Mayotte a pour codes :
Le tertiaire administratif occupe, en 2001, 45 % des salariés de l'île. Outre l'administration, les travaux publics, le commerce et ses services associés sont les principaux employeurs. Malgré une croissance de 9 % par an, le taux de chômage atteint 22 %. Le SMIC Mayotte est de 63 % inférieur au SMIC national. Le revenu annuel des ménages était de 9 337 euros en 2005 contre 29 696 euros en métropole.
Mayotte est une île où la population pratique une agriculture vivrière. Le produit national brut par habitant n'était que de 1000 $ par habitant en 1993. Le taux de chômage s'élevait à 38 % en 1995, mais ne s'élevait plus qu'à 29 % au recensement de 2002. Le revenu minimum d'insertion ne s'applique pas à Mayotte.
Les productions agricoles sont principalement les cultures vivrières et notamment le riz et le manioc et les fruits tropicaux, banane, noix de coco, ananas et mangues. Mais l'on trouve également des cultures spécialisées d'exportation, l'ylang-ylang et la citronnelle utilisés dans la parfumerie, la vanille, la cannelle et le girofle.
Un élevage bovin, caprin et avicole (production d'œufs) se maintient. La mer fournit, outre les poissons de la pêche côtière, espadons, langoustes, mérous et crevettes.
Outre l'encadrement scolaire et hospitalier, l'investissement français depuis une trentaine d'année est tangible sur plus de 230 km de routes asphaltées où circulent voitures et deux-roues de divers types. Le contraste est grand avec les années 1980, où une circulation peu dense ne laissaient apercevoir que de rares berlines à part la 4L des taxis, des méharis de légionnaires ou des camionnettes bâchés dénommées taxis-brousse.
Le port en eau profonde est un port d'escale mineur dans le canal de Mozambique.
Divisée en deux îlots, Mayotte est difficile d'accès. Le débarcadère de Mamoudzou, en Grande-Terre, ne peut accueillir que des embarcations légères.
En matière postale, Mayotte a été le centre administratif des Comores dans la seconde moitié du XIXe siècle, ce que prouve le cachet d'oblitération énonçant la provenance des lettres : « Mayotte et dépendances ». Intégrée administrativement ensuite et utilisant les timbres coloniaux de Madagascar de 1912 à 1950, de l'archipel des Comores de 1950 à 1975 et de France de 1975 à 1997, l'île obtient une autonomie philatélique et postale le 2 janvier 1997 en utilisant des timbres spécifiques choisis par la filiale locale de La Poste.
Cette île qui possèdent des reliefs côtiers forts variés offre moins de plages de sable blond que ses voisines : Grande Comore, Mohéli, les Seychelles, l'île Maurice, et Madagascar. Son lagon offre à certaines saison l'opportunité d'observer des baleines et leurs baleineaux, des troupes de dauphins, et des tortues vertes qui viennent pondre sur les plages désertes.
Certaines activités touristiques ont été structurées :
Le tourisme reste une activité peu développée dans l'île. Les capacités hôtelières de l'île sont réduites : 150 dont 80 de confort convenable selon le CES en 1997. Selon une étude de l'INSEE, 9300 touristes auraient fréquenté Mayotte au premier semestre 1999, dont 44 % de la Réunion et 42 % de la métropole. 42 % du total correspond à des visites familiales. Le séjour durait en moyenne 9,6 jours pour une dépense moyenne de 50 € par ménage de 1,5 personne.
Pendant longtemps, il n'y a pas eu de vol direct entre Mayotte et la métropole. En effet, la compagnie réunionnaise Air Austral possédait un quasi-monopole sur la destination, partagé avec la compagnie Comores Aviation, et ne proposait que des vols avec escales à l'île de La Réunion, alors que les Boeing 777 d'Air Austral atterrissent depuis 2005 à Mayotte. Corsairfly liste aujourd'hui cette destination comme une liaison directe entre Paris-Orly et Mayotte.