Énergie en Suisse - Définition

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Introduction

Énergie en Suisse
Grimsel Oberaarsee.jpg
Bilan énergétique (2008)
Offre d'énergie primaire (TPES) 1 176,2 PJ
(28,1 M tep)
par agent pétrole : 45,5 %
électricité : 35,4 %
gaz naturel : 10 %
bois : 3 %
autres renouvelables : 1,1 %
charbon : 0,6 %
Énergies renouvelables 15,6 %
Consommation totale (TFC) 900 PJ
(21,5 M tep)
par habitant 116,7 GJ/hab.
(2,8 tep/hab.)
par secteur ménages : 28,2 %
industrie : 19,9 %
transports : 34,5 %
services : 15,9 %
agriculture : 1,5 %
Électricité (2008)
Production 64,28 TWh
par filière hydro : 58,4 %
nucléaire : 40,7 %
autres : 0,9 %
Combustibles (2008)
Production bois : 35 330 TJ
Commerce extérieur (2008)
Importations électricité : 50,273 TWh
pétrole : 12 859 ktep
gaz naturel : 117 530 TJ
charbon : 260 kt
bois : 790 TJ
Exportations électricité : 51,408 TWh
pétrole : 650 ktep
bois : 360 TJ
Sources
Office fédéral de l'énergie (OFEN)
  • (fr+de) Statistique globale suisse de l'énergie 2008

Le secteur de l'énergie en Suisse est, de par sa structure et son importance, typique d'un pays développé. Hormis l'hydroélectricité et le bois, le pays dispose de peu de ressources énergétiques indigènes : produits pétroliers, gaz et combustible nucléaire sont importés, tant et si bien qu'en 2006 seuls 15 % des besoins finaux auront été couverts par des ressources locales.

La consommation énergétique suisse a été multipliée par cinq depuis le début du XXe siècle, passant d'environ 170 000 à 850 000 térajoules par an, la plus grande part étant aujourd'hui accaparée par les transports (35 %). Cette augmentation s'est faite en parallèle du fort développement de l'économie et de l’accroissement de la population. Secteur fortement libéralisé, la politique énergétique fédérale vise à accompagner les promesses faites à Kyoto en promouvant une utilisation plus rationnelle des énergies et, particulièrement depuis les années 1990, le développement de nouvelles sources renouvelables.

Ressources énergétiques

L'énergie étant difficilement transportable, son utilisation s'est tout d'abord faite dans les endroits où elle existait. Ainsi, la transformation de la force hydraulique en énergie mécanique est restée cantonnée aux rives des cours d'eaux. Les moulins à vent ont été construits dans des zones venteuses. L'énergie mécanique développée par l'eau ou le vent n'est pas transportable ou alors seulement sur de très faibles distances, par exemple grâce à des systèmes de courroies. Le bois en tant qu'énergie de chauffage peut quant à lui être transporté ; cependant, en raison des besoins et de la situation géographique des forêts, il a rarement été convoyé sur de grandes distances, exception faite ces dernières années avec le développement du bois énergie pour le chauffage des bâtiments (du fait du fioul, de plus en plus cher avec l'augmentation du prix du pétrole).

Le sous-sol suisse est pauvre en matières premières exploitables pour le secteur énergétique. Du charbon a été exploité et a pu répondre à certains besoins du pays pendant quelques temps, cependant aujourd'hui aucune ressource énergétique du sous-sol suisse n'est exploitée. Les ressources énergétiques présentes en Suisse sont des énergies renouvelables comme l'énergie hydraulique, éolienne ou solaire.

L'utilisation de chaque agent énergétique a varié selon les besoins, les ressources indigènes et les avancées technologiques.

Agents énergétiques indigènes

Le terme agent énergétique indigène désigne les agents énergétiques présents dans le pays.

Bois

Bûches de bois de chauffage.

Le bois a pendant longtemps constitué la principale ressource énergétique utilisée en Suisse.

Au début du XXe siècle, le bois assure environ 15 % des besoins énergétiques du pays. Le manque de charbon, conséquence de la Première Guerre mondiale, engendre un recours plus important au bois. À la fin de la guerre, le bois couvre environ 20 % des besoins. L'utilisation du bois comme ressource énergétique a ensuite lentement diminué jusqu'en 1939. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la production de bois comme ressource énergétique a atteint des valeurs bien supérieures à la croissance naturelle du bois dans le pays. Au cours des années 1941 et 1942, l'utilisation est montée à 200 % de la croissance naturelle du bois. Au cours de cette période, le bois représente 30 % de la consommation totale d'énergie dans le pays. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la part du bois dans les énergies utilisées en Suisse a diminué pour ne représenter que 1 % de la consommation finale en 1970. Suite au premier choc pétrolier cette part a légèrement augmenté pour atteindre 1,6 % en 1985.

En 2007, le bois représente 3,6 % de la consommation finale d'agents énergétiques avec un volume de 31 000 TJ.

Forces hydrauliques

Barrage de Cleuson, dans le canton du Valais.

L'hydrologie de la Suisse est marquée par la présence de nombreux cours d'eau sur tout le territoire national ; ceux-ci ont très vite été utilisés pour fournir de l'énergie mécanique nécessaire aux besoins humains, à partir d'installations au fil de l'eau. Au début du XXe siècle, les installations hydrauliques fournissaient encore directement de l'énergie mécanique, ainsi les infrastructures demandeuses étaient très peu éloignées des cours d'eau, tout au plus quelques centaines de mètres. À partir de la première décennie du XXe siècle, des barrages d'accumulation ont commencé à être construits dans les Alpes, le transport de l'électricité permettant d'éloigner les sites de production des sites de consommation. En 1925, l'utilisation des forces hydrauliques directement en énergie mécanique ne représentait annuellement plus que 80 GWh soit 4 % des forces hydrauliques du pays. Au cours des années 1950 - 1970, la Suisse a construit de nombreux ouvrages hydroélectriques, comme le barrage de la Grande-Dixence et le barrage d'Émosson.

En 2007, l'utilisation des forces hydrauliques en énergie mécanique est négligeable. Elles produisent 130 940 TJ, cela représente 57,8 % de la production indigène d'agents énergétiques primaires.

Ordures ménagères et déchets industriels

Le pays génère d'importantes quantités de déchets, qu'ils soient d'origines ménagères ou industrielles. De par sa forte densité de population, la Suisse a peu recours à l'enfouissement des déchets, mais plutôt à l'incinération. La chaleur générée par la combustion des ordures ménagères et déchets industriels est utilisée à des fins énergétiques. L'Office fédéral de l'énergie recense production et utilisation de cette énergie primaire indigène depuis 1978.

Gaz

Du gaz a été extrait du sous-sol suisse de 1985 à 1994 à Finsterwald, dans le canton de Lucerne. Cette production n’a représenté que 0,4 % de la production indigène d’agents énergétiques primaires en 1985, au plus fort de sa production. Les gisements de gaz naturel découverts sont trop faibles pour justifier une exploitation économique. Au cours des années 1960, du gaz a été produit en Suisse par craquage de produits pétroliers.

Autres énergies renouvelables

La force hydraulique est une énergie renouvelable ; cependant, compte tenu de son importance dans le secteur suisse de l'énergie, elle est comptabilisée séparément dans les statistiques. L'Office fédéral de l'environnement considère dans ses statistiques, comme autres énergies renouvelables l'énergie solaire, l'énergie éolienne, les biogaz, les biocarburants et la chaleur ambiante (pompe à chaleur). L'utilisation de ces énergies fait l'objet de relevés par l'Office fédéral de l'énergie depuis 1990. Depuis cette date, l'énergie produite par ces agents énergétiques renouvelables est en hausse continuelle (4 800 TJ en 1990, 7 790 TJ en 2000 et 11 340 TJ en 2007).

L'énergie solaire est de deux types : le photovoltaïque et le solaire thermique. Dans les deux cas, la production reste marginale avec environ 0,5 % de la production d'énergie dans le pays.

L'énergie éolienne a aussi été utilisée en Suisse pour le travail des meuniers. Comme dans les pays voisins, cette utilisation a été abandonnée avec l'arrivée de la vapeur et de l'électricité. Depuis plusieurs décennies, l'énergie éolienne se développe dans des pays comme l'Allemagne ou le Danemark, mais en Suisse les conditions s'y prêtent peu. Le relief de la Suisse est très accidenté. La densité de population est très forte dans les zones géographiques, comme le plateau suisse où le relief est plus adapté à l'installation d'éoliennes. Entre 2005 et 2007, la puissance installée est restée constante, 11,6 MW sur 28 éoliennes. En 2007, la production d'électricité d'origine éolienne se monte à 16 GWh, soit 0,025 % de la production d'électricité nationale.

La géothermie est aussi utilisée, comme à Bâle, avec un réseau de chauffage à distance tirant une partie de son énergie d'un forage à 1 500 m.

Production indigène d'agents énergétiques primaires, entre 1980 et 2007.

Évolution entre 1980 et 2007.

Agents énergétiques importés

La Suisse importe des agents énergétiques primaires tels que le charbon, le gaz et le pétrole, mais aussi des agents énergétiques secondaires comme l'électricité.

Charbon

Charbon.

Pendant la première moitié du XXe siècle, le charbon est la principale ressource énergétique du pays. Avant la Première Guerre mondiale, le charbon, utilisé tant pour la production de chaleur que pour le travail mécanique, a représenté jusqu'à 80 % de l'énergie consommée en Suisse. À cette époque, les chemins de fer consommaient environ un quart du charbon utilisé dans le pays.

La Première Guerre mondiale a entraîné une montée importante des prix du charbon, cette situation n'est revenue à la normale qu'après 1920 ; en 1919 et 1920 les Chemins de fer fédéraux suisses (CFF) ont payé le charbon six fois plus cher qu'avant la guerre. Cette hausse des prix et cette pénurie ont provoqué un rationnement, ainsi en décembre 1918 les CFF ont dû cesser le trafic dominical.

Après la guerre, la consommation de charbon a lentement augmenté pour atteindre un maximum absolu d'environ 3,3 millions de tonnes en 1929. En raison des tensions politiques importantes en Europe, la Suisse constitue d'importants stocks de charbon dans les années précédant la Seconde Guerre mondiale. Ces stocks ainsi que l'extraction de tourbe, comme substituant, ont permis de pallier une partie des importations en nette baisse. En 1945, les stocks ont couvert 60 % des besoins bruts en charbon. Au cours de la période 1950 - 1965, la consommation brute de charbon reste constante, elle est à un niveau correspondant à environ 80 % des années d'avant-guerre. Elle a par la suite diminué, alors que la consommation totale d'énergie a fortement augmenté durant les trois décennies suivant la seconde Guerre mondiale, ainsi sa part relative dans la consommation énergétique suisse a diminué. En 1998, la Confédération suisse annonce la fin de l'obligation du stockage obligatoire du charbon. À cette date, le charbon représente moins de 1 % de la consommation énergétique du pays.

Du charbon est présent dans le sous-sol suisse. Un total de trois millions de tonnes a été extrait dont 40 % pendant la Seconde Guerre mondiale, pour répondre à des problèmes d'approvisionnement. L'exploitation du charbon présent dans le sous-sol est définitivement abandonnée en 1947 suite à la reprise des importations après-guerre.

En 2007, l'extraction du charbon en Suisse est nulle. Environ 335 000 tonnes ont été importées, pour 289 000 tonnes consommées au cours de cette même année. Il y a une augmentation de stock, avec l'excédent entre les importations et la consommation. La quantité de charbon consommée en 2007, correspondant à 7 450 TJ, est utilisée principalement dans l'industrie du ciment, et dans une moindre mesure par les ménages.

Pétrole et produits pétroliers

Des recherches pétrolifères ont été menées en Suisse, la Swisspetrol Holding SA avait été créée à cette fin. Il s'agissait d'une association de dix sociétés cantonales et régionales ; sa liquidation a eu lieu en 1994 devant la faible probabilité de trouver du pétrole exploitable dans le pays. En 2008, devant la montée du prix du baril, les recherches pétrolifères reprennent notamment dans la région lémanique. Jusqu'en 2008, les besoins suisses en pétrole et en produits pétroliers ont toujours dépendu des importations et d'éventuels stockages dans les dépôts pétroliers et raffineries.

Pendant la première moitié du XXe siècle, le pétrole n'a représenté qu'une part minime des agents énergétiques utilisés en Suisse. Au début des années 1930 il représentait 10 % de l'approvisionnement énergétique du pays. À la suite de la Seconde Guerre mondiale, les produits pétroliers ont pris une place très importante. En 1970, à la veille du premier choc pétrolier, ils représentent 80 % de l'approvisionnement énergétique. Après les deux chocs pétroliers des années 1970 cette part a diminué pour atteindre 70 % dans les années 1980.

Le pétrole brut n'est pas exploité tel quel, il est raffiné afin d'obtenir différents sous-produits comme le fioul, le kérosène ou le gaz (butane et propane). La Suisse possède deux raffineries, une à Collombey qui appartient avec Tamoil Suisse SA au groupe Oilinvest et l'autre à Cressier dans le canton de Neuchâtel. La production des raffineries suisses représente 39,6 % de la consommation finale des produits pétroliers. Cette part varie d'une année à l'autre mais reste comprise entre 35 et 45 % entre 1992 et 2007.

En 2007, la consommation finale en produits pétroliers est de 11,216 millions de tonnes, la consommation ne cesse de diminuer depuis 2005. Le maximum de consommation avait été atteint en 1992 avec 12,323 millions de tonnes. Sur le total des produits consommés l'huile extra-légère représente 37,6 %, l'essence 30,8 %, le carburant diesel 17,7 %, les carburants d'aviation 11,8 %, l'huile moyenne et lourde 0,9 %, la coke de pétrole 0,3 %, les autres produits pétroliers (gaz liquéfié, pétrole lampant, White Spirit) 0,9 %.

Si la consommation finale en produits pétroliers diminue, ce n'est pas le cas pour tous les produits pétroliers. En effet, la consommation des huiles de chauffage (extra-légère, moyenne et lourde) est en diminution mais la consommation de carburant augmente (aviation et diesel).

Gaz

En 1971, l'industrie gazière parvient à se connecter au réseau de transport européen de gaz naturel en obtenant le passage en Suisse du gazoduc reliant l'Italie aux Pays-Bas. Le gaz consommé en Suisse provient exclusivement de l'importation. En 2004, le gaz acheté par la Suisse provenait à 51,9 % de l'Allemagne, 22,6 % des Pays-Bas, 9,5 % de Russie, 10,5 % de France et 5,5 % d'Italie. La Suisse n'achète pas directement le gaz qu'à des pays producteurs comme la Russie, mais aussi à des pays comme l'Allemagne ou la France qui eux-mêmes l'achètent à des producteurs.

Le réseau de gaz s'est développé à partir de 1971, et le passage du gazoduc reliant l'Italie et les Pays-Bas. Cette conduite, nommée conduite Wallbach - Griespass, réalise 80 % des importations de gaz naturel. Elle passe par l'Allemagne, elle rentre en territoire suisse à Wallbach dans le canton d'Argovie, traverse le pays du nord au sud et rentre en Italie au niveau du col de Gries en Valais. Dans le nord de ce parcours, sur le plateau suisse, elle est connectée à divers réseaux de fournisseurs qui desservent les grandes agglomérations du plateau (Bâle, Zurich...). Le réseau est aussi connecté à la France dans le canton de Genève.

Le marché suisse du gaz naturel est très éclaté, dans le domaine de la fourniture une centaine de sociétés sont actives. Dans ces sociétés, les sept plus importantes couvrent 50 % du marché et les 42 plus petites 10 %. Cette structure éclatée est notamment due à la création de nombreuses usines municipales au milieu du XIXe siècle qui produisaient du gaz à partir du charbon. La grande majorité de ces sociétés sont toujours contrôlées par les pouvoirs publics locaux.

En 2007, la Suisse a importé 30 641 GWh de gaz naturel. Elle a cessé d'exploiter le gaz présent dans son sous-sol depuis 1994. Le gaz est ensuite utilisé dans l'industrie et dans les ménages (chauffage), et à un degré moindre dans les services. Son utilisation dans les transports est marginale, moins de 1 % de la consommation totale de gaz.

Année Ménages Industrie, services Transport Total
2006 41 080 TJ 65 540 TJ 100 TJ 106 720 TJ
38,5 % 61.4 % 0,1 % 100 %
Utilisation du gaz en Suisse.

Électricité

La Suisse produit de l'électricité mais en importe aussi ; voir, ci-après, à ce secteur.

Énergie nucléaire

Centrale nucléaire de Leibstadt.

Les minerais d'uranium présents dans le sous-sol suisse n'ont jamais été exploités. Des recherches ont été menées entre 1957 et 1977. De nombreux gisements ont été découverts, la plupart se trouvant dans le canton du Valais, les autres dans les cantons des Grisons et de Saint-Gall. En 1979, une subvention de 1,5 million de francs suisses est octroyée par la confédération pour encourager la prospection d'uranium, subvention répartie de 1980 à 1984. Entre 1980 et 1981 des recherches sont menées dans le massif des Aiguilles Rouges. En 1982, c'est en Valais à Isérables (prospection au sol) et Naters (sondage) que des recherches sont menées. Entre 1982 et 1984, d'autres recherches, toujours en Valais, concernent la région de la nappe de charriage de Bernhard dans les Alpes Pennines (ouest du Valais). Il en résulte que l'uranium présent dans la zone est disséminé de façon irrégulière dans la roche. Depuis 1985, aucune prospection d'uranium n'a été réalisée en Suisse. En 1986, une étude a estimé que le coût du minerai exploité dans le gisement le plus intéressant dépasserait le prix du marché mondial. Selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), aucune ressource en uranium n'est exploitée en 2005 en Suisse.

La Suisse ne dispose pas d'usine de production de combustible nucléaire, aucun projet de ce type n'existe. Les centrales nucléaires suisses fonctionnent donc avec du combustible importé. Il n'existe pas de politique fédérale sur l'approvisionnement en combustible nucléaire, en effet les sociétés privées propriétaires des centrales prennent la totalité des achats à leurs charges.

Selon l'OCDE, les seuls stocks d'uranium présents en Suisse sont ceux détenus par les entreprises exploitant les centrales nucléaires, il s'agit d'U3O8, d'UF6 (naturel) et d'UF6 (enrichi).

L'Office fédéral de l'énergie ne comptabilise pas le combustible nucléaire dans les importations d'agents énergétiques, ainsi les chiffres donnés par les autorités fédérales au sujet des importations d'agents énergétiques ne prennent pas en compte la valeur énergétique du combustible nucléaire. L'utilisation commerciale de l'énergie nucléaire a débuté en 1969, avec la mise en service du réacteur nucléaire de Beznau 1 (voir la ).

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