La STBC a pour missions :

  • d'assurer l'exploitation du réseau Apolo7 ;
  • d'assurer l'exploitation du service de transport à la demande « Apolo+ » ;
  • d'assurer l’exploitation de la ligne 13 en pool avec les Courriers d’Ile-de-France (CIF) ;
  • de gérer la gare routière de Chelles (accueil clients Rézoplus, où sont disponibles les horaires des lignes Apolo7 mais aussi des autres lignes desservant la gare, en partenariat avec le Syndicat des transports d'Île-de-France, gestion des départs des bus aux heures de pointe, gestion du site), inaugurée le vendredi 22 septembre 2000.

Actions de prévention. Depuis 2003, des conducteurs volontaires interviennent dans les établissements scolaires auprès de l'ensemble des classes de sixième.
La STBC effectue des actions de prévention réalisées par le biais de ses conducteurs afin de :

  • créer un lien entre les conducteurs et les élèves ;
  • apprendre à utiliser les transports, pour faire évoluer les comportements ;
  • faire baisser les actes de vandalisme sur le réseau Apolo7.

Ainsi, à la STBC, la prévention peut être caractérisée par :

  • six agents volontaires pour conduire des actions de prévention auprès des jeunes ;
  • cinq établissements scolaires impliqués dans les actions de prévention (trois à Chelles, un à Vaires et un à Courtry) ;
  • 30 classes soit 750 élèves sensibilisés tous les ans ;
  • 250 heures de prévention par menés par les conducteurs.

Gestion des horaires. La STBC est chargée de créer et modifier les horaires de passage des bus du réseau Apolo7 en accord avec le Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF) et les collectivités locales, c'est-à-dire des 7 villes desservies par le réseau : Chelles, Vaires-sur-Marne, Courtry, Brou-sur-Chantereine, Claye-Souilly, Le Pin et Villevaudé.

De plus, sur le réseau Apolo7, à certaines périodes de l'année, le gestionnaire de mouvement opère des modifications des horaires en fonction des horaires des trains de la ligne Paris - Meaux, si nécessaire. Ainsi, la STBC s'assure que les horaires des bus permettent de prendre le train ; c'est la raison pour laquelle les horaires sont modifiés à chaque nouveau Service Annuel SNCF : au mois de décembre ainsi qu'aux mois de juillet et de septembre, si des changements interviennent.

Cette organisation permet de laisser suffisamment de temps aux voyageurs pour rejoindre la gare et inversement. Par conséquent, au cas où le train est en retard, le gestionnaire de mouvement demande au conducteur de retarder le départ du bus. Cette gestion est assurée, toute l'année, pour les correspondances avec les trains de 7 h 00 à 9 h 00 et 16 h 30 à 19 h 30, du lundi au vendredi.

Il semblerait que ce service ne soit plus assurée actuellement.

La Réappropriation de l'Espace Bus. Le 5 mai 2008 marqua le début de la mise en place de la montée par l'avant et de la validation systématique sur le réseau à travers l'opération La Réappropriation de l'Espace Bus. L'ensemble des lignes applique ces nouvelles règles depuis le lundi 19 mai 2008. Le bon sens, c'est de monter par l'avant, où se situent les valideurs de titres de transports, et de descendre par la porte arrière ou par la porte centrale dans les bus articulés. Cette mesure permet d'éviter les bousculades et par conséquent d'améliorer les conditions de transport tout en préservant l'économie des transports urbains, car les transporteurs comme la STBC sont désormais rémunérés sur la base des enregistrements des valideurs ; tout usager qui ne valide pas son titre de transport représente un manque à gagner pour l'opérateur. L'instauration de la validation systématique permet au réseau de suivre le nombre de voyageurs circulant sur ses lignes et, par conséquent, d'ajuster au mieux le nombre de véhicules aux besoins. Toutefois, en pratique, notamment sur les rotations scolaires, ce principe est difficilement respecté à cause de l'affluence.

Apolo+

Véhicule Apolo+

Pour répondre mieux aux besoins de déplacement en dehors des heures traditionnelles notamment le soir et le week-end, un nouveau service, financé par la région via la STIF, complémentaire du réseau Apolo7 a été crée. Il fonctionne en soirée du lundi au samedi de 20 à 23 heures et les dimanches et fêtes de 7 h 30 à 22 heures.

La demande ne peut être acceptée que si la course ne peut être satisfaire par le réseau Apolo7 ou toute autre ligne régulière du bassin ( RATP 113, Veolia TRA 100 602 613 645, CIF/STBC 13 , Seine et Marne express 19).

Deux véhicules de 9 places, équipés chacun d'une place pour les personnes à mobilité réduite, sont dédiés à ce nouveau service. Pour pouvoir bénéficier de ce service, il faut au préalable s'abonner gratuitement et réserver la course auprès de Rézoplus Espace transport à la gare routière de Chelles.

Les détenteurs d'un titre de transport peuvent se déplacer à l'intérieur du Bassin Chellois, c’est-à-dire que « Apolo+ » dessert les communes de Marne et Chantereine, mais aussi Le Pin, Villevaudé et Claye-Souilly. Ce service permet aussi d'atteindre les gares de Chelles - Gournay et de Vaires - Torcy. La tarification appliquée est la tarification francilienne, ce qui permet de ne pas pénaliser les détenteurs d’un abonnement.

Ce service, avant tout expérimental, subit une période d'essai de deux ans. Cette période permettra de pouvoir élaborer le service définitif. Ce service devra être suffisamment souple pour pouvoir s’adapter aux besoins réels.

Depuis l'été 2008 , « Apolo+ », est un service bénéficiant du soutien financier du Conseil général de Seine-et-Marne. À ce titre, et de même que l'ensemble des services de transport à la demande aidés par le Département, une charte graphique spécifique a été créée et habille les deux minibus de ce service. « Apolo+ » est devenu orange mais est resté le même.

De plus, si lors de sa mise en œuvre, il n'était pas prévu de fonctionnement estival du service « Apolo+ », son maintien en juillet et août est vite apparu comme une évidence en raison de la diminution importante de l'offre de transport durant cette période de l'année. C'est pourquoi, « Apolo+ » fonctionne 364 jours sur 365 : seul le 1er mai reste, à l'instar de la ligne A du réseau Apolo7, le jour où aucun service n'est assuré.

Matériel roulant

Citaro aux couleurs du réseau.

Aujourd'hui, le parc roulant du réseau est composé de trente-huit véhicules et de deux dédiés à Apolo+, le service de transport à la demande. Quand le parc était encore constitué de trente-sept véhicules, il y avait vingt-six bus standards et onze articulés.

Sur le réseau Apolo7, on peut trouver des Mercedes-Benz O405 entre autres, mais en majorité des Citaros standards et des Citaros G (articulés) parce qu'après la tranche de renouvellement du parc qui dura jusqu'en 2000, une nouvelle débuta en 2002 et est toujours en cours. Elle consiste en un remplacement des bus présents, souvent d'occasion, par des véhicules neufs au rythme de cinq par an par des nouveaux bus de type Citaro. Ils ont pour particularité d'être climatisés, respectueux de l’environnement en répondant aux normes Euro 4 (Euro 5 pour les véhicules livrés depuis 2007), dotés de filtre à particules, équipement qui réduit, à la limite du mesurable, les rejets de carbone et d’hydrocarbure dans l’atmosphère, ainsi que de palettes escamotables pour pouvoir, à leur bord, accueillir les personnes à mobilité réduite. Ce renouvellement devrait se terminer en 2010/2011, date à laquelle il faudra songer à remplacer les premiers bus achetés en 2002 qui auront huit ou neuf ans d'âge (selon les normes de qualité STIF, l'âge moyen de la flotte de bus ne doit pas dépasser sept ans).

Comme la grande enquête diligentée en 2006 l'avait révélé, les usagers aspiraient à se sentir en sécurité dans les transports en commun. C'est pourquoi, depuis la rentrée 2007, les bus d'Apolo7 sont équipés de caméras de surveillance, bien que les opérations de prévention auprès des collégiens portent leurs fruits réduisant ainsi nettement les actes de malveillance (dégradations, vandalisme) sur les lignes. Dans les bus simples, les caméras sont au nombre de trois et le chauffeur dispose d’un écran de contrôle ; dans les bus articulés, elles sont au nombre de quatre. Ils disposent aussi d'un système de géolocalisation qui permet d’intervenir très rapidement en cas de problème.

Ces deux systèmes ont un rôle préventif et dissuasif. Ils viennent compléter le dispositif existant qui comprend la présence d’agents de médiation, les actions de prévention menées auprès des scolaires et la fréquence des opérations de contrôle des titres de transport, mesures qui permettent de rassurer conducteurs et voyageurs.

Dépôts

Dépôt Sernam situé à Chelles (garage uniquement des articulés) en 2007.

En 2007, les trente-huit véhicules du réseau étaient remisés dans deux dépôts : les bus articulés dans le parking de l'ancien Sernam, les bus standards dans les entrepôts jouxtant les bureaux de la société exploitante (STBC).

Tarification et financement

La tarification des lignes est désormais identique sur tous les réseaux de bus franciliens et accessibles avec les mêmes abonnements. Un ticket t+ permet un trajet simple quelle que soit la distance avec une ou plusieurs correspondances possibles avec les lignes de bus et de tramway pendant une durée maximale de 1 h 30 entre la première et dernière validation, mais pas avec le métro ou le RER.

Le financement du fonctionnement du réseau (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par le SITBCCE et la Communauté d'agglomération de Marne et Chantereine. Cependant, les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, le STIF, présidé depuis 2005 par le président du Conseil régional d'Île-de-France et composé d'élus locaux. Il définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services. L'équilibre financier du fonctionnement est assuré par une dotation globale annuelle aux transporteurs de la région grâce au versement transport payé par les entreprises et aux contributions des collectivités publiques.

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