Pays | 2004 | 2005 | ||
---|---|---|---|---|
![]() | 1 004 160 | 28 % | 1 053 280 | 29 % |
![]() | 288 100 | 8 % | 308 000 | 9 % |
![]() | 215 000 | 6 % | 217 000 | 6 % |
![]() | 202 500 | 6 % | 200 000 | 6 % |
![]() | 198 200 | 6 % | 200 000 | 6 % |
![]() | 185 583 | 5 % | 180 000 | 5 % |
![]() | 155 000 | 4 % | 160 000 | 4 % |
![]() | 150 261 | 4 % | 150 261 | 4 % |
![]() | 167 727 | 5 % | 147 049 | 4 % |
![]() | 119 384 | 3 % | 146 500 | 4 % |
![]() | 106 100 | 3 % | 106 100 | 3 % |
![]() | 104 971 | 3 % | 100 000 | 3 % |
![]() | 53 457 | 2 % | 50 823 | 1 % |
Royaume-Uni | 47 900 | 1 % | 48 000 | 1 % |
![]() | 44 000 | 1 % | 40 000 | 1 % |
![]() | 36 400 | 1 % | 38 000 | 1 % |
![]() | 36 500 | 1 % | 36 000 | 1 % |
Serbie-et-Monténégro | 33 855 | 1 % | 34 000 | 1 % |
![]() | 27 000 | 1 % | 27 000 | 1 % |
![]() | 25 200 | 1 % | 25 600 | 1 % |
Autres pays | 347 166 | 10 % | 348 110 | 10 % |
Total | 3 548 464,00 | 100 % | 3 615 723,00 | 100 % |
La culture industrielle des fraises qui s'est notamment développée en Espagne fait l'objet de critiques en termes de non-durabilité et de dumping social ;
Depuis les années 1980 la production espagnole s'est accrue et sur les 330 000 tonnes récoltées en 2006, un quart, soit 83 000 tonnes ont été exportées vers la France ; essentiellement achetées à bas-prix par les grandes surfaces qui les revendent aux consommateurs dont la consommation annuelle totale est d'environ 130 000 tonnes.
95 % des fraises d’Espagne sont produites sur une zone de 5 000 hectares et en partie illégalement (mais de manière tolérée par le gouvernement) jusqu'à l'intérieur du Parc national de Doñana (zone humide, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, de 100 000 ha, d’importance paneuropéenne pour les migrations aviaires, abritant l’ultime population espagnole d’une vingtaine de lynx Pardelle dit « Lynx d'Espagne »).
Des ONG locales et mondiales (WWF) dénoncent un usage croissant et massif de produits chimiques pour la désinfection du sol des cultures faites sur sable (drainant) et sous plastique, avec une consommation massive d’eau d’irrigation issue de forages plus ou moins légaux (50 % ne sont pas déclarés) sur des terrains pour partie (40 % en 2007) illégalement occupés, dont plus de 100 ha sont situés en pleine zone protégée. L’irrigation est telle qu’elle a fait disparaître 50 % environ de l’alimentation du marais.
La monoculture épuisant les sols et y favorisant la pullulation de parasite de la fraise, chaque automne, la terre sablonneuse est stérilisée pour y détruire toute microfaune, avec du bromure de méthyle (poison, gaz à effet de serre, et détruisant la couche d’ozone, interdit en 2005, dernière limite par le protocole de Montréal de 1987) et de la chloropicrine (poison dangereux qui a été utilisé comme arme chimique).
La main d’œuvre (marocains et saisonniers sans-papiers, sous-payés et mal logés, ne bénéficiant ni de la sécurité sociale ni d’un suivi médical). Les kilomètres de bâche plastique (cinq mille tonnes/an) dont le plastique noir couvre-sol, contaminés par les pesticides, sont enterrées ou brûlées à l’air libre. De plus, 2 000 hectares ont été déboisés pour étendre les cultures de fraises.
Le WWF France a demandé aux supermarchés de vérifier que leurs fournisseurs cultivaient légalement les fraises en respectant un cahier des charges rigoureux en matière d’impact environnemental.
Selon la variété, la saison de maturation des fraises s'étend de mai à septembre. Par des techniques de cultures artificielles type hors-sol, il est possible de produire des fraises en dehors de cette période.
La plupart des crèmes glacées et yaourts agro-industriels utilisent de l'arôme fraise, une substance artificielle. C'est le bas de gamme.
D'autres utilisent de l'arôme naturel et des fraises d'agriculture intensive pour le milieu de gamme.
Les desserts haut de gamme, demandant une somme de travail plus importante, ne se trouvent guère que chez les petits producteurs de fraises tournés vers le marché de niche et proposent parfois en vente directe leur production transformée par leur soin (sorbets, confitures tartes...). Quelques pâtissiers, glaciers et confiseurs, proches d'une ferme de ce genre ou fréquenté par une clientèle avertie et demandeuse de qualité, élaborent ces types de produits.
La fraise regorge de vitamine C (antioxydants), de vitamine A (sous forme de précurseur, le β-carotène, mais pas de rétinol qui doit être synthétisé) pour stimuler les défenses immunitaires, de vitamine B9 (acide folique), important pour les femmes enceintes.
Elle est riche en oligo-éléments, sous forme de sels de potassium pour le système nerveux et contre la fixation excessive du sodium, de calcium pour les os, et du magnésium contre le stress.
Elle contient également du furanéol (l’alcool aromatique qui lui donne son parfum et son goût).
Les allergies alimentaires aux fraises sont fréquentes. Chez l'enfant, on déconseille donc l'introduction de ce fruit dans l'alimentation avant l'âge de six mois.
Fraise crue | |
---|---|
eau | 88,95 g |
glucides | 7,68 g |
dont sucres simples | 4,66 g |
fibres alimentaires | 2,0 g |
protéines | 0,67 g |
lipides | 0,30 g |
cendres totales | 0,40 g |
valeur énergétique | 32 kcal |
acides gras | |
poly-insaturés | 155 mg |
mono-insaturés | 43 mg |
saturés | 15 mg |
dont cholestérols | 0 mg |
oligo-éléments | |
potassium (K) | 153 mg |
phosphore (P) | 24 mg |
sodium (Na) | 1 mg |
zinc (Zn) | 140 µg |
calcium (Ca) | 16 à 40 mg |
magnésium (Mg) | 13 à 15 mg |
fer (Fe) | 420 µg |
cuivre (Cu) | 48 µg |
vitamines | |
vitamine C | 58,8 mg |
vitamine B3 (PP) | 386 µg |
vitamine B5 | 125 µg |
vitamine B9 (M) | 60 µg |
vitamine B6 | 47 µg |
vitamine B1 | 24 µg |
vitamine B2 | 22 µg |
vitamine K | 2,2 µg |
vitamine E | 0,29 µg |
vitamine A | 12 UI |
dont rétinol | 0 µg |
vitamine B12 | 0 µg |
Certaines fraises étant cultivées de manière industrielle et dans de mauvaises conditions, elles peuvent encore contenir des résidus de pesticides. Cependant les fongicides ne sont pas employés sur les fraises après récolte ; par conséquent, le refroidissement immédiat, le stockage à 0 °C (32 °F), la prévention des dommages physiques aux fruits, et le transport avec des doses élevées de dioxyde de carbone sont les meilleures méthodes pour contrôler les maladies. En outre, il faut prendre soin d’éliminer les fruits malades ou blessés lors de la récolte pour éviter qu’ils ne contaminent les fruits sains voisins.