Réseau de bus Apolo7 | |
Situation | Île-de-France |
---|---|
Type | Autobus |
Entrée en service | Septembre 1997 |
Longueur du réseau | * |
Lignes | 5 + 1 exploitée en pool |
Arrêts | environ 250 |
Véhicules | près de 40 |
Fréquentation | 16 000 voyages/jour |
Propriétaire | SITBCCE |
Exploitant | STBC (Transdev • RATP) |
Lignes du réseau | * Apolo7 A B C D E * Ligne 13 exploitée en pool |
Réseaux connexes | Autobus d'Île-de-France : Réseau RATP Réseau Noctilien Réseau Optile Réseau T Zen |
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Le réseau de bus Apolo7 (Apolo7) a été créé en septembre 1997 à l’issue de la restructuration du réseau des Transports Urbains Chellois et est géré, aujourd'hui, par la Société des Transports du Bassin Chellois, société appartenant à la fois à Transdev et à la RATP.
À la fin des années 1930, deux services d'autobus privés relient, à l'intérieur de Chelles, la gare aux quartiers éloignés : « l'autobus des Coudreaux et l'autobus du Pin ».
Après la Seconde Guerre mondiale, Chelles se préoccupe des transports entre le centre-ville et les quartiers périphériques. La « Société des transports urbains chellois » (TUC) exploite alors cinq lignes d'autobus, reliant la mairie à la gare du Chénay-Gagny, à la Noue-Brossard, aux Pissottes, à Bel-Air, à la Madeleine, aux Coudreaux, au Rêve, à la Chantereine, et à la Villeneuve.
Le réseau des TUC se développa ensuite durant un peu moins d'une trentaine d'années, suivant le développement de la ville (création des zones industrielles de la Tuilerie et de la Trentaine) et l'accroissement démographique.
Dégradation de la situation
Mais c'est à partir de 1993 que la situation commença à se dégrader : la Société des Transports Urbains Chellois était devenue déficitaire. Cette situation s'est conjuguée, au fil des mois, avec une détérioration du climat social au sein de l'entreprise.
Le déficit financier des TUC se traduisit précisément par une détérioration de la qualité des véhicules. Les années ont passé et la majorité des cars a atteint la limite d'âge (plus de dix années) alors que la moyenne autorisée est de sept années. Même très bien entretenus, les cars subissaient des pannes qui provoquaient des retards et le mécontentement des utilisateurs. Ces véhicules ne présentaient plus les garanties de confort, ni de sécurité optimale. De plus, trois véhicules manquaient pour assurer la desserte des lignes existantes. Ce fut l'origine principale de la multiplication des conflits sociaux.
Le conflit social de fin 1996 sonna la fin de la crise : le personnel faisait grève pour obtenir du matériel plus récent, en plus d'un juste salaire. Au terme d'un long bras de fer (plus de trois semaines de conflit), la situation commença à s'améliorer : plusieurs véhicules d'occasion furent achetés. Ils étaient certes d'occasion, mais le renouvellement du parc était en cours à la satisfaction générale. Les revendications salariales furent également entendues et le travail reprit progressivement le 6 novembre 1996.
De plus, les arrêts n'étaient pas ou très mal matérialisés, les dessertes de certains quartiers étaient très mal assurées et les horaires peu ou pas respectés. Les quelque quatre mille lycéens de la cité scolaire (Lycée Gaston Bachelard et Louis Lumière) de l'époque étaient souvent contraints de faire de l'auto-stop.
État du réseau à la veille de sa restructuration
À la veille de la mise en service du réseau rénové, ce dernier était composé de neuf lignes :
Lignes TUC de 1 à 5 | Lignes TUC de 6 à 9 | ||
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061-001 | Circulaire faisant la boucle du quartier des Abbesses au départ de la Gare de Chelles | 061-006 | Circulaire faisant Gare de Chelles, Mont Chalâts, Chantereine, Rond Point des Sciences, Chemin de la Guette, Rue du Tir, Centre-Ville de Chelles |
061-002 | Gare de Chelles ↔ Chelles Rond-Point des Sciences via Quatre Routes | 061-007 | Chelles Gare Routière RER ↔ Chelles Centre Commercial Chelles 2 via Mont-Châlats |
061-003 | Gare de Chelles ↔ Chelles Madeleine ↔ Chelles Rond-Point des Sciences | 061-0013A | Chelles Gare Routière RER ↔ Courtry via Rue du Tir |
061-004 | Chelles Gare Routière RER ↔ Chelles Centre Commercial Chelles 2 ↔ Chelles Place Henrion | 061-0013B | Chelles Gare Routière RER ↔ Claye-Souilly Mairie via Le Pin et Villevaudé |
061-005 | Chelles Gare Routière RER ↔ Chelles Grande Prairie ↔ Chelles La Trentaine ↔ Vaires-sur-Marne Paul Algis ↔ Vaires Gare SNCF |
"Aux grands maux, les grands remèdes"
Pour arriver à la fin du conflit de trois semaines, d'âpres négociations ont été menées tant du côté des chauffeurs en grève que de la ville de Chelles, de la société Transdev, dont dépendait les TUC, et de la RATP pour aboutir le 14 novembre 1996, à un protocole d'accord entre tous les partenaires.
Sous le regard attentif du Syndicat des transports parisiens (STP) et à l'initiative de la Ville et des maires du bassin de transport, Transdev et la RATP mirent en place un partenariat bipartite, afin de remettre de l'ordre dans les transports en commun et permettre le développement du réseau TUC en améliorant la qualité. D'un côté, Chelles et les communes voisines s'organisèrent par l'intermédiaire d'une structure intercommunale, le Syndicat Intercommunal des Transports du Bassin Chellois et des Communes Environnantes (SITBCCE), déléguant ainsi (et encore aujourd'hui, d'ailleurs) leurs compétences en matière de transport public. De l'autre côté, la RATP et Transdev constituent une société commune que sera appelée la Société des Transports du Bassin Chellois.
Sans ces accords et la mise en place du syndicat intercommunal, qui doit obtenir une aide financière de la région, du département et du Syndicat des transports parisiens (STP), la situation aurait perduré ou, pire encore, la Ville de Chelles aurait pu se trouver dépourvue de tout mode de transports en commun. En effet, les TUC étaient en grande difficulté financière, proches de la faillite, et le règlement imposé par le STP ne permettait pas un rachat pour et simple des lignes existantes. Dans tous les cas, les Transports Urbains Chellois restaient propriétaires de leur réseau même s'ils décidaient de cesser son exploitation.
Fin 1996, un pré-calendrier d'exécution fut établi : constitution du syndicat intercommunal, réalisation des études et concertation afin de déterminer le projet le plus adapté à la situation, création de la société d'exploitation (STBC) au cours du premier trimestre 1997, adoption du nouveau réseau par le syndicat (SITBCCE) et le STP au plus tard le 30 juin 1997 pour une mise en application à la rentrée scolaire suivante.
Le nouveau réseau issu de la restructuration des Transports Urbains Chellois sera appelé Apolo7. Ce nom a été trouvé en 1997, à l’occasion d’un concours organisé dans une école de Chelles.
C'est au début du mois de septembre 1997 que les Transports Urbains Chellois, après plus de trente ans d'existence, laissèrent place au tout nouveau réseau Apolo7 : les onze lignes TUC numérotées furent remplacées par les lignes A, B, C, D, E et F du nouveau réseau Apolo7. Si les cinq premières concernant Chelles, elles suffisent à assurer la couverture de la ville mais avec une offre inférieure de 15 %.
Ce tout nouveau réseau fut élaboré en peu de temps : neuf mois seulement au lieu des deux années qu'exige normalement ce type de restructuration, ce qui occasionna quelques dysfonctionnements. Mais l'urgence de la restructuration excusa le mauvais départ et des ajustements furent rapidement effectués. Ainsi, la signature de la convention définitive n'est intervenue que le 3 septembre 1997. De plus, les changements furent très importants : outre la modification des habitudes des usagers, la simplification du nombre des lignes fit beaucoup de mécontents, même s'il n'y eut aucune suppression pure et simple de desserte.
Par exemple, pour le même trajet, direct auparavant, le voyageur a dû subir une correspondance. L'exemple type était le « Spécial scolaire des Arcades », même s'il ne touchait que vingt-cinq des mille huit cents cartes scolaires distribuées, qui se traduisit par son intégration dans la nouvelle ligne C, le trajet direct devenant alors un peu plus tortueux avec, par conséquent, un allongement du temps de transport, limité toutefois à dix minutes.
Mais, aux Coudreaux, les habitants se plaignent des suppressions de lignes et de l'allongement de la durée du trajet entre les Coudreaux et le centre-ville chellois qui atteint aujourd'hui trente-cinq minutes. Les habitants se plaignaient des bus souvent bondés ; les personnes âgées du quartier devaient prendre l'habitude de parcourir une distance plus importante pour rejoindre l'arrêt le plus proche de leur domicile. Ces dysfonctionnements existaient également à Chantereine et au Mont-Chalâts. Ces inconvénients, indubitablement gênants, ont été toutefois contrebalancés par une amélioration du service proposé.
Ce nouveau réseau s'est accompagné de la poursuite du renouvellement d'un tiers du parc roulant issu des Transports Urbains Chellois, de l'aménagement des points d'arrêts (installations de poteaux de signalisation), de l'information aux usagers qui se développa progressivement et de l'adaptation de certains horaires.
Le nouveau réseau nommé Apolo7 fut mis en service en Septembre 1997. Il était alors composé de six lignes :
Ligne | Anciennement | Dessertes principales |
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Ligne A | TUC 061-001/006 | Chelles Gare Routière RER ↔ Chelles Cité Scolaire ↔ Chelles Rond-Point des Sciences |
Ligne B | TUC 061-0013A | Chelles Gare Routière RER ↔ Courtry Lamartine ↔ Chelles Gare Routière RER |
Ligne C | TUC 061-004 | Chelles Gare Routière RER ↔ Chelles Centre Commercial Chelles 2 ↔ Chelles Place Henrion |
Ligne D | TUC 061-005 | Chelles Gare Routière RER ↔ Chelles Grande Prairie ↔ Chelles La Trentaine ↔ Vaires-sur-Marne Paul Algis ↔ Vaires Gare SNCF |
Ligne E | TUC 061-0013B | Chelles Gare Routière RER ↔ Claye-Souilly Mairie |
Ligne F | Ligne TUC/Europe Autocar | Vaires Gare SNCF > Brou-sur-Chantereine Clinique > Brou-sur-Chantereine Jean Jaurès > Vaires Gare SNCF |
Particularités du réseau.
À Chelles), le quartier de Chantereine était desservi par deux lignes : la ligne A passait par la Place des Fêtes, c'est-à-dire par l'est du quartier alors que la ligne C passait par l'ouest. D'ailleurs, aujourd'hui, l'itinéraire est réutilisé par la ligne A version 2005.
En 1998, le réseau Apolo7 effectuait 2,8 millions de voyages par an.
De plus, jusqu'en septembre 1999, tous les lignes desservaient le centre-ville chellois à travers une boucle centrée sur le parc du souvenir. À cet époque, l'arrêt « Mairie » des bus allant à la gare était observé à l'emplacement actuel du poteau TVF au bout de la rue René Sallé. D'ailleurs, ce poteau est du même type que celui utilisée par les lignes du temps des TUC. Les bus prenaient la rue Louis Eterlet et l'avenue de la Résistance où des arrêts « Poste » et « Marché » étaient observés. Ils tournaient à gauche sur le boulevard Chilpéric où se trouvait l'ancienne gare routière : elle était très petite. La suite du circuit est le même que celui utilisé actuellement. Mais c'est après la mise en place de nouveaux plans de circulation et de stationnement destinés à fluidifier le trafic et privilégier les transports en commun que cette configuration évolua. C'est depuis lors que sur les rues Adolphe Besson et le boulevard Chilpéric, il existe des voies en site propre.
Premier bilan trois ans après
Après trois années de fonctionnement, un premier bilan fut effectué : Pierre Becquart, alors directeur de la société exploitante du réseau, expliqua qu'à la création de cette dernière, il fallait adapter l'offre à la demande des usagers, mettre en cohérence les horaires des bus avec ceux de la SNCF. Un travail d'ajustement des passages des bus avec les établissements scolaires, afin de faire correspondre aux heures principales d'entrée et de sortie des élèves des collèges et des lycées, fut effectué. Le réseau a été simplifié avec, en plus, un renouvellement du parc de véhicules. En 2000, la flotte était composée d'une trentaine de bus (38 aujourd'hui). De plus, de véritables arrêts de bus clairement identifiés ont été créés, et la nouvelle gare routière vient d'être livrée.
En 2000, 95 % des usagers empruntent les transports en commun aux heures de pointe et à cette période la journée, les trente véhicules dont la STBC disposait, étaient engagés sur le réseau. Quotidiennement, ce furent environ 10 000 voyageurs qui étaient transportés.
En septembre 2000, une nouvelle ligne de bus est créée pour relier le bassin chellois aux villes de Villeparisis et de Mitry-Mory, rendant ainsi la desserte, anciennement assurée uniquement à des fins scolaires, régulière (Desserte des lycées chellois pour les élèves habitant dans ces villes). Cette nouvelle ligne numérotée 13 sera exploitée par la STBC, exploitant du réseau Apolo7, en pool avec le réseau de bus CIF.
Poursuite des efforts
Après avoir effectué un grand renouvellement du parc, un second a débuté en 2002 afin de renouveler le matériel roulant à raison de trois ou quatre véhicules par an. Les nouveaux bus mis en service sont désormais dotés de filtres à particules et de palettes escamotables pour l'accueil à leur bord de personnes à mobilité réduite.
Après la restructuration créatrice du réseau Apolo7 de 1997 qui devait optimiser l'offre de transport existante, une seconde restructuration eut lieu le 28 février 2005 afin de s'adapter aux besoins des usagers qui ont évolué en huit ans. De plus, il y avait 4 millions de voyages par an en 2005, soit une augmentation de 40 % par rapport à 1998.
Ainsi, la restructuration du 28 février 2005 visait :
C'est pourquoi, il a fallu améliorer la desserte du centre commercial Chelles 2, désormais assurée par les lignes Apolo7 A C D alors que l'ancienne ligne C seule le desservait jusque là (Il est toujours desservi par les lignes RATP 113 211 depuis 1996). Les lycées chellois, autrefois desservis par la ligne Apolo7 A en permanence, sont désormais desservis en permanence par les lignes A, C, D. La ligne Apolo7 B ne les dessert qu'aux heures et périodes scolaires. La ligne Apolo7 E vint s'ajouter à partir du 4 juillet 2005, afin de pouvoir remplacer la ligne A, désormais déviée, mais sans avoir les fréquences qu'avait cette dernière et ainsi desservir systématiquement les lycées de Chelles.
Ce nouveau réseau dessert désormais tous les secteurs d'urbanisation avec deux cent cinquante points d'arrêt, soit un arrêt tous les quatre cents mètres en moyenne. Ils doivent être mis aux normes afin de pouvoir accueillir les personnes à mobilité réduite. Tous seront également dotés d'abris voyageurs, de bancs et d'une signalétique plus lisible. D'ailleurs, sur les deux cent cinquante arrêts, quatre-vingts avait déjà été traités à l'été 2005. Sur les deux cent cinquante points d'arrêt, quarante et un furent le fruit de la restructuration : ils furent implantés notamment dans le quartier de l'Aulnoy desservi désormais par les lignes Apolo7 A C. La nouvelle ligne C fait le lien entre les cliniques de Brou et de Chelles. La desserte de la nouvelle entrée indépendante du lycée Lumière (côté Chelles2) est effectuée depuis le 2 mai 2006 au nouvel arrêt Lumière.
Le nouveau réseau a été simplifié par rapport à celui de 1997 : la ligne F fusionna avec les nouvelles lignes Apolo7 C et Apolo7 D. Ainsi, le réseau est désormais composé de cinq lignes même si la ligne B n'a connu aucune modification liée à cette restructuration.
Les points forts des nouvelles lignes sont les suivants.
La fréquentation, d'après les derniers comptages de 2003 et ceux de novembre 2005, a augmenté de 10,4 %. La restructuration a favorisé la fréquentation même si les spécialistes s'accordaient à dire que le réseau donnait ses premiers signes de saturation notamment aux heures de pointe.
Afin de savoir ce que pensaient les usagers des évolutions du réseau Apolo7, une enquête fut réalisée auprès des habitants du bassin de transport qu'ils soient usagers ou non. Elle montre que globalement, les usagers sont satisfaits de l'offre de transport. Les usagers trouvent le réseau Apolo7 satisfaisant (note globale de 7,30 sur 10). Cependant, les usagers font part d'une fréquence insuffisante (39 % des usagers) de passage des bus ainsi qu'un manque à certains moments de la journée (25 %). Ils se plaignent aussi d'une offre de transport en semaine et en heure de pointe arrivant en limite de capacité, d'une insuffisante information et communication en cas de perturbation du réseau mais aussi en temps normal. Les non-usagers connaissent peu ou pas Apolo7.
Aux heures de pointe, il a été aussi affirmé que les bus Apolo7, et les transports en général, sont les moins confortables. Afin d'améliorer cette situation, il était évident qu'il fallait des moyens supplémentaires : recruter de nouveaux conducteurs et acheter des véhicules. Il a été aussi prévu que selon les prévisions de 2005, l'effort consenti devait être équilibré à l'horizon 2010, alors que cet équilibre fut déjà atteint en 2006, grâce aux recettes complémentaires auxquelles s'ajoutent toujours les engagements du SITBCCE et de Marne et Chantereine, ce qui permet de développer encore le transport public local.
Il était aussi proposé de créer un service de transport en commun à la demande afin d'apporter des réponses aux demandes concernant les tranches horaires marginales et les destinations non desservies : « Un supplément au supplément est en quelque sorte ». Le président du SITBCCE s'est d'ailleurs engagé, entre autres, à améliorer les conditions de transport en heure de pointe et à étendre progressivement l'offre de transport en journée, en soirée et le week-end.
La restructuration a apporté son lot d'ajustements :
En 2007, à l'occasion des dix ans du réseau, un nouveau bilan fut effectué : la fréquentation a progressé de 40 % et les usagers bénéficient désormais d'une offre augmentée de 25 % par rapport à 1997.
C'est dans ce climat positif, que les suggestions faites par les usagers à l'occasion de l'enquête de 2006 commencèrent à être prises en compte : cela se traduisit par une augmentation du nombre de rotations sur les lignes Apolo7 A B C E à partir de mars 2007 grâce à la réception de deux nouveaux bus et à la création de cinq emplois de conducteurs de bus. Sur les lignes Apolo7 A B C, ces deux nouveaux bus furent affectés principalement aux heures de pointe.
Désormais, sur ces quatre lignes, vingt-huit courses supplémentaires furent créées : vingt-et-une sur la ligne Apolo7 A entre 7 heures et 19 heures, ce qui se traduisit par un passage à trois bus par heure en moyenne en heure creuse et un passage toutes les dix minutes en moyenne aux heures de pointe dans le sens de la pointe, du lundi au vendredi. Les samedis, la fréquence de passage des bus a été doublé. La ligne Apolo7 B ne bénéficia que de cinq rotations supplémentaires aux heures de pointe du matin et du soir, la ligne Apolo7 C, seulement de deux aux heures de pointe du matin. La ligne Apolo7 E bénéficia, quant à elle, de quatre rotations supplémentaires, entre 10 heures et 16 heures, permettant aux habitants de Le Pin, Villevaudé et de Claye-Souilly de voir renforcée leur accessibilité au réseau ferroviaire de Paris-Est.
Forte de son succès, depuis 2007, la ligne Apolo7 D est maintenue en service durant la période estivale après avoir été prolongée jusqu’au hameau de Bordeaux, afin d’harmoniser les dessertes sur l’ensemble de la commune de Villevaudé notamment pour le public scolaire, depuis le 4 septembre 2006.
De plus, depuis septembre 2007, pour répondre mieux aux besoins de déplacement en dehors des heures traditionnelles, notamment le soir et le week-end, un nouveau service, financé par la région via la STIF, complémentaire du réseau Apolo7, a été créé : il s'appelle Apolo+ et fonctionne en soirée du lundi au samedi de 20 h à 23 h et les dimanches et fêtes de 7 h 30 à 22 h.
Depuis la restructuration de 2005, dans le quartier de Chantereine, l'itinéraire de la ligne A a été modifié à quatre reprises :
Suite à la mise en service d'un nouveau pont SNCF à Chelles opérée le 4 novembre 2008, l'itinéraire de la ligne C pour la desserte du collège Weczerka a été modifié : l'arrêt Impériaux a été supprimé mais en contrepartie, les arrêts Vieux Moulin et Carrefour des Déportés ont été créés sur le nouveau tracé. Concernant la desserte de la zone industrielle de la Trentaine, les arrêts Vieux Moulin et Impériaux ont été supprimés dans le sens Vaires→Chelles.
Depuis début 2009, a été créé le CLUB B (pour Comité Local d'Usagers des Bus de la ligne B), afin de faciliter les échanges entre les usagers, les élus locaux, les autorités organisatrices du transport et les transporteurs. Le syndicat intercommunal de transport du bassin Chellois souhaite progressivement instaurer un comité des usagers sur le réseau Apolo7. Ainsi, pour disposer d'une première expérience dans ce domaine, il a été proposé d'amorcer le dispositif sur une seule ligne, la ligne B.
Depuis la rentrée 2009, au CLUB B est venue s'ajouter le CLUB D-E, c'est-à-dire le comité des usagers des lignes D et E, toujours dans le but de faciliter les échanges entre les usagers, les élus locaux, les autorités organisatrices du transport et les transporteurs.
Durant le mois de septembre 2009, Apolo7 expérimenta un bus à énergie hybride, afin de permettre une moindre consommation de carburant, une moindre émission de CO2 et de bruit, tout en améliorant le confort.
Depuis février 2010, la signalétique des poteaux d'arrêt est en cours de renouvellement, permettant l'apparition de pictogrammes pour mettre en évidence si nécessaire le caractère scolaire de la desserte assurée.
Depuis le second trimestre 2010, les CLUB B et CLUB D-E sont complétés par un site internet créé pour permettre aux usagers de toutes les lignes du réseau de communiquer plus facilement avec les acteurs de l'organisation et de la gestion du réseau. Ainsi n'importe quel usager d'une ligne du réseau peut désormais, à travers un forum, informer des incidents de trajet constatés, des problèmes sur les lignes et proposer des améliorations souhaitables, entre autres.
Le lundi 10 mai 2010, le site internet du réseau évolua et les sites sur le service Apolo+ et sur l'exploitant (STBC) furent créés.
Le lundi 30 août 2010, la ligne 13 intègre officiellement le réseau Apolo7.