Le recrutement des élèves-ingénieurs se fait très majoritairement (94%) sur le concours Centrale-Supélec après les classes préparatoires aux grandes écoles (filière de classes préparatoires MP, PSI, PC, PT, TSI; 101 places en 2008).
Une dizaine de places de première ou de deuxième année sont attribuées suite à un concours sur titre et épreuves en trois étapes, ouvert aux titulaires d'un diplôme universitaire de technologie en mesures physiques, d'un brevet de technicien supérieur en génie optique, d'un DEUG en sciences, d'une licence (accès en première année) ou d'une maîtrise en physique (accès en deuxième année), ou de certains diplômes étrangers jugés équivalents.
SupOptique étant une des 18 écoles d'application de l'École polytechnique, certains élèves polytechniciens (généralement trois) intègrent SupOptique en dernière année après des cours de mise à niveau. C'est aussi le cas de certains élèves de l'École normale supérieure de Cachan souhaitant obtenir un titre d'ingénieur diplômé.
Le recrutement pour la préparation du diplôme national de master se fait sur dossier parmi les licenciés en physique ou les titulaires d'un titre, diplôme ou grade étranger jugé équivalent, notamment dans le cadre du programme Erasmus mundus. Des admissions directes en deuxième année sont également possibles.
La formation des ingénieurs dure trois ans. Elle peut s'effectuer par la voie classique, sous le statut d'étudiant, ou par la voie de l'apprentissage à partir de la deuxième année, sous le statut d'apprenti au sein du CFA-SupOptique. L'effectif total du cycle ingénieur pour 2007-2008 est de 269 élèves.
La première année est consacrée à l'enseignement fondamental en physique et en sciences de l'ingénieur et comprend 820 heures de cours et un stage d'un mois, la deuxième année est axée sur l'étude des composants avec 720 heures de cours et deux à trois mois de stage, enfin la troisième année porte en particulier sur l'intégration des technologies optiques dans les systèmes.
L'enseignement de troisième année est à la carte. Les élèves peuvent également suivre l'option constituée de cours à HEC, celle enseignée à St-Étienne (Photonique, image et microsystèmes) ou bien faire une année d'étude dans un établissement étranger partenaire. Ils peuvent également préparer en parallèle un diplôme national de master à finalité recherche.
Les élèves peuvent suivre à partir de la deuxième année une formation à l'innovation et à l'entrepreneuriat créée à la rentrée 2006.
L'enseignement est semestrialisé et organisé en unités d'enseignement auxquelles correspondent un certain nombre de crédits ECTS, ceci dans le cadre de la construction de l'espace européen de l'enseignement supérieur.
Le budget pour la formation est de 2,5 millions d'euros.
1re année | 2e année |
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L'école est habilitée à délivrer des diplômes conférant le titre d'« ingénieur diplomé de l'École supérieure d'optique » (jusqu'à la promotion 2009) et le titre d'« ingénieur diplômé de l'Institut d'optique théorique et appliquée » pour les élèves entrés à partir de 2007 (promotion 2010). Depuis 1922, plus de 2300 diplômes ont été délivrés. Suite à la promulgation de la loi du 10 juillet 1934 relative aux conditions de délivrance et à l'usage du titre d'ingénieur diplômé, le titre d'ingénieur diplômé de l'école a été immédiatement reconnu par l'État du fait de la formation d'ingénieurs des corps de l'État au sein de celle-ci.
Ce titre d'ingénieur permet notamment de se présenter à différents concours de la fonction publique (corps des ingénieurs de recherche des EPST, corps des ingénieurs hospitaliers en chef, corps des ingénieurs des travaux publics de l'État) et offre la possibilité, accessoirement…, d'exercer la profession réglementée d'opticien lunetier détaillant.
SupOptique fut une des premières écoles d'ingénieurs mixtes, une femme faisant partie des quatre premiers diplômés de l'école. La proportion des jeunes femmes parmi les élèves est actuellement de 30%, assez supérieure à la moyenne dans les écoles d'ingénieurs.
SupOptique est habilitée depuis 2004 à délivrer le diplôme national de master en sciences et technologie à finalité de recherche mention physique et applications, avec une spécialité de deuxième année en optique, matière et plasma.
L'enseignement de première année est propre à l'école. La spécialité de deuxième année est commune avec les autres établissement cohabilités et comprend sept parcours, SupOptique coordonne le parcours en optique et photonique et participe à l'enseignement du parcours en optoélectronique. L'école est cohabilitée, au niveau de la spécialité, avec l'École polytechnique, l'université Paris-XI (Paris-Sud), l'université Paris-VI (Pierre et Marie Curie), l'université Paris-VII (Denis Diderot), l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et l'École nationale supérieure des télécommunications.
Un quart des élèves-ingénieurs prépare en parallèle le diplôme national de master, de nombreux cours étant communs aux deux diplômes.
Le master peut être également préparé dans le cadre du programme européen d'échange Erasmus mundus. Dans ce cas une des deux années est réalisée à l'étranger dans un des établissements partenaires du programme Optics in science and technology, et l'étudiant reçoit un diplôme de l'établissement étranger en plus du diplôme national de master.
L'école est également membre associé de la fédération de formations créée autour de la spécialité de master en sciences de la fusion.
Les étudiants de l'Institut d'Optique ont la possibilité d'obtenir la licence (L3) et le master (M1) de Physique Fondamental de l'Université Paris-Sud 11 en suivant des cours du soir. Un accord de partenariat permet de valider les cours non dispensés à l'université par des cours dispensés par l'Institut d'Optique (tels que les travaux pratiques, l'informatique, ... etc)
Les cours dispensés à l'Université Paris-Sud 11 sont les suivants:
L'école participe à la formation pour le mastère spécialisé (MS) en ingénierie des données de la recherche médicale et biotechnologique de l'École centrale Paris en partenariat avec l'Institut de formation supérieure biomédicale de l’UFR de médecine de l'université Paris-XI, à l'Institut Gustave Roussy.
L'école propose actuellement vingt cinq stages de formation abordant différents domaines: système optique, photométrie, conception optique, laser, imagerie…
La formation continue des ingénieurs et techniciens de l'industrie de l'optique fit partie des missions initiales de l'établissement. Dès 1927, des cours du soir furent mis en place pour y répondre, en direction d'une part des contremaîtres et des ouvriers (cours de Lucien Roux) et d'autre part des opticiens détaillants (cours des Drs Haas et Joseph).