Le transport en commun, ou transport collectif met en oeuvre des véhicules adaptés à l'accueil simultané de plusieurs personnes. En France, il est généralement accessible en contrepartie de l'achat d'un titre de transport (billet, ticket, carte d'abonnement, ...). Ils peuvent être répartis selon de la voie de communication qu'ils empruntent, selon leur fonctionnalité, enfin selon la réglementation (publique ou privée) applicable.
Les transports en commun sont souvent organisés, en France, par les pouvoirs publics. C'est ce qui explique leur dénomination abusive : "transports publics" ; il faudrait en réalité appeler ces transports collectifs organisés par les pouvoirs publics "transports publics de voyageurs", comme c'est souvent le cas, ou encore mieux "transports de voyageurs organisés par les pouvoirs publics".
L'article qui suit traite de tous les moyens de transport de personnes (ou voyageurs), en mode collectif.
En France, les transports en commun de personnes peuvent être commandés comme des services publics, par l'état ou par des collectivités territoriales, ou être organisés par des entreprises privées de transport en commun de passagers. C'est pourquoi ils sont souvent dénommés "transports publics", mais il convient de préciser "de voyageurs", afin de ne pas prêter avec "transport public de marchandises".
Même dans le cadre du service public, le donneur d'ordre, qui reste l'organisateur du transport, peut sous-traiter la mise à disposition des moyens de transport (véhicule, conducteur, ..) à une entreprise privée, qui est alors responsable de la conduite du véhicule.
L'Organisation mondiale du commerce OMC, au moyen du .... recommande l'ouverture de tous les secteurs du service à la concurrence.
En 2007, en France, la répartition des missions est globalement la suivante :
Le financement des véhicules et des infrastructures (routes, voies ferrées, matériel roulant) peut revenir à l'exploitant (régies de transports urbains, par exemple) ou peuvent revenir à des structures indépendantes, conçues à cet effet. Ainsi, la S.N.C.F. est responsable de l'organisation des transports, mais Réseau Ferré de France (R.F.F.) est responsable de la réalisation et de la maintenance des infrastructures (gares, voies ferrées ...).
Les transports en commun sont beaucoup plus efficaces que les transports individuels, en termes de consommation d'énergie, exception faite de l'avion, qui est le mode de transport le plus polluant par passager.
Les transports en commun permettent également de faciliter la circulation, un bus par exemple peut transporter plus de 60 personnes en utilisant la même surface que deux voitures qui elles sont en moyenne occupées par 1,08 personne. Les transports publics n'occupent en outre pas d'espace de parking public.
Il y a moins d'accidents, mais plus d'agressions en transport en commun qu'avec les transports individuels urbains.
Toutefois, la quantité d'énergie consommée par personne et par kilomètre dépend du taux d'occupation moyen ; dans le cas des déplacements domicile-travail, ce taux est structurellement bas car tous les déplacements se font dans un sens le matin et dans l'autre en fin de journée. On parle alors de migration pendulaire, il crée deux zones de suractivité en début et en fin de journée. La courbe de l'activité des transports en commun suit cette évolution de la demande et présente deux bosses correspondant aux heures de pointe à chaque extrémité et un creux au centre correspondant à une activité minimale pendant lesquelles les véhicules sont sous fréquentés. On appelle ce phénomène le chameau dans le jargon des transports de passagers
En revanche, les transports en communs demandent des investissements importants, variables selon la technique utilisée et, de ce fait ne se justifient que dans les zones de densité de population assez élevée.
En outre, ils ne rendent pas le même service qu'un mode de transport individuel :