L'ENSMA est une ENSI qui fait partie de deux groupements de grandes écoles d'ingénieurs françaises : le GEA (groupement des grandes écoles d'aéronautique) et Polyméca (groupement des grandes écoles de mécanique).
La formation délivrée à l’ENSMA permet aux diplômés de s’orienter vers des fonctions types bureaux d’études, recherche et développement pour l’essentiel dans les secteurs des industries de l’aéronautique et du spatial et plus généralement des transports, de la mécanique et de l’énergie.
L’enseignement aborde les domaines suivants : la mécanique des fluides et des structures, l’aérodynamique, l’énergie, la thermique et la propulsion, les matériaux et l’informatique industrielle.
L'ENSMA a été créée en 1948 à Poitiers. Elle a déménagé ses locaux sur la technopole du Futuroscope en 1993, au cœur d'un grand cylindre blanc de 154 mètres de diamètre.
L’IMAP accueille en 1946 ses premiers étudiants qui devinrent deux ans plus tard les premiers ingénieurs ENSMA. En effet, le 16 janvier 1947 parut au Journal Officiel[réf. nécessaire] le décret instituant les ENSI (Écoles nationales supérieures d’ingénieurs).
Les 6 premières furent le 27 mars 1948 : Grenoble, Toulouse, Nancy, Nantes, Chimie de Paris et Poitiers. Anticipant sur l’avenir, Henri Poncin avait recruté, dès octobre 1947, une promotion de vingt étudiants sous l’égide de la future ENSMA. 1984 : Loi sur l’enseignement supérieur et statut des ENSI.
L’ENSMA obtint en 1986 le statut d’établissement public à caractère administratif, selon décret[réf. nécessaire] n°86-640 du 14 mars 1986 fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de certaines écoles d’ingénieurs rattachées à un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel.
En application de l’article 43 de la Loi du 26 janvier 1984[réf. nécessaire], ces établissements, dotés de la personnalité civile et de l’autonomie financière, sont placés sous la tutelle du ministre chargé des universités.
Des domaines de compétences étendus :
alliant une formation théorique rigoureuse et une expérience technologique approfondie, centrés sur les domaines de la mécanique et de l’énergétique, orientés vers l’aéronautique et l’espace, les transports terrestres, les industries de l’énergie.
Une préparation au métier d’ingénieur pour :
anticiper l’évolution rapide des techniques, développer les capacités d’innovation, assumer les nouvelles fonctions de l’ingénieur, favoriser la meilleure insertion au sein des entreprises.
Le développement des qualités personnelles pour :
élaborer un projet professionnel, apprendre l’autonomie et le travail en équipe, savoir communiquer.
L’anglais est obligatoire. Un niveau minimum (TOEIC) est exigé pour obtenir le diplôme de l’ENSMA. Un centre de ressources permet l’étude d’autres langues
Après un tronc commun à tous les élèves, l'étudiant de l'ENSMA choisira en 3ème année sa spécialisation dans les domaines suivants:
Option 1 : Trois sous-options
-Aérodynamique
-Thermique
-Energétique
Option 2 : Deux sous-options
-Structures
-Matériaux
Option 3 :
-Informatique
L'admission à l'ENSMA se fait par plusieurs biais :
Filière MP (45 places)
Filière PC (29 places)
Filière PSI (49 places)
Filière TSI (2 places)
Filière PT (5 places)
Titulaires d'une licence (mécanique, mathématiques appliquées, physique, EEA) (4 places)
Titulaires d'un DUT (GMP, GTE, GIM, GEII, SGM, MP) (5 places)
Titulaires de la 2e année (L2) de Licence Renforcée " Sciences et technologies " de l’Université de Poitiers : Site de Supinge
Titulaires d'une maîtrise ou master M1 (mécanique, physique, technologie mécanique, génie mécanique, génie des matériaux)
Année de spécialisation, échanges avec les écoles des réseaux Polyméca et GEA
L'ENSMA attache une grande importance aux échanges internationaux. Près d'un élève sur trois effectue un stage ou une partie de son cursus à l'étranger. L'apprentissage de l'anglais est donc une composante indispensable de l'enseignement à l'ENSMA. L'école accueille des étudiants étrangers qui suivent la formation ingénieur et/ou des stages dans les laboratoires.
Afin de faciliter les échanges, l'ENSMA a signé des conventions bilatérales avec des universités étrangères et participe au réseau GE4 et au réseau CREPUQ. L'ENSMA fait également partie du réseau n+i qui permet aux étudiants étrangers d'obtenir le diplôme d'ingénieur ENSMA. Le programme PFIEV soutient la formation d’élèves ingénieurs vietnamiens. Afin de promouvoir la formation aéronautique européenne et d’en assurer une meilleure visibilité, l’ENSMA est membre du réseau Pegasus. Ce réseau délivre un "award" aux étudiants maitrisant deux langues étrangères et ayant effectués au moins 5 mois de leur scolarité dans un pays étranger.
Les étudiants de l'ENSMA ont diverses possibilités pour effectuer un séjour à l'étranger dans le cadre de leur scolarité :
Un stage ingénieur en fin de 2ème année, d'une durée moyenne de 3 mois et demi - environ une vingtaine d’élèves par an sur une promotion de 150 majoritairement en entreprise, dans une université partenaire, dans un laboratoire de recherche hors partenariat. Tout ou partie de la 3ème année, d'une durée moyenne de 5 mois et demi - environ une quarantaine d’élèves par an sur une promotion de 150 majoritairement dans une université partenaire, avec ou sans suivi de cours, en entreprise, dans un laboratoire hors partenariat.
Les destinations à l’international: Les pays les plus prisés sont le Royaume-Uni, les USA, l’Allemagne, le Canada, l’Espagne, l’Australie, la Norvège et la Suède. Des actions en cours avec les pays émergents (Chine, Viêtnam, Brésil, Turquie) permettent d’accroître le volume de ces échanges.
La formation délivrée à l’ENSMA permet aux jeunes ingénieurs de s’orienter vers des fonctions types bureaux d’études, recherche et développement pour l’essentiel dans les secteurs des industries de transports aéronautiques et terrestres.
A titre d'exemple, l'ENSMA est reconnue par EADS Space Transportation (branche de EADS fabriquant la fusée Ariane 5 et le futur missile balistique français M51) comme l'une de ses 5 écoles d'ingénieur partenaires privilégiées.
Le choix du secteur aéronautique/aérospatial est majoritaire, à l’image du souhait initial des élèves qui intègrent l’ENSMA. En effet, l’implantation des diplômés est forte dans les industries de l’aéronautique et de l’espace (60%), cependant le caractère étendu de la formation leur ouvre aussi d’autres secteurs comme la mécanique et les transports terrestres (25%), l’énergie (10%) et l’informatique industrielle.
La vie de l'école est rythmée par de nombreuses associations diverses et variées, ainsi que par un bureau des élèves (le BDE). Beaucoup d'activités sont proposées quelles soient d'ordre sportive, culturelle ou artistique. La composante artistique est notamment représentée par le groupe des Chatons Guimauves.
Chatons Guimauves est un groupe Pop-Rock crée à Poitiers (86) en Octobre 2004. Après la rencontre de Fabios (Fabien Méry-guitare) & BGEJ (Nicolas Mario-guitare) au concert du groupe Lost à Boyardville (17) dans lequel officie le bassiste Tombass (Thomas Billot), les trois hommes décident de monter un groupe de métal.
De retour sur Poitiers, ils font la connaissance d' Elsa Gullaud (chant) et d' Alexis Navarro (batterie). Ensembles, ils décident de monter un groupe plutôt orienté Pop-Rock.
Après quelques répétitions hasardeuses, le groupe cherche un nom. Elsa & les garçons est proposé mais finalement le choix se porte sur Chatons Guimauves après que BGEJ soit arrivé avec une heure de retard en répét' avec une boite de confiserie Chaton Guimauve. Leur début est marqué par quelques Soirées bœufs au Kaârf Ensma à Chasseneuil-du-Poitou, en compagnie de Lost et de Trooper. Prestations en demi teinte avec des morceaux pas toujours maîtrisés et beaucoup de rigolades. Les morceaux sont soit très calmes soit complètement délirants.
L'année 2005 est assez chargée. En effet, le groupe compose sa seule et unique chanson Never dont le texte d'Elsa et de Fabios parle du Tsunami en Asie du Sud-Est et du rapport des gens avec leur conscience. Puis, en plus des traditionnelles Soirées Bœufs, il y a le premier concert Ensma du Cœur au profit des restos du Cœur à Chasseneuil-du-Poitou en décembre, le concert à la Maison des Etudiant de Poitiers, encore en compagnie, entre autre de Lost, et du concert TGEA 2005 à SupAéro, à Toulouse le 25 Mars 2005. Ce concert permet au groupe d'acquérir une petite notoriété. Cependant après le second concert Ensma du Cœur, les choses changent. Les musiciens ne sont pas en forme et ils considèrent cette prestation comme une des pires qu'ils aient faîtes, sinon, La Pire!!! Des tensions commencent alors à naître au sein du groupe et le groupe fait une pause. Durant l'année 2005, le groupe collabore aussi avec parcimonie avec le claviériste Tanguy Barbaise.
En Septembre, alors que tous les membres veulent reprendre l'aventure, Alexis refuse. Mais, les autres membres lui propose de faire une dernière répét' avant de se décider. Il accepte mais dans sa tête, tout est fini. Seulement voilà, cette répét' se passe admirablement bien et après la chanson Zombie du groupe Cramberries, une cover classique des Chatons, le sourire revient et le groupe décide de poursuivre l'aventure!!! La playlist se diversifier à partir de cette époque en lorgnant vers du funk disco de temps en temps. Never ne sera plus jamais jouée.
Tout recommence comme l'année passée avec une participation au Téléthon 2007, des Soirée Bœuf, en compagnie d' Arion jusqu'au 21 Janvier 2006, jour au BGEJ casse le manche de sa guitare favorite (une Les Paul noire du nom de Melody) et décide d'arrêter la guitare. Seulement, un mois après, il revient afin de préparer le concert TGEA 2006 à l' ENSICA (Toulouse), le 24 mars 2006 avec différents concerts comme celui au Café du Clain (Poitiers) en première partie d' ARION où Elsa reçoit le surnom de Voix de Velours. Ce concert se passe très bien et les Chatons ont beaucoup trop de chansons que de temps pour tout jouer. Après l'Euphorie du concert, les tensions ressurgissent. Le groupe collabore avec Philippe Etchessahar (saxophone) pour jouer un peu de ska mais rien ne sort des répétitions. Alexis et BGEJ décident d'arrêter le groupe.
En Novembre 2006, Tom qui joue toujours dans Lost désire reprendre le projet des Chatons et convaint Fab. Elsa, quant à elle, n'a jamais voulu la fin du groupe et elle reprend sa place tout naturellement. Il ne reste plus qu' Alexis et BGEJ. Ce dernier est le plus facile à convaincre, ayant réparé sa guitare durant l'été, il n'a qu'une envie, c'est jouer et repartir à zéro avec les chatons lui semble une bonne chose. Les Chatons arrivent toutefois à convaincre Alexis, à une condition : on jette tout et on recommence. Et les Chatons Guimauves renaissent de leurs cendres. Suites à des désaccords musicaux, la collaboration avec Philippe n'est pas reconduite.
Le concept est simple : on prépare l'ultime concert des Chatons Guimauves le 22 Mars 2007 lors du TGEA 2007 à l'ENSMA (Chasseneuil-du-Poitou), avec en première partie, le jazz de la Cave Rock (groupe de Philippe) et Matthieu & Stéphane. En effet, les concerts du TGEA sont les meilleurs moments dans l'esprit des musiciens. Durant 6 mois, le groupe ne se consacre qu'à cela avec des bons moments et des moins bons. Ils collaborent avec le batteur Raphaël Gadot sur deux morceaux, le chanteur Arnaud Siegel sur un morceau, Alex Barbagallo (du groupe Arion) s’occupe du son, assisté par Thomas Boineau et Stephane J@ck Ritty aux lumières. Finalement, la Track-list du concert est de 14 chansons (le groupe a laissé tombé quelques morceaux durant le mois de Mars pour se concentrer sur une playlist homogène). Ainsi se termine l'aventure Chatons Guimauves avec un concert dans la bonne humeur.