Le coût du programme Rafale, qui était de 33,274 milliards d'euros pour 294 avions (études, production, soutien, etc.) en 2005, est revu à la hausse en 2008 à 39,6 milliards d'euros. Le coût moyen prévisionnel d'un Rafale (toutes versions confondues) est d'environ 138,5 millions d'euros en fin de programme, compte non tenu du coût des développements en cours. Compte tenu de la baisse du programme proposée par le livre blanc sur la défense, à 286 exemplaires, le nouveau coût prévisionnel s'établit à 140 millions d'euros par appareil.
Pour la Cour des comptes, son coût de soutien est, en décembre 2004 de 35 000 euros à l'heure de vol et devrait, selon le ministère de la Défense, diminuer à 10 000 euros à l'heure de vol pour le Rafale Air et 7 000 pour le Rafale M en 2012.
Commandes françaises
En 1992, les besoins seront révisés une première fois à la baisse. Au lieu de 336 appareils (225 monoplaces C et 25 biplaces B pour l'Armée de l'air ; 86 pour la Marine nationale) seuls 294 Rafale sont prévus pour les armées françaises : 234 pour l'Armée de l'air (dont 95 monoplaces C et 139 biplaces B) et 60 monoplaces M pour la Marine nationale.
Suite aux arbitrages rendus après la publication du Livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale, le 17 juin 2008, le nombre de 294 Rafale pourrait être réduit à la baisse ou étalé dans le temps. En effet, au 20 novembre 2008, la cible est désormais de 286 appareils : 228 pour l'Armée de l'air et 58 pour la Marine nationale.
En septembre 2010, aucune commande n'a encore été enregistrée à l'export (même si le Rafale a été noté très positivement dans de nombreuses évaluations), bien que le Brésil ait donné son accord de principe pour l'achat de trente-six Rafale. Il doit cependant faire face à la concurrence forte des Eurofighter Typhoon, JAS 39 Gripen, F-16, F-15, et F-35, ainsi qu'au poids politique des États-Unis.
la Corée du Sud, qui a finalement retenu le F-15 en avril 2002 ;
Singapour qui, en août 2005, a également retenu le F-15 ;
les Pays-Bas et l'Australie, qui ont finalement rejoint le programme F-35 ;
l'Arabie saoudite qui a finalement retenu l'Eurofighter Typhoon en août 2006 ;
En 2006, la British Royal Navy a considéré le Rafale comme une alternative au F-35 pour ses porte-avions[1][2].
le Maroc, qui a finalement retenu le F-16 en octobre 2007 ;
le Sultanat d'Oman qui, en avril 2010, a commandé l'Eurofighter Typhoon en remplacement de ses Jaguar.
le Koweït (14-28 appareils) qui préfère des F/A-18E/F Super Hornet.
Néanmoins, il suscite l'intérêt d'autres pays :
L'Inde a démenti des rumeurs de son exclusion de l'appel d'offre MRCA, qui débute en juillet 2009. Selon des reports, en août 2010, le Rafale et le Typhoon sont entrés dans l’étape finale [3].
La Libye : l'accord de coopération de défense de 2005 a évolué et la DGA reconnait des négociations en octobre 2006. Le protocole d'accord du 10 décembre 2007 en vue de l'achat de 14 Rafale qui courait jusqu'au 1er juillet 2008 est toujours en cours au 10 novembre 2008.
Les Émirats arabes unis sont officiellement en négociations depuis le 19 juin 2009 pour remplacer leurs Mirage 2000 par 20, voire 63 Rafale à l'horizon 2013, et ce après avoir préféré acquérir des F-16 lors d'un premier contrat en mai 1998. Les discussions porteraient sur l'intégration d'un radar amélioré (à antenne active), l'installation de moteurs plus puissants, l'ajout de la capacité de tir du missile Meteor en cours de développement, et enfin la reprise par la France des Mirage 2000-9 actuellement en service aux Emirats.
Le Brésil a retenu le 1er octobre 2008 pour la compétition F-X2 le Rafale, le McDonnell Douglas F-18E/F Super Hornet et le Saab JAS 39 Gripen (pour 12 puis 36 appareils). L'élimination de Soukhoi, qui a signé un important contrat d'armement avec le Venezuela, est une surprise, si bien que le ministère de la Défense brésilien s'est cru obligé de démentir des « supposées interventions politiques » dans la compétition F-X2 et d'affirmer que l'appareil choisi le sera « sur des critères uniquement techniques ». Cependant, on ne sait pas trop ce qu'il va advenir de l'accord signé avec la Russie portant sur le développement conjoint de chasseurs de 5e génération. Le choix définitif devrait être annoncé mi-octobre 2009, et inclure une seconde tranches d'appareils permettant au final de remplacer tous les avions de combats de la force aérienne brésilienne.Le 5 janvier 2010, il a été rapporté dans les média que le rapport final d'évaluation par le Groupe de l'air brésilienne placé le Saab JAS 39 Gripen d'avance sur les deux autres prétendants. Le facteur décisif était apparemment le coût global des nouveaux combattants, à la fois en termes de coût unitaire, et les coûts d'exploitation et d'entretien. Finalement, après des accords avec Dassault portant une réduction du prix, le Rafale est choisi par le président Lula da Silva.
La Suisse évalue l'avion dans le cadre du programme TTE de remplacement partiel de la flotte de F-5 Tigerdu 13 octobre 2008 au 3 novembre 2008 au cours d'essais au sol et en vol (39 vols pour une durée de 60 heures) sur la base d'Emmen.
Le Yémen a exprimé son intérêt par des chasseurs français Rafale ou Mirage 2000-9.
La Grèce (40 appareils) s'intéressant aussi au Typhoon, et le Qatar sont également cités comme acquéreurs potentiels, mais il reste au Rafale à confirmer ces possibilités.
Les difficultés de ventes du Rafale résident dans l'essence même du programme français qui répond à la motivation de posséder un avion performant capable de remplir les différentes situations de combat, situations pour lesquelles les pays intéressés possèdent ou produisent différents appareils. Alors que la France se dirige vers une standardisation de ses avions de combats avec le Rafale (qui permet ainsi de limiter le nombre d'avions embarqués -ou d'avoir le maximum d'appareils aptes au combat au lieu d'en avoir de différents types répondant à des missions différentes-, les autres pays qui recherchent des avions très performants possèdent d'autres classes d'appareils visant à répondre aux missions que le Rafale puisse remplir.
À cette particularité du Rafale français s'ajoute la concurrence proposée par le Typhoon, le Saab JAS 39 Gripen de même génération et appareils américains proposés plus anciens mais peut-être ainsi plus rodés et plus sûrs. A noter surtout que le Rafale n'est pas le moins cher et que, même s'il est présenté comme un des meilleurs appareils de combat du moment (par le constructeur et les autorités françaises), ses performances sont parfois inférieures sur certains points par rapport à d'autres appareils.
L'atout de vente du Rafale, malgré ses performances élevés, semble se traduire dans l'aspect pratique dans le fait que c'est un appareil embarqué qui permet de limiter la variété de jets de combat (deux sur le Charles de Gaulle pour l'instant). C'est pourquoi les pays les plus intéressés ont été ou sont des pays possédant ou souhaitant posséder une force aéronavale (Brésil, Inde, Angleterre). Mais cet atout n'est pas unique puisque le F-18 Hornet propose le même avantage (le F-18 étant le seul jet de combat embarqué sur les portes-avions américains depuis le retrait du F-14).
Dernier point, les pays intéressés estiment que pour le prix de l'appareil, un transfert de technologie doit pouvoir être négocié : point sensible pour les autorités françaises.
Engagements et exercices
Catapultage d'un Rafale F2 du porte-avions USS Enterprise au large de Cannes (23 juillet 2007)
Deux Rafale, dont un à l'appontage, à bord de l'USS Harry Truman au large de Marseille (21 mai 2008)
Deux Rafale volent en formation avec trois F/A-18 Super Hornet de l'US Navy (23 juillet 2008)
Deux mécaniciens français autour de leur Rafale Air durant une visite à la Luke Air Force Base (Arizona) (29 juillet 2008)
Un Rafale de l'Armée de l'air arrive à la Nellis Air Force Base (Nevada) pour l'exercice Red Flag 08-4 (7 août 2008)
Un Rafale de l'aviation navale effectue un « touch and go » sur le pont d'envol de l'USS Dwight D. Eisenhower (19 juillet 2009)
Un Rafale de l'aviation navale effectue un « touch and go » sur le pont d'envol de l' USS John C. Stennis (CVN-74).
Du 9 au 19 juin 2002, en pleine crise entre l'Inde et le Pakistan, les Rafale embarqués à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle effectuent en mer d'Oman leurs premiers entraînements réels au combat asymétrique armés de missiles air-air, en collaboration avec des F-14 et F/A-18 de l'US Navy ;
Du 4 février au 15 avril 2003, des exercices sont effectués entre les porte-avions Charles-de-Gaulle et USS Harry Truman au large de la Crète ;
Du 1er mars 2004 au 21 mai, huit Rafale M se mesurent en mer Rouge aux Mirage 2000C/D stationnés à Djibouti puis, 20 au 23 mars 2004 aux Mirage 2000-9 des Émirats arabes unis (exercice Northwind'04). Du 28 au 30 mars 2004, les Rafale travaillent de concert avec le groupe embarqué du porte-avions américain USS George Washington. Du 8 au 14 avril 2004 a lieu l'exercice Varuna avec la Marine indienne pendant lequel les Rafale affrontent les Sea Harrier FRS.51. Le 22 avril 2004, le Charles-de-Gaulle et son escorte participent à l'Opération Héraclès 2/Air Indien en intégrant la Task Force 473. Les exercices reprennent à partir du 2 mai avec l'exercice franco-saoudien Red Shark qui voit les Rafale affronter les Tornado F3 et les F-15 de la Royal Saudi Air Force ;
Du 25 septembre 2006 au 2 octobre 2006, deux Rafale F2 de l'Armée de l'air participent à l'exercice OTAN Tiger Meet 06 à Albacete (Espagne) avec des entraînements de type DACT (Dissimilar Aircraft Combat Training) et COMAO (Composite Air Operation) ;
Depuis le 12 mars 2007, trois Rafale de l'armée de l'Air basés à Douchanbé au Tadjikistan et trois autres de la Marine nationale déployés à bord du Charles-de-Gaulle débutent des opérations de soutien aux forces en Afghanistan. Ces appareils sont modifiés en urgence pour pouvoir larguer ces bombes à guidage laser, ce qui n'était pas prévu dans la version F2. Toutefois, ils ne sont pas autonomes et doivent compter sur les Mirage 2000 ou les Super-Étendard pour « illuminer » la cible. Le 28 mars 2007, un Rafale M F2 de la Marine nationale largue une bombe guidée laser GBU-12 Paveway II de 277 kg à la demande des troupes néerlandaises, tandis que le 1er avril 2007, c'est au tour d'un Rafale B F2 de l'escadron de chasse 1/7 Provence de tirer une bombe guidée laser GBU-12 contre une grotte présumée abriter des Talibans dans la région de Helmand. Dès le 8 février 2008, trois Rafale (des B F2 pendant le premier détachement puis des C F2 équipés de l'AASM pendant le second), sont déployés sur la base de Kandahar en Afghanistan où ils rejoignent les trois Mirage 2000 D présents depuis le 26 septembre 2007 et remplacent les trois Mirage F1CR présents depuis le 29 octobre 2007 ;
Le 23 juillet 2007, deux Rafale M au standard F2 ainsi qu'un E2C Hawkeye, de la Marine nationale, appontent sur le porte-avions américain USS Enterprise au large de Cannes. Les appareils sont ensuite catapultés avec succès, mettant en avant l'interopérabilité entre les Rafale français et le système aéronaval américain. Grâce à un nouveau système de calage par GPS de ses centrales de navigation inertielles, le Rafale F2 est le premier chasseur français à pouvoir pleinement opérer depuis un porte-aéronef américain ;
Selon des informations non confirmées par le ministère de la Défense français, des Rafale F2 participent du 23 février au 5 mars 2008 à l'exercice tripartite (Arabie saoudite, Qatar, Émirats arabes unis) Gulf Shield 01 ;
Du 12 au 16 mai 2008, cinq Rafale de l'Armée de l'Air participent à l'exercice commun Aegean Gust en Grèce faisant des combats simulés avec des F-16 Bloc 52 de l'armée de l'air grecque.
Le 21 mai 2008, deux Rafale F2 et un E-2 Hawkeye appontent et décollent chacun deux fois du porte-avions USS Harry Truman au large de Marseille. Un troisième Rafale F2 effectue treize touch-and-go.
Du 22 au 29 juin 2008, 4 Rafale M participent à l'exercice OTAN Tiger Meet sur la base aéronavale de Landivisiau aux côtés d'appareils belges, allemands, espagnols, turcs, suisses, autrichiens, tchèques, italiens et britanniques. Le thème opérationnel d'Ocean Tiger 2008 porte principalement sur l'attaque à la mer de bâtiments de la Marine nationale française.
Suite à l'indisponibilité du Charles-de-Gaulle jusqu'au début 2009, les pilotes de l'aviation navale s'entraînent du 18 au 23 juillet 2008 à bord de l'USS Theodore Roosevelt dans l'océan Atlantique, abandonnant ainsi l'option d'utiliser le São Paulo (ex-Foch). Cet exercice, dénommé « Opération Brimstone » (Joint Task Force Exercise 08-4) a lieu sous l'égide de l'US Navy au large de Norfolk (Virginie). Le 26 juin, 6 Rafale quittent la flottille 12F de la BAN de Landivisiau, escortés d'un C-135FR. Deux E-2 Hawkeye de la flottille 4F de la BAN de Lann-Bihoué les rejoignent sur la base aéronavale d'Oceana (Virginie), à proximité de Norfolk, où accoste le SNAAméthyste, le 16. Les Rafale s'entraînent quotidiennement avec des F/A-18 Hornet aux Basic Flight Manoeuvers (combats aériens), aux vols tactiques à plusieurs avions sous opposition, au contrôle de chasse et au close air supportpuis participent, à bord du Roosevelt, à un scénario d'opérations de gestion de crise et d'engagement armé dans un contexte de maintien de la paix et de conflit asymétrique ;
Avant de participer du 9 au 23 août 2008 à l'exercice Red Flag sur la Nellis Air Force Base (Nevada), 4 Rafale de l'escadron 1/7 s'entraînent du 28 juillet au 8 août 2008 sur la Luke Air Force Base (Arizona). Le détachement français comprend près d'une centaine d'aviateurs. Quatre Rafale biplaces participent à cet entraînement, assisté de deux avions de transport tactique C-130 Hercules des escadrons de transport 2/61 « Franche-Comté » et 3/61 « Poitou ». Le rythme des activités aériennes est soutenu. Les Rafale font deux sorties quotidiennes, une de jour et une de nuit. « Dans un contexte réaliste qui se caractérise par les menaces sol-air et air-air susceptibles d'être rencontrées sur un théâtre d'opération, le Rafale est capable d'effectuer des missions d'attaque au sol tout en protégeant le raid grâce à son armement air-air. Nous validerons ainsi les capacités de polyvalence du Rafale et l'entraînement associé des équipages », précise le lieutenant-colonel Fabrice Grandclaudon, commandant de l'escadron 1/7 ;
Du 6 au 16 octobre 2008, 6 Rafale de l'Escadron de chasse 1/7 Provence participent à l'exercice de la Force de réaction rapide de l'OTAN Noble Ardent 08 sur différentes bases aériennes françaises, aux côtés de 100 autres appareils (chasseurs, hélicoptères, ravitailleurs et avions de guet aérien) de l'OTAN, de la Luftwaffe, de l'US Air Force, de la Force aérienne grecque, de l'Aeronautica militare, des Forces aériennes de la République polonaise, de la Força Aérea portugaise et de l'Armée de l'air turque. Le scénario de l'exercice met en scène l'ethnie Klorid, présente à Tytan et Kamon, à l'origine du conflit entre ces deux pays. Tytan est victime d'une politique agressive menée par Kamon qui souhaiterait construire une démocratie multiculturelle stable à domination ethnique Klorid. Le dispositif de la Force de réaction rapide de l'OTAN se déploie à Tytan pour dissuader et résister à l'attaque de Kamon. L'exercice a pour but de confirmer et de valider l'interopérabilité, l'aptitude au combat et les moyens des forces aériennes de la NRF 12, sous commandement français à partir du 1er janvier 2009 ;
Depuis le 13 janvier 2009, 3 Rafale de l'escadron de chasse 1/7 Provence de la base aérienne 113 Saint-Dizier-Robinson sont stationnés sur la base aérienne de Kandahar en Afghanistan, où ils relèvent 3 Mirage 2000 D.
Du 17 au 19 juillet 2009, des Rafale M au standard F2 ainsi qu'un E2C Hawkeye, de la Marine nationale, appontent sur le porte-avions américain USS Dwight D. Eisenhower dans l'océan Atlantique.
L'ancien pilote de la RAF et de la patrouille acrobatique Red Arrows, Peter Collins, après avoir volé sur le Rafale, s'exprime : « le Rafale est simplement le meilleur et le plus complet avion de combat sur lequel j'ai volé. Si je devais aller au combat, quelle que soit la mission, contre quiconque, je choisirais sans hésitation le Rafale ». Collins compare aussi le Rafale aux F-22 et F-35 .
Fin 2009, des exercices de l'Air Tactical Leadership Course aux Emirates Arabes Unis confrontent quatre Rafale à quatre Typhoon de la RAF montrant la supériorité du chasseur français, qui gagne le premier combat par 4-0 et le second par 3-1 (une défaite sur tapis vert pour franchissement du plafond de sécurité). Le Rafale a aussi été confronté au F-22 Raptor dans un combat air-air à vue, n'étant dans le collimateur de ce dernier qu'une fois. Les pilotes français regrettant que l'USAF refuse l'emploi simulé des missiles MICA. Cependant, selon des déclarations et photos de l'Armée de Air, l'OSF-TV du Rafale a bien ciblé un F-22 lors de ces combats. Il a, en plus, montré sa supériorité en détectant des missiles sol-air et a tiré en 66 secondes six AASM sur plusieurs objectifs à 48 kilomètres ainsi que trois missiles air-air Mica détruisant virtuellement 2 avions défenseurs. Selon les pilotes français, le grand avantage du Rafale réside dans sa capacité de fusionner les informations reçues des différents senseurs pour présenter au pilote une vision intégrée de la situation tactique contrairement à d'autres avions tels que le Typhoon qui présentent autant de plots pour un même appareil que de senseurs l'ayant détecté, ce qui demande un travail d'analyse au pilote alors que le SPECTRA du Rafale réalise automatiquement une fusion. [4] http://www.flightglobal.com/blogs/the-dewline/2010/06/photo-rafale-defeats-f-22.html et le mensuel DSI (Défense & Sécurité Internationale) N°59.
Le 4 juin 2010, un Rafale M change de moteur à bord du porte-avions USS Harry S. Truman (CVN-75) au cours d'un exercice, devenant ainsi le premier chasseur étranger à effectuer cette opération sur un porte-avions américain.
Juin 2010, des Rafale et Mirage 2000 français participent aux cotés des Su-30MKI indiens et des F-16 Block 52 de Singapour au exercice Garuda qui se déroule en France .
Le 1er juillet 2010, les Rafales de l'escadron Gascogne, stationnés sur la base aérienne de Saint-Dizier, ont pris pour la première fois l'alerte nucléaire dans un exercice. Ils ont été équipés du nouveau missile ASMP-A .
Accidents
Le 6 décembre 2007 vers 18h20, le Rafale B n°316 immatriculé 7-HL ayant décollé de la BA 113 de Saint-Dizier (France) s'écrase dans une zone boisée de la commune de Neuvic (France), lors d'un vol d'entraînement d'une patrouille d'avions de l'escadron de chasse 1/7 Provence. L'appareil évoluait en n°2 à 4 000 m d'altitude puis a disparu des écrans radar à 1 500 m d'altitude en sortant d'un virage serré à environ 800 km/h. Il n'y avait qu'un seul pilote à bord qui ne s'est pas éjecté. Le Rafale volait non armé, de nuit et par temps de pluie. Les premières conclusions de l'enquête imputent l'accident à une « désorientation spatiale » du pilote qui aurait mal apprécié la position et l'orientation réelle de son avion.
Le 22 mai 2008 à 10h34 par temps de pluie, le Rafale M n°16 de la flottille 12F de l'aviation navale sort de la piste ouest de la BAN Lann-Bihoué lors de son atterrissage, franchissant une route et un talus sans que son train ne cède. Le pilote s'éjecte sans être blessé. L'avion est rapidement réparé et reprend son service quelques semaines plus tard.
Le 24 septembre 2009 à 18h09, les Rafale M no 22 et no 25 de la flottille 12F de l'aviation navale qui s'apprêtaient à regagner le porte-avions Charles-de-Gaulle après un vol d'essai, s'abîment en mer dans le golfe du Lion, à environ 30 kilomètres à l'est de Perpignan, à la suite d'une collision en vol entre les deux appareils due, selon le Bureau enquêtes accident de la Défense (BEAD), à un « facteur humain ». Un des pilotes, le capitaine de corvette Yann Beaufils, a pu s'éjecter et a été secouru. Le second pilote, le capitaine de frégate (R) François Duflot, est décédé.