Le parc contient aussi quatre roseraies, mais également d'immenses serres, un jardin botanique, un jardin zoologique et un vélodrome.
Le parc zoologique a été créé en même temps que le parc. Au début, on ne parlait que d'une ferme à vocation pédagogique, avec quelques animaux sauvages locaux, mais peu à peu, les aménagements se multiplient pour accueillir de nouveaux pensionnaires et le parc se transforme en véritable parc zoologique.
Le zoo accueille maintenant des animaux venus du monde entier. Il s'étend sur plus de 6 hectares, et comprend plusieurs centaines d'animaux, dont beaucoup de grands mammifères, certains étant très rares, tels le lion de l'Atlas, éteint dans la nature depuis 1922. Une collaboration scientifique le réunit depuis longtemps à l'École Nationale Vétérinaire de Lyon.
En octobre 2006, le parc a inauguré « La Plaine Africaine », un espace où 130 animaux différents - certains appartenant à des espèces rares et protégées - cohabitent en liberté sur 2,5 hectares. La plaine Africaine est séparée en cinq parties. La partie savane, où l'on peut trouver entre autres des watusis, des cobes de Mrs Gray, des pintades et des grues couronnées, est la plus étendue. Elle communique avec la partie réservée aux girafes, où la « giraferie » attire l'œil par son architecture intéressante. Une partie humide abrite de nombreuses races d'oiseaux, dont des pélicans et flamants roses, et des lémuriens sur une île. Un enclos mitoyen est réservé aux crocodiles, autorisés à ne sortir qu'aux temps chauds. Enfin, à l'extrémité est de la plaine, un pavillon abrite les loges des antilopes, ainsi que quelques enclos sableux agrémentés de rochers et souches, où vivent des mangoustes jaunes, des porc-épics, des chats des sables, des otocyons et des tortues terrestres. D'autres espaces, en reconstruction à ce jour (printemps 2010), accueillent servals, panthères de l'Amour et lions.
Les paysagistes et les architectes ont privilégié la visibilité en fondant les enclos dans le décor.
Le groupe de daims du parc de la Tête d’Or est issu d'une vingtaine de géniteurs, introduits à la création du parc zoologique en 1858. Il est constitué d’environ 150 animaux captifs, faisant techniquement tous partie de la même famille, regroupés sur un espace de 2 hectares.
Des alligators dans le zoo. |
Le vélodrome est créé en 1894, à l'occasion de l'exposition universelle se déroulant, cette année là, à Lyon. Des courses s'y déroulent pour exposer les derniers modèles de bicyclettes. Pourtant, en 1909, Édouard Herriot, alors Maire de Lyon, fit voter la transformation du vélodrome en terrain de jeu, afin d'éviter d'importantes dépenses nécessaires à sa réhabilitation. Le vélodrome survivra et fut finalement rénové en 1934.
Il connaîtra de grands moments, comme les championnats du monde de 1989, à l'occasion duquel il fut complètement réhabilité. Jannie Longo y remporta deux titres de championne du monde, en poursuite et à la course aux points.
Trois clubs y sont installés, et des compétitions s'y déroulent périodiquement. Les championnats Rhône-Alpes de cyclisme sur piste y sont organisés chaque années.
Les écoles de l'agglomération profitent de cette infrastructure pour faire de l'initiation et utilise également le plateau central, aménagé d'une piste d'athlétisme et d'un terrain de sport permettant la pratique du handball, du basket-ball et du volley-ball, pour les cours d'éducation physique.
La piste en béton, d'une longueur de 333.33 mètres avec des virages inclinés de 43° au maximum, est homologuée par l'union cycliste internationale (UCI) pour l'organisation de compétitions internationales.
Vue de l'intérieur du vélodrome | ![]() Les virages ont une inclinaison maximale de 43° |
Leur origine est dans le don fait en 1805 par Joséphine de Beauharnais d'une collection de ses rosiers.
Le parc contient quatre roseraies :
C'est le siège de la Société française des roses
Environ 15 000 plantes y sont répertoriées, ce qui en fait un des jardins botaniques les plus riches d'Europe. Il attire des spécialistes du monde entier. Le public peut suivre des visites commentées gratuites du lundi au vendredi.
Porte Enfant du Rhône vue de l'intérieur. | ![]() Gros plan de la statue. | ||
Le jardin des lianes avec en arrière plan la serre aux plantes carnivores. | |||
![]() La végétation est très touffue. | Statue en forme de rond-point végétalisé. | Faune et flore se cohabitent. | |
La végétation est bien intégrée à la présence du lac. | ![]() Petit pont de bois dans le parc de la Tête d'Or. | ||
![]() Statue du sénateur Jean-Claude Vaïsse | ![]() Parc de la Tête d'Or, statue de Bernard de Jussieu, célèbre botaniste français. | Parc de la Tête d'Or, les demeures cossues du Boulevard des belges. | |
Vue d'ensemble du lac avec la marina au fond. | La Cité Internationale longe le parc. | ||
Exposition d'une ancienne pirogue. |
Les serres construites en fer et en verre sont des bâtiments remarquables, très représentatives du XIXe siècle. Les premières construites étaient en bois, mais elles résistaient mal à l'atmosphère humide. De nouvelles serres métalliques sont construites en 1880. Elles font en fait partie du jardin botanique.
Les serres ont une surface totale de 6 500 m², ce qui est le plus grand ensemble de France, et permet de préserver environ 6 000 variétés de plantes.