Le fonctionnement apparent d'une porte des étoiles n'est pas sans rappeler les vieux téléphones à cadran rotatif où les numéros étaient disposés en cercle. Les portes des étoiles sont fabriquées en naquadah, un matériau inconnu sur Terre, extrêmement résistant et supraconducteur même à températures extrêmes. Les portes des étoiles sont donc quasiment indestructibles.
La principale utilisation d'une porte des étoiles est de voyager très rapidement d'un endroit à un autre de la galaxie en utilisant un tunnel hyperspatial vers une autre porte des étoiles à condition que celle-ci se trouve sur une planète ou son orbite. Ce transfert est possible en décomposant la matière constituant le voyageur au niveau subatomique et en envoyant le flux de matière à travers le vortex créé.
La manipulation de l'anneau coulissant et des chevrons n'est pas obligatoire pour ouvrir une porte des étoiles. En utilisant un appareil de commande, il est possible d'ouvrir une porte très rapidement. Une telle « télécommande » est normalement disponible à côté de chaque porte des étoiles et est surnommée par les personnages de la série un D.H.D. « DHD » vient de l'anglais « dial home device », c’est-à-dire « appareil pour téléphoner à la maison » (on notera l'analogie avec la célèbre réplique du film E.T. « E.T. téléphone maison » pour indiquer le désir de retourner chez soi).
Créer une distorsion de l'espace nécessite une énergie assez conséquente. Pour ouvrir un vortex, la porte des étoiles accumule tout d'abord de l'énergie dans le naquadah la composant qui peut stocker de l'énergie comme une batterie.
L'énergie ambiante n'étant pas suffisante pour charger cette batterie dans un temps raisonnable (à l'inverse d'appareils plus petits comme la lance Goa'uld), la porte doit être alimentée en énergie avant une ouverture de vortex. Généralement, c'est le DHD qui sert d'accumulateur d'appoint pour charger la porte des étoiles. En l'absence de DHD, la porte doit être alimentée par un autre moyen. L'interface d'alimentation en énergie de la porte n'est pas complexe : un simple contact physique suffit, car l'alliage de la porte est supraconducteur.
Mis à part le DHD, les sources d'énergie parfois utilisées sont :
Lorsque le 8e chevron est utilisé pour appeler une autre galaxie, la dépense énergétique augmente : un DHD ne suffit plus, une source supplémentaire doit être utilisée. Les trois exemples connus sont :
Une fois le vortex établi, la porte doit toujours être alimentée afin de maintenir la connexion. Dans tous les cas, au-delà de 38 minutes environ, la consommation devient telle qu'il est impossible de garder le passage ouvert, à moins de disposer d'une source d'énergie beaucoup plus importante, telle que :
Pour voyager entre deux planètes, chacune d'elle doit posséder une porte des étoiles en état de fonctionner. Les coordonnées d'une autre porte sont entrées dans la porte de départ, puis un « vortex » spatio-temporel se forme entre les deux portes. Le vortex reste actif tant que de la matière ou des ondes électromagnétiques le traversent, mais ne peut pas dans des conditions normales rester activé plus de 38 minutes.
Les corps physiques ne peuvent voyager dans le vortex que dans un seul sens (appelé dans la réalité trou de ver de Reissner-Nordstrøm ou Kerr-Newman, franchissable mais dans un seul sens), sous peine de désintégration. Pour voyager en sens inverse, il est nécessaire de fermer le vortex puis de le rouvrir depuis l'autre porte.
Certaines ondes électromagnétiques comme les ondes radio peuvent circuler dans les deux sens. Les protagonistes sont donc capables de discuter par radio entre deux portes reliées par un vortex. En revanche, les ondes électromagnétiques appartenant au spectre de la lumière visible ne traversent pas la porte, d'où le fait qu'elle soit opaque de part et d'autre du vortex.
Un DHD permet normalement d'entrer les coordonnées d'une porte à atteindre. Sept symboles constituent l'adresse d'une destination : Les 6 premiers chevrons représentent des points dans l'espace (des constellations) qui, reliés deux à deux forment trois droites qui se coupent en un même point dans l'espace où se situe la porte d'arrivée. le 7e est le point d'origine. Dans la voie lactée, l'anneau central entre en rotation pour aligner les chevrons de la porte avec les différents symboles de l'adresse. Un bouton rouge central de validation provoque ensuite la formation du vortex. Si le pupitre de contrôle n'existe pas ou est endommagé, la porte peut être manipulée manuellement pour faire tourner l'anneau. En l'abscence d'un DHD, le SGC utilise 4 moteurs pour faire tourner l'anneau de sélection à partir d'un ordinateur de la salle de contrôle. Walter Harriman en est l'opérateur la plupart du temps.
Si la porte d'arrivée n'est pas joignable pour une raison quelconque comme sa destruction ou l'obstruction du passage, le septième et dernier chevron ne s'enclenche pas, et tous les autres se désactivent immédiatement.
La porte peut également être télécommandée grâce à un appareil compatible, comme le tableau de commande a distance des Puddle Jumper, mais cela nécessite une technologie avancée que ne possèdent que certaines races comme les Nox.
Une adresse à 8 chevrons sert à se connecter à un réseau de portes d'une autre galaxie, et le symbole supplémentaire (qui est en avant-dernier) agit comme un indicatif de zone, mais l'adresse se termine toujours par le point d'origine. Il en est par exemple fait usage pour aller dans la galaxie d'Ida (Asgard).
Le rôle du 9e chevron, selon certaines rumeurs servait à voyager dans le temps, ou encore à changer d'amas. Mais la 3e série, Stargate Universe nous a apporté la réponse : il sert à contacter un vaisseau d'exploration Ancien, le Destinée.
Sur une adresse à 7 chevrons le nombre de possibilités pour une porte de la voie lactée s'élève à
soit 1 987 690 320 possibilités mais cela ne correspond pas à chaque fois à une porte loin de là, il est donc normal que quelqu'un ne sachant pas quelle adresse entrer ait peu de chance de trouver une adresse valide. Cela est malgré tout arrivé par pur hasard.
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Le vortex est la manifestation physique d'un trou de ver, il permet de relier deux points de l'espace distants de plusieurs milliers, millions ou de plusieurs milliards d'années-lumière en rapprochant ces deux points grâce à une distorsion de l'espace-temps.
L'ouverture du vortex se fait en déchirant l'espace-temps, puis en stabilisant et en agrandissant la déchirure pour créer un tunnel stable. C'est pour cela que l'ouverture de la porte produit un effet appelé « kawoosh » qui désintègre pratiquement tout sur son passage dans une zone de quelques mètres en face de la porte. Il est possible, soit en programmant plus finement le fonctionnement de la porte des étoiles soit en utilisant un iris physique ou énergétique, de supprimer le phénomène de kawoosh, comme le font les Nox ou les races ayant une technologie suffisamment évoluée.
Le kawoosh présente l'utilité de nettoyer tout obstacle devant la porte des étoiles, mais pas à l'intérieur de la porte.
Le vortex, se situant dans le subespace, est naturellement invisible, sauf dans sa forme instable du départ. L'effet de miroitement que l'on voit lorsqu'une porte est ouverte est donc artificiel. C'est l'horizon des événements. C'est une sorte de champ de force paramétrable très finement. Il possède les fonctions suivantes :
Une porte peut être protégée par un iris pour empêcher la plupart des attaques. La porte de la Terre fut la première de la voie lactée à en posséder un, en titane positionné à 3 micromètres de l'horizon. L'idée fut ensuite reprise par certains Goa'uld comme Anubis sous forme de champs de force. Cependant l'idée n'était pas nouvelle, la porte d'Atlantis, dans la galaxie de Pégase, possédant également un champ de force mis en place par les Anciens il y a 10 000 ans pour se protéger des Wraiths.
Toutes les portes des étoiles possèdent une unité de calcul appelé DHD, sorte d'ordinateur autonome contrôlant les différents systèmes composant la porte. Elle peut empêcher une action qui causerait des dégâts sur les systèmes de la porte, comme par exemple, l'annulation de la composition d'une adresse nécessitant plus d'énergie que disponible, ou encore gérer la régulation de puissance d'entrée de la porte et éviter une surcharge fatale au dispositif, et même l'interprétation des codes erreur envoyés par la porte d'arrivée avant l'établissement du vortex, pour parer aux éventuelles pannes causées par l'activation (porte enterrée, inaccessible, désactivée, en mouvement…). Le fait que le SGC ne possède pas de DHD « authentique » a causé de sérieux problèmes et de nombreuses pannes (Voir ).
La porte possède une mémoire atomique (ou mémoire tampon) pour stocker les atomes des objets en cours de passage à travers l'horizon des événements. Une fois que l'objet est entièrement désintégré, les atomes sont envoyés vers l'autre porte. Celle-ci stocke à son tour les atomes qu'elle reçoit dans sa mémoire temporaire. Une fois que l'objet est entièrement arrivé, il est reconstitué par l'horizon des événements de la porte d'arrivée. Ceci explique par exemple qu'un bras que l'on rentre dans la porte ne ressorte pas immédiatement de l'autre côté : les objets ne traversent que lorsqu'ils sont entièrement entrés. Ceci permet également de sortir un objet partiellement entré dans la porte.
Si, par accident, la porte d'arrivée se ferme avant que l'objet n'ait été reconstitué, la mémoire interne conserve les informations pendant un certain temps ou jusqu'à une nouvelle ouverture de la porte (auquel cas la mémoire est effacée). Il est possible de réactiver uniquement l'horizon des événements sans ouvrir de vortex pour reconstituer les objets encore en mémoire. Teal'c s'est une fois retrouvé coincé à l'intérieur de la mémoire de la porte.
Pour se stabiliser, le vortex doit se rattacher à une autre porte des étoiles. Il est donc indispensable de connaître la position dans l'espace de la porte que l'on souhaite atteindre. Comme les planètes et les étoiles bougent au fil du temps, les portes doivent périodiquement remettre à jour les coordonnées réelles des autres portes des étoiles. Pour cela, les portes communiquent entre elles pour des mises à jour logicielles ou de coordonnées. Le DHD semble être responsable de certaines de ces communications. Ce phénomène est appelé « mise à jour corrélative ».
L'absence de DHD connecté à la porte de la Terre justifie le fait que seules les planètes les plus proches et donc ayant le moins bougé en 2000 ans (Abydos et Chulak par exemple) aient été joignables dans un premier temps, et avec un voyage plutôt mouvementé (vitesse élevée et température ressentie glaciale à l'arrivée). Un système de correction des coordonnées a ensuite été ajouté au DHD « artisanal » de la Terre pour corriger ces problèmes. Toutefois le programme de correction n'est pas toujours suivi par le SGC, ce qui entraîne plusieurs dysfonctionnements (voir « »).