Comme les quatre autres premiers navigateurs, Google Chrome a un logo circulaire, en référence à l'aspect mondial d'internet. Le logo de chrome est le même que celui du projet Chromium qui en est la base, mais les couleurs ont été mises à la norme du logo de l'entreprise Google. En effet, le bleu du centre est sensiblement similaire aux deux lettres « g », le jaune est celui du deuxième « o », le vert renvoie au « l », tandis que le rouge se retrouve dans le premier « o » et dans le « e » final du mot « Google ». Ces couleurs forment une coque divisée en trois parties luisantes, semblant recouvrir une sphère grise. Par ailleurs, des ouvertures sont visibles sur la partie jaune.
L'originalité de l'identité visuelle du navigateur a fait l'objet de plusieurs controverses. Certains soupçonnent Google d'avoir remanié le drapeau de Windows afin peut être de bénéficier de l'aspect mondialement connu de celui-ci. Ce logo serait aussi basé sur d'autres objets ou logo très célèbres, comme celui de thinkfree office, logo avec lequel certains trouvent des ressemblances troublantes ou de Simon, le premier jeu électronique grand public. L'architecture circulaire en trois parties isométriques ressemble également au logo du recyclage.
Depuis la première version sortie fin 2008, le logo n'a pas évolué. Au début de l'été 2009, Google a lancé un concours vidéo pour la réalisation du logo de son navigateur, invitant les participants à faire preuve d'originalité.
L'aspect du logiciel de Google se conforme aux logiques d'esthétisme des fenêtres des systèmes d'exploitation dans lequel il est installé. Quel que soit l'environnement, le design se veut simple et épuré, selon l'habitude de son concepteur. Sous Microsoft Windows, Chrome applique l'interface Luna de windows xp et Windows Aero de Vista et 7. Sous Mac OS X, chrome se fond également dans l'interface.
Structurellement, les fenêtres de Chrome conservent une structure similaire aux principaux navigateurs concurrents. L'interface utilisateur est composée d'une zone d'affichage gérée sous forme d'onglets. Les pages de format spécial sont manipulées à l'aide de barre de défilement. Les fonctions page précédente, page suivante, actualiser, page d'accueil, et ajouter aux favoris restent aux emplacements traditionnels.
Google apporte cependant plusieurs innovations dès la première version. Premièrement, les barres d'outils et de menu sont réduites à deux icônes dans le coin supérieur droit, deuxièmement, la barre de titre reste toujours vierge, troisièmement les barres d'adresse et le champ de recherche fusionnent au profit d'une barre intelligente, dite omnibox. Pour les langues dont l'écriture s'aligne à gauche, l'interface graphique du navigateur est horizontalement inversée.
Le comportement du logiciel est par ailleurs très plastique. Il est possible de "sortir" un onglet pour en faire une fenêtre, et inversement, de fusionner des fenêtres en glissant les onglets dans une même fenêtre. Ceux-ci se repositionnent si l'utilisateur les place de manière inadéquate, et peuvent se rétrécir en les écrasant sur la gauche avec la souris. Le navigateur tout entier peut être comprimé en une moitié d'écran si on laisse le pointeur cliqué sur le front, qu'on déplace la fenêtre entière sur le milieu des côtés de l'écran. Cette innovation sera reprise dans l'interface graphique de Windows 7.
Depuis la version 3.0, le navigateur offre une possibilité de personnalisation visuelle inédite, par le biais de thèmes téléchargeables et parfois conçus par des particuliers. Lors du lancement de cette nouvelle version, 29 thèmes étaient utilisables. Pour la version suivante, Google a sollicité plusieurs artistes pour étoffer sa galerie de thèmes, et 95 nouveaux skins ont été ajoutés.
Chrome a été conçu à partir de 25 bibliothèques de code différentes. Ces dernières proviennent de Google ou des tiers, telles que les bibliothèques « Netscape Portable Runtime », « Network Security Services », « NPAPI » de Mozilla, ainsi que la base de donnée SQLite et de nombreux autres projets open-source. La machine virtuelle JavaScript a été considérée comme un projet suffisamment important pour que son développement et sa gestion soient assurés par une équipe distincte au Danemark coordonnée par Lars Bak à Aarhus.
Selon Google, les implémentations de Javascript existantes ont été conçues « pour de petits programmes, où la performance et l'interactivité du système n'étaient pas si importantes », alors que les applications Web telles que Gmail « utilisent beaucoup plus le navigateur Web quand il s'agit de manipulations du DOM et de javascript ». De ce fait, le navigateur bénéficierait grandement d'un moteur JavaScript qui lui permettrait de fonctionner plus vite.
Comme la plupart des navigateurs, Chrome a été testé en interne avant sa mise à disposition des testeurs. Les tests automatisés ont affiché 99% de réussite. Le fonctionnement des nouvelles versions du navigateur est automatiquement mis à l'épreuve sur des dizaines de milliers de sites Web fréquemment consultés à l'intérieur de l'index Google pendant 20 à 30 minutes.
Chrome intègre par défaut Google Gears, une API permettant d'accéder tout en étant hors connexion à ses données (par exemple la suite bureautique en ligne Google Documents), et permet l'accès à des applications web hors du navigateur. Google Chrome emprunte également des fonctionnalités à ses concurrents tels un système d'accès aux favoris proche du Speed Dial d'Opera et une barre d'adresse intelligente appelée omnibox, innovation majeure d'Opera déjà reprise par Mozilla Firefox à partir de sa version 3.0 et Internet Explorer 8. Depuis Google Chrome 4 Beta, le navigateur propose un gestionnaire d'extensions. Les extensions permettent d'ajouter des fonctionnalités en tout genre au navigateur.
Fin mars 2010, Chrome annonce son intention d'intégrer la technologie Flash d'Adobe dans son navigateur, ce qui provoqué la déception de la communauté des logiciels libres, dénonçant une consommation de ressources importantes ainsi qu'une politique visant à maintenir le Flash comme indispensable pour une partie du web.
Chrome utilise :
Google Chrome dispose d'un système de gestion d'extensions (actif depuis la version 4 Beta) permettant d'ajouter de nombreuses fonctionnalités au navigateur. Cette fonction répond au manque critiqué depuis sa sortie. Les extensions permettent par exemple de bloquer la publicité des sites Web, d'afficher la météo, de fournir des outils d'aide au développement Web, etc. Les extensions se mettent à jour automatiquement et de façon transparente. Il n'y a pas besoin de redémarrer le navigateur lors de l'installation ou la mise à jour d'une extension.
Il est relativement facile de créer une extension pour Google Chrome car elles sont écrites avec les mêmes langages utilisés pour créer une page Web : le HTML et le JavaScript. Les extensions de Google Chrome sont lancées dans un processus indépendant. Ainsi, une extension buggée ne pourra pas faire planter le navigateur.
Google a mis à disposition une galerie d'extensions proposant de nombreux add-ons dans plusieurs langues. Le 4 mars 2010, la galerie en proposait plus de 3 000. En plus des extensions, cette galerie permet de télécharger des nouveaux thèmes graphiques.
Le mardi 20 avril 2010 a été détecté un trojan par l'équipe de BitDefender qui se faisait passer pour une extension de Google Chrome (Trojan.Agent.20577).
Google ne veut pas simplement améliorer son navigateur avec l’apparition des extensions, il veut aller beaucoup plus loin en proposant une galerie d'applications, qui seront en réalité des sites internet qui répondent à des besoins et des services précis. Ces applications web sont logés dans un onglet épinglés à gauche du navigateur, avec un logo plus gros. Elles feront leurs apparitions avec la version 6 de Chrome, et certaines seront accessibles offline.
Google chrome est proposé au téléchargement en plus de 40 langues, qui peuvent être changée dans le menu option.
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Quelques raccourcis clavier sous windows[3]