Aucune méthode ne protège définitivement de la maladie d’Alzheimer, mais quelques facteurs de diminution du risque sont connus ;
Ce dispositif permet d’accueillir pour une période d’une demi-journée à plusieurs jours par semaine des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées et vivant à domicile. Ces accueils ponctuels aident les malades à maintenir un lien social, les stimulent par des activités thérapeutiques adaptées destinées à ralentir les effets de la maladie et soulagent également les proches en leur offrant des périodes de répit. L’accueil de jour permet à des personnes atteintes de troubles neuro-dégénératifs de poursuivre leur vie à domicile dans les meilleures conditions possibles grâce à des activités de stimulation. Il soulage également les proches, leur offre des périodes de répit afin d’être par la suite plus disponibles. Ces temps de prise en charge par une équipe de professionnels aident aussi les malades à maintenir un lien social.
La prise en charge financière de l’accueil de jour peut faire partie du plan d’aide proposé dans le cadre de l’Allocation Personnalisée à l'Autonomie à domicile (A.P.A.).
Il est possible d'avoir à domicile des soins infirmiers ou d'hygiène par un infirmier et d'autres soignants (aides-soignants, kinésithérapeute, orthophoniste...)
L’aide à domicile est l’intervention d’une personne salariée qui se rend à domicile pour assurer différentes tâches.(ménage, repassage, lessive, courses, préparation du repas et/ou soins de base d’hygiène et de toilette courante...)
Ce salarié peut être toute personne, excepté le conjoint de la personne malade.
Son embauche peut se faire de diverses façons :
Il ne faut pas hésiter à se faire aider par des personnes compétentes (conseillère en économie sociale et familiale, ergothérapeutes, assistants de service social...)
Lors de l'aménagement du lieu de vie, quelques mesures simples sont recommandées (liste non exhaustive) :
Des financements sont possibles, auprès de l'ANAH (Agence nationale de l'habitat), des caisses de retraites CNAVTS, ARRCO et IRCANTEC et de la PALULOS (Prime à l'Amélioration des Logements à Usage Locatif et à Occupation Sociale). Il ne faut jamais démarrer les travaux avant d'avoir soumis le dossier de demande de financement à ces organismes.
Quelques exemples :
Plusieurs aides financières existent :
Pour les aides matérielles :
Certains appareils ou matériel médical installés au domicile du patient peuvent êtres loués ou achetés et pris en charge par la Sécurité Sociale. Pour les achats et locations importants, il faut demander un avis et faire une demande d'entente préalable auprès de la Sécurité Sociale.
Pour les ressources humaines :
Pour l’emploi de personne à domicile, l’employeur peut avoir une déduction fiscale et une exonération de charges sociales sur le salaire de l’intervenant. L'APA peut prendre en charge les dépenses de rémunération de l'intervenant à domicile si ses interventions font partie du Plan d'aide personnalisée élaboré par l'équipe médico-sociale.
Le plan Alzheimer vise une meilleure prise en charge des troubles de la maladie d'Alzheimer en France et de ceux qui y sont liés. Après deux versions (2001-2005, puis 2004-2007 )dont les objectifs ont globalement été atteints, une troisième version a été publiée en novembre 2007, entrée en vigueur le 1er janvier 2008 et couvre la période 2008-2012. Le plan vise aussi à soutenir ou augmenter le nombre de thèses traitant de ce sujet. Ce nombre est en croissance régulière et les thèses françaises ont traité (par ordre décroissant) des aspects : Biologie et neuropathologie (75 thèses) ; Neuropsychologie (près de 45 thèses) ; Modèle animaux (plus de 20 thèses) ; Pharmacologie (15 thèses environ) ; Génétique (près de 15 thèses) ; Imagerie cérébrale et autres examens (moins de 10 thèses); Épidémiologie (10 thèses); Évaluation médico-économique (2 thèses);
Les orientations du plan Alzheimer 2008-2012 sont le renforcement de la dimension éthique de la prise en charge de la maladie, le développement de la recherche médicale, la simplification et l'amélioration du parcours du malade et de sa famille, dans toutes ses dimensions, l'amélioration de la prise en charge de l'apparition précoce de la maladie d'Alzheimer (environ 10.000 nouveaux malades, chaque année, âgés de moins de 60 ans).
La tendance au Québec: garder la personne atteinte d’Alzheimer à la maison et ce, pour le plus longtemps possible ! Pourquoi: les gouvernements fédéral et provincial estiment que le coût de l’hébergement est élevé !
Selon une étude de l’Institut de gériatrie de Sherbrooke, même quand l’institutionnalisation devient possible, peu de familles choisissent cette option; elles continuent plutôt de soigner la personne à domicile… Une autre étude montre que des aidants naturels ayant placé le malade en maison de soins éprouvent moins de plaisir à soigner que d’autres n’ayant pas eu recours à l’institutionnalisation. Seule unanimité jusqu’à maintenant chez tous les participants: les services (bain, ménage, popote roulante, infirmière, etc.) sont insuffisants. Cependant, une autre vision est appliquée dans les institutions d'accueil : il s'agit de laisser les malades être autonomes dans les domaines qu'ils maîtrisent encore le plus longtemps possible.
Mars 2009 : La maladie d’Alzheimer et les affections apparentées frappent 150.000 personnes en Belgique (soit environ 1,5% de la population, qui est d'environ 10 millions d'habitants). Mal pour l'instant incurable, on estime que la démence comptera jusqu’à 200.000 victimes en Belgique en 2020, le vieillissement de la population aidant.
Un essor qui a incité la Fondation Roi Baudouin (FRB) à formuler des recommandations concrètes pour améliorer la qualité de vie des malades et de leurs proches. Voir l'article "Un autre regard sur la démence : des recommandations de la Fondation Roi Baudouin" sur le site Internet de la Fondation Roi Baudouin. Accès direct à l'article.
La Ligue Nationale Alzheimer Liga ASBL/vzw/VoG a son propre site Internet, trilingue (français - néerlandais - allemand). Cliquer sur "Français" dans le cercle au sommet de l'écran pour entrer dans le site de La Ligue Alzheimer a.s.b.l., qui en fait partie.
Le terme démence est utilisé pour exprimer une détérioration mentale générale et chronique. La démence n'est qu'une description de la façon dont le patient se présente devant le praticien, et de nombreuses maladies peuvent en être la cause. La maladie d'Alzheimer est l'une des formes de démence provoquées par une anomalie biochimique. Il existe d'autres formes de démence comme, parmi d’autres, la chorée de Huntington, la maladie de Parkinson, la paralysie supranucléaire progressive, les encéphalites.