Logo de European Aeronautic Defence and Space Company (EADS) |
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Repères historiques | |
Création : | 2000 |
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Fiche d’identité | |
Action : | Euronext : EAD BMAD: EAD FWB: EAD |
Siège social : |
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Direction : | Louis Gallois (PDG) |
Actionnaires : | Daimler AG (22,32 %), État français (15 %), groupe Lagardère 7,5 %, SEPI 5,44 %, CDC 2,25 % |
Produit(s) : | Avions, hélicoptères, missiles, lanceur Ariane, etc. |
Filiale(s) : | Airbus (100 %) EADS Astrium Eurocopter (100 %) MBDA (37,5 %) Arianespace (26,68 %) |
Effectif : | environ 110 000 personnes |
Site corporatif : | www.eads.com |
Données financières | |
Chiffre d’affaires : | 34,2 milliards d'euros (2005) [réf. nécessaire] |
Résultat net : | 99 mio. d'euros [réf. nécessaire] |
Principaux concurrents | |
Boeing, Lockheed Martin, Northrop Grumman, United Technologies Corporation, General Dynamics, Bombardier, Embraer | |
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European Aeronautic Defence and Space company (EADS) est un groupe industriel du secteur de l'industrie aéronautique et spatiale civile et militaire.
Il est le premier groupe de défense en Europe et le deuxième dans le monde, en concurrence directe avec Boeing.
European Aeronautic Defence and Space Company est créée le 10 juillet 2000 par la fusion de trois entreprises européennes :
Cette création répond à la volonté des européens de disposer d'un groupe industriel de puissance mondiale[1], capable de rivaliser, entre autres, avec Boeing.
Le groupe allemand DASA est issu du regroupement des sociétés allemandes Dornier, Messerschmitt-Bölkow-Blohm (MBB), MTU München et Telefunken Systemtechnik (TST) intervenu en 1989. En 1997, les activités de Siemens Sicherungstechnik y sont également intégrées. Rainer Hertrich occupe le poste de CEO. Les activités du groupe sont réparties en sept divisions opérationnelles : avions civils, hélicoptères, avions militaires, infrastructure spatiale, satellites, systèmes civils et de défense, moteurs aéronautiques. En 1999, son chiffre d’affaires est de 9,2 milliards d’euros et son effectif de 46 107 salariés (taux de rentabilité 199,540 €).
Le groupe français Aérospatiale Matra est formé en 1999 à la fusion de la société d’État Aérospatiale et de la société privée Matra détenue par le groupe Lagardère. L’État français détient 48 % et le Groupe Lagardère 33 % du capital de la nouvelle société, 17 % des parts étant gérées en bourse et 2 % étant détenues par le personnel du groupe. Le groupe Aérospatiale Matra est dirigé à l’époque par Philippe Camus. Les activités du groupe sont réparties en quatre divisions opérationnelles : aéronautique, défense et transport spatial, satellite, systèmes, services et télécommunications. En 1999, Aérospatiale Matra réalise un chiffre d’affaires de 12,9 milliards d’euros avec un effectif de 52 387 salariés (taux de rentabilité 246,25 €).
La société CASA est détenue à 100 % par l’État espagnol. En 1999, son chiffre d’affaires est de 1,2 milliard d’euros et son effectif de 7 430 salariés (taux de rentabilité 161,50 €). Les activités de la société sont réparties en trois divisions opérationnelles : Avions, Espace et Maintenance.
En septembre 2007, il a été révélé dans la presse que l'Autorité des marchés financiers avait transmis une note au parquet de Paris concernant des transactions financières suspectes impliquant le groupe Lagardère et la Caisse des dépôts et consignations. Cette dernière a en effet racheté au premier des actions EADS jusqu'en avril 2006 soit peu de temps avant que ne soit annoncée une série de difficultés, notamment dans la livraison de l'Airbus A380, qui ont eu pour résultat de faire plonger le cours de l'action. On parle désormais d'une affaire EADS[2].
Colette Neuville, présidente de l'association des actionnaires minoritaires a en particulier demandé à l'AMF (Autorité des marchés financiers) une extension de l'enquête au rôle de la banque d'affaires Morgan Stanley dans le prix de vente des titres EADS de Lagardère.[3]
Les analystes de cette banque ont fixé aux investisseurs des objectifs de cours de 40 euros, en mars 2006, pour une action qui ne vaudra plus que 14 euros deux ans plus tard. Au même moment, la banque Morgan Stanley recevait des émoluements en tant que conseillère du groupe.
En 2008, elle conduit cinq activités principales réparties dans cinq divisions :
Leader mondial dans plusieurs secteurs
European Aeronautic Defence and Space Company occupe une place unique dans le paysage industriel militaire et aéronautique mondial. Le groupe est le numéro un mondial dans :
Elle est dans le peloton de tête dans :
La première place se dispute souvent et depuis très longtemps entre European Aeronautic Defence and Space Company et Boeing. A présent, c'est Boeing qui a la première place, mais European Aeronautic Defence and Space Company l'a perdue en 2006 à cause des problèmes de retard et d'organisation concernant l'avion A380. Un rapport de la commission des affaires économiques du Sénat, publié en juin 2007, présente la situation de l'entreprise et examine les voies de son redressement[6].
Succès historique d'EADS auprès du Pentagone (179 ravitailleurs)
EADS, alliée à Northtrop-Grumman, vient de remporter, le 29 février 2008, la première phase de l'appel d'offre relative au remplacement de 179 (sur les 540) avions ravitailleurs Boeing de l'armée de l'air américaine[7] pour 35 milliards de dollars.
A cette occasion, Louis Gallois, Président exécutif d’EADS, a déclaré : " Nous avons consacré toutes nos énergies à cet important programme de l’U.S. Air Force et à notre coéquipier Northrop Grumman. La sélection d’un ravitailleur basé sur l’A330 MRTT fournira à l’armée américaine la solution de ravitaillement en vol la plus moderne et performante au monde ".
" Cette importante décision sera un " gagnant-gagnant " pour nos clients, notre coopération industrielle, et EADS. Elle représente une brillante victoire de notre politique d’engagement auprès du client militaire américain, tout en reflétant et confortant notre stratégie mondiale d’accentuer la présence industrielle d’EADS sur les marchés porteurs, ainsi que notre objectif d’équilibrer notre portefeuille d’activités commerciales et militaires ", a-t-il ajouté[8].
Contrat 2008 avec la Royal Air Force
EADS, associé à Air Tanker, Cobham, Rolls Royce, TV Group et Thalès, a signé le 27 mars 2008, un contrat de vingt-sept ans avec la Royal Air Force, d'une valeur de 16,6 milliards d'euros (13 milliards £) pour 14 avions ravitailleurs, une version dérivée de l'Airbus A330-200. Le contrat comprend la formation des pilotes, la maintenance de la flotte et la gestion des vols.
Un autre contrat de 2004, liant déjà EADS et la RAF, porte sur 25 Airbus A400-M, un avion pour le transport des troupes et du matériel.
EADS veut limiter les fluctutions des zones de défenses aériennes au Malawi.
Afin de refléter sa dimension multinationale, le groupe a une structure bicéphale respectant une certaine parité entre Allemands et Français, ainsi les deux co-présidents sont Louis Gallois (remplacant Noël Forgeard en juillet 2006) et Thomas Enders (nommé en juin 2005). Manfred Bischoff et Arnaud Lagardère sont tous deux présidents du directoire d'EADS.
European Aeronautic Defence and Space Company est une entreprise de droit néerlandais[10]. Elle est cotée aux bourses de Francfort, Madrid et Paris où elle entre dans la composition du CAC 40.
À la fondation, le 10 juillet 2000 :
À partir d’avril 2006 :
Août 2006 : La banque publique russe