Le relief de la France métropolitaine est caractérisé par le « S français » qui part du sud des Vosges, descend la vallée du Rhône et s'infléchit vers l'ouest pour longer le sud du Massif central et le nord des Pyrénées.
Au nord-ouest de cette ligne se trouve la zone hercynienne datant de l'ère primaire et secondaire, au sud-est se trouve la zone alpine datant de l'ère tertiaire et quaternaire. Cette ligne est également une frontière altimétrique : la zone hercynienne a des pentes arrondies tandis que la zone alpine est plus escarpée ; et une ligne de partage des eaux : à l'ouest, les cours se jettent dans l'Atlantique, à l'est, dans la Méditerranée. L'ouest subit une influence océanique tandis que l'est subit une influence méditerranéenne s'atténuant en arrivant au Jura.
Ile de la Réunion, Guadeloupe, Martinique, Corse, Île de Bréhat, Île de Batz, Île d'Ouessant, Île de Molène, Île de Sein, Île de Groix, Belle-Île, Île de Houat, Île de Hoëdic, Île d'Arz, Île aux Moines, Île de Noirmoutier, Île d'Yeu, Île de Ré, Île d'Aix, Île d'Oléron
Les canaux les plus remarquables sont :
La France est en outre arrosée par un grand nombre de rivières navigables : - Somme, Orne, Vilaine, Charente, Adour, Aude, Hérault, Var, qui se jettent dans la mer ; - Moselle, Saône, Yonne, Doubs, Marne, Aisne, Oise, Allier, Cher, Loiret, Indre, Vienne, Mayenne, Ariège, Lot, Tarn, Dordogne, Isère, Drôme, etc., qui se jettent dans les grands fleuves).
Il y a évidemment une grande incertitude concernant le centre géographique. Sa détermination dépend en grande partie de la méthode utilisée pour le calcul, et notamment selon que l'on tient compte ou non de la Corse et des DOM-TOM.
Quelques candidats :
Du point de vue hydrologique, la France occupe une position assez forte en Europe. Les précipitations y sont en effet assez élevées, et alimentent de puissants cours d'eau coulant soit vers les mers, soit vers les pays voisins (nord et nord-est). L'eau venue de France procure une part des disponibilités en eau de la Belgique, du Luxembourg, de l'Allemagne et indirectement des Pays-Bas. D'après Aquastat, la hauteur d'eau annuelle moyenne des précipitations est de 867 millimètres, soit pour une superficie de 551 500 kilomètres carrés, un volume de précipitations annuelles de 477,99 kilomètres cubes, arrondis à 478 km³ (478 milliards de m³).
Pour les années les plus sèches (période de retour de 10 ans), le volume annuel des précipitations est de 110 kilomètres cubes.
De ce volume précipité, l'évapo-transpiration consomme 301,5 km³. Restent 176,5 kilomètres cubes d'eau de surface (cours d'eau) produits sur le territoire du pays (on parle d' eau de surface produite en interne). La lame d'eau moyenne écoulée sur l'ensemble du territoire tous bassins confondus est donc de 320 millimètres annuellement.
Il faut ajouter à cela 2 km³ d'eau souterraine produits en interne, ce qui fait un total de 178,5 kilomètres cube d'eau produits en interne.
En outre, une quantité non négligeable d'eau provient de certains pays voisins. Ce sont 8,7 kilomètres cubes supplémentaires qui viennent ainsi de l'étranger, dont 7,7 km³ de Suisse (cours supérieur du Rhône, Doubs) et 1 km³ d'Espagne (cours supérieur de la Garonne). Les apports de la Belgique et de l'Allemagne sont considérés comme négligeables, car ne faisant qu'une brève incursion en France (Blies en Lorraine, Semoy en Champagne-Ardenne). Enfin l'apport du Rhin de 33 km³ constitue un cas particulier. Ce fleuve est frontalier sur une longue distance, mais ne pénètre jamais le territoire français. On considère dès lors que la moitié de son débit à l'entrée (Bâle) fait partie des ressources en eau de la France produites à l'étranger, soit 16,5 kilomètres cubes.
Les ressources renouvelables totales en eau du pays se montent donc à 203,7 kilomètres cubes (1 km³ = 1 milliard de m³) dont :
Le taux de dépendance vis-à vis de l'étranger est de 12,37 %.
En moyenne chaque année 13,5 km³ d'eau quittent annuellement le territoire, à destination des pays voisins :
La quantité d'eau disponible (qui comprend l'ensemble des ressources créées en interne, plus les apports extérieurs) est de 203,7 km³ par an, soit pour une population évaluée à 61,9 millions d'habitants (fin 2007), 3.290 m³ par habitant et par an.
Pays | Précipitations | Écoulement | Eau souterraine produite en km³/an | Apport d'eau de l'étranger en km³/an | Superficie du pays en km² | ||
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annuelles en mm | annuelles en km³ | Lame d'eau annuelle en mm | Volume d'eau de surface écoulée en km³/an | ||||
Suisse | 1 537 | 63,46 | 978 | 40,4 | - | 13,1 | 41 290 |
Royaume-Uni | 1 220 | 296,33 | 594 | 144,2 | 0,8 | 2,0 | 242 910 |
France | 867 | 477,99 | 320 | 176,5 | 2,0 | 25,2 | 551 500 |
Belgique | 847 | 25,84 | 393 | 12,0 | - | 6,3 | 30 510 |
Italie | 832 | 250,81 | 566 | 170,5 | 12,0 | 8,8 | 301 340 |
Pays-Bas | 778 | 32,31 | 265 | 11,0 | - | 80,0 | 41 530 |
Allemagne | 700 | 249,96 | 298 | 106,3 | 0,7 | 47,0 | 357 030 |
Espagne | 636 | 321,71 | 216 | 109,5 | 1,7 | 0,3 | 505 990 |