Gare de Culoz - Définition
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Introduction
| Culoz | |
|---|---|
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| Localisation | |
| Pays | France |
| Commune | Culoz |
| Adresse | Route de Béon 01350 Culoz |
| Gestion et exploitation | |
| Propriétaire | RFF / SNCF |
| Exploitant | SNCF |
| Services | TGV, ter Rhône-Alpes |
| Caractéristiques | |
| Ligne(s) | Lyon - Genève Maurienne |
| Voies | 4 |
| Quais | 3 |
| Historique | |
| Mise en service | 20 juillet 1857 |
| Monument historique |
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La gare de Culoz est une gare ferroviaire située sur la commune française de Culoz dans le département de l'Ain et la région Région Rhône-Alpes.
Situation ferroviaire
La gare est situé sur la ligne Lyon - Genève - Évian-les-Bains et marque le commencement de la ligne de la Maurienne.
Gare voyageurs
Caractéristiques et services
Sa situation ferroviaire en fait une gare dite "en triangle", avec 2 sillons de voies séparées par un quai central (dénommé quai 2 pour son côté Genève et quai 3 pour son côté Chambéry). Les voies de la ligne pour Genève et la Haute-Savoie sont situées entre le quai central (côté quai 2) et le quai 1 (le premier quai en entrant en gare) et celles pour Aix-les-Bains, Chambéry et la Savoie entre le quai central (côté quai 3) et le quai 4. En aval de la gare, une voie unique permet le passage direct d'une ligne à l'autre sans passer par la gare et ferme ainsi le "triangle".
Certains trains TER reliant Genève à Chambéry ou Grenoble marquent l'arrêt à Culoz et font demi-tour pour repartir sur l'autre ligne.
Aucun passage souterrain n'est aménagé et les quais sont donc reliés entre eux par une grande passerelle métallique couvrant toute la largeur de la gare du côté ouest.
Historique
La gare de Culoz entre en service le 20 juillet 1857 lors de l'ouverture de la section Ambérieu - Seyssel de la Compagnie du chemin de fer de Lyon à Genève, la ligne est rachetée par le PLM dès 1858. Le 2 septembre 1858 est inaugurée à son tour la dernière portion, du pont sur le Rhône jusqu'à la gare de Culoz, de la ligne de la Maurienne de la Compagnie du chemin de fer Victor-Emmanuel, la Savoie qui était alors rattachée au Piémont avait désormais une liaison ferroviaire avec la France qui nécessite la construction d'un viaduc métallique sur le Rhône peu avant Culoz ainsi que d'un grand bâtiment en milieu de gare faisant office de bureaux douaniers. En 1860 la Savoie devient française et quelques temps plus tard la compagnie du PLM obtient la ligne Culoz - Chambéry du Victor Emmanuel. Le 20 décembre 1902 la section Chambéry - Culoz est entièrement mise à double voie.
En 1936 le PLM électrifie en 1 500 V en continu cette portion, ce qui donna naissance à la construction d'une sous-station à la sortie de la gare côté Chambéry. Le 22 septembre 1953 l'électrification touche la partie Lyon - Ambérieu - Culoz, le 16 décembre 1955 la section Culoz - Bellegarde est à son tour électrifiée le tout en 1500 V continu. La traction vapeur est désormais exclue de Culoz, hormis quelques express, les locomotives de manœuvre et la desserte de Brégnier-Cordon via Virieu-le-Grand.
L'année 1955 voit aussi la création d'un train Genève - Port-Bou assuré en Rame à grand parcours (RGP), qui deviendra le TEE « Catalan » en 1965 et finalement le « Catalan-Talgo » en 1969 lors de la prolongation du train sur Barcelone.
En 1967 le Block automatique lumineux (BAL) est mis en service entre Ambérieu et Culoz en conséquence de l'augmentation du trafic, les installations de Culoz deviennent obsolètes car quasiment rien n'a changé depuis les années 30 et ont du mal à répondre à la multiplication du trafic, le triage n'est accessible depuis Ambérieu qu'en rebroussant, la gare est dite d'arrêt général: tout les trains s'y arrêtent sauf le « Palatino » Paris- Rome qui doit la franchir à la vitesse maximale de 30 km/h et en marche à vue.
En 1979 est alors lancé l'opération « grand Culoz » qui consiste à la création d'un raccordement direct d'abord limité à 30 km/h puis rapidement à 60 km/h permettant d'éviter le tête à queue des trains venant de la direction de Chambéry et à destination de Genève, la suppression de 2 voies en gare, l'autorisation de franchir Culoz à 80 km/h sans arrêt, la suppression de l'annexe traction, l'augmentation des voies du triage passant de 12 à 16 voies avec un accès côté Ambérieu et la suppression des 2 anciens postes saxby remplacés par un PRS-PCT-PMV.
L'opération se termine en mai 1981, le TGV est mis en service le 22 septembre 1981, Culoz profite donc de 2 Allers-Retours Paris - Genève en TGV mais qui entrainera la suppression des trains classiques de jour et de nuit sur cette relation. En septembre 1982 le TGV rejoint Chambéry, ce qui entraine là aussi la suppression des trains de jour (sauf un Aller-Retour les fins de semaine qui circulera jusqu'en 1988). A l'été 1983 un TGV Paris - Genève/Annecy est créé il est raccordé ou coupé à Culoz (quai numéro 3 voie 3).
A la fin de l'été 1984 le train la Rochelle - Saint-Gervais est supprimé. En 1985 les automotrices Z 7500, Z 9500 et Z 9600 (dites Z2) sont mises en service sur des relations Lyon - Genève/Évian/Saint-Gervais. En 1987 les BB 25200 rendues disponibles par l'arrivée des BB 22200 sont utilisées avec des rames corail réversibles sur Lyon - Genève. En 1990 le triage de Culoz ferme ses portes, il ne sert désormais plus qu'à garer des trains, des Installations permanentes de contre-sens (IPCS) sont mises en service sur Ambérieu - Culoz.
Dans les années 90 en plus des TER ne subsiste qu'un Aller-Retour TGV de Culoz à Paris ainsi que le train de nuit Genève - Hendaye. En 2001 la prolongation du train de nuit périodique Quimper - Lyon « Rhône-Océan » sur Genève permet la création d'un arrêt à Culoz. En 2006 les arrêts de ces 2 trains de nuit sont supprimés. Aujourd'hui Culoz est desservie par le service TER Rhône-Alpes et conserve toujours son A-R Paris.
L'ancien vestibule de la gare, soit les façades et toitures du bâtiment, fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 23 janvier 2009.
