Tiberium - Définition

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Découverte

Le tiberium est apparu sur Terre après le crash d'un vaisseau Scrin pendant les années 1990.

Les premiers échantillons ont été découverts par le Dr Ignatio Moebius (découverte disputée par Kane) au bord de la rivière Tibre en Italie, et a depuis proliféré sur la planète entière.

Croissance

Le tiberium apparaît tout d'abord comme des blocs de roche, en se nucléant à partir d'autres cristaux de tiberium, même sous forme de poussière. Au fur et à mesure que ces roches s'étendent, la partie supérieure des roches laisse apparaître des cristaux immatures en expansion. Les cristaux mûrissent en même temps que le champ s'étend. Un cristal de tiberium mature mesure entre un et deux mètres de long.

Le mûrissement du tiberium crée un gaz inodore. Bien que le tiberium ait été considéré sans danger au début, le gaz du tiberium est un poison extrêmement toxique pour tout être vivant à proximité, sans parler de ses propriétés cancérigènes et mutagènes.

La couleur des cristaux dépend de la concentration des minéraux présents dans le sol où le tiberium croît.

Il semble que le tiberium ait besoin de chaleur et d'humidité pour croître, puisqu'il se développe difficilement dans les déserts et aux pôles.

Prolifération

Par ces propriétés de croissance, le tiberium peut se répandre littéralement à peu près n'importe où, son taux de cristallisation étant influencé par la nature du sol et la température ambiante, seules les régions polaires et les zones extrêmement sèches et pauvres en minéraux lourds sont impropres à son développement.

Le tiberium peut se dupliquer rapidement et recouvrir plusieurs hectares. Le procédé reste encore inexpliqué mais il semble que les cristaux de tiberium se développent en sous-sol dans plusieurs directions en incorporant les minéraux environnants dans sa structure, et refleurissent ensuite en surface. De cette façon, la quantité de tiberium croît de façon exponentielle.

Il est à noter que la prolifération du tiberium peut aussi se faire par transport de cristaux, entre autres par la flore et la faune.

La méthode la plus étrange observée est quand, dans la zone affectée, sont présents des arbres ou des buissons. À travers un procédé mutagène inexplicable, le tiberium altère ces arbres en arbres graines, ou Tiberium ripariuses. Ces arbres, dont la texture semble faite de chair, possèdent un bulbe au sommet. Ce bulbe se contracte régulièrement, relâchant de microscopiques cristaux de tiberium dans l'atmosphère. Aussi longtemps qu'un arbre graine est présent, le tiberium repousse inévitablement dans la zone. Toutes les tentatives pour détruire un arbre graine se sont révélées inefficaces à ce jour.

Le Tiberium vinifera possède sa propre forme de dissémination. Lorsqu'une surface de Tiberium vinifera atteint la maturité, les cristaux se fondent en un cristal massif bleu d'une dizaine de mètres de hauteur. Ces larges masses se comportent comme un arbre à graine (le mécanisme est encore inconnu) mais plus lentement. Ces cristaux sont extrêmement fragiles et explosent si l'on tente de les détruire. L'explosion dissémine alors le tiberium sous forme de particules cristallines sur une large zone.

Des particules microscopiques de tiberium peuvent aussi se déposer dans les poumons d'être vivants, et enclencher le processus de nucléation en convertissant la matière organique en tiberium.

Depuis les années du troisieme conflit, il est fréquent de croiser dans les zones dites "rouges" des glaciers du tiberium. Ces structures cristallines profondément enfoncées dans le sol peuvent dépasser de plusieurs dizaines de mètres de la surface et forment un mur infranchissable, tel un monolithe radioactif.

Conséquences

En l'an 2040, 30% de la surface du globe (zone appelée « zone rouge ») est devenue inhospitalière pour les formes de vie carbonées.

Les zones rouges sont des zones inhabitables et stérilisées par le tiberium, et sont parcourues par des tempêtes ioniques dévastatrices. Le vent peut y souffler jusqu'à 800 km/h. Les zones rouges sont semblables à l’atmosphère d’une planète extraterrestre. Le tiberium s'y trouve sous forme de champs, de cristaux monumentaux voire de glaciers de tiberium, voire de nervures, déposées par les eaux de ruissellement dans les anfractuosités du sol.

La moitié du globe est sévèrement pollué par le tiberium, et abrite tout de même 80% de la population terrestre. Ces zones jaunes, partiellement habitables, forment la moitié de la surface du globe. La majorité de la population mondiale vit sur ces terres ravagées par la guerre et dévastées par de nombreuses catastrophes écologiques. La plupart des habitations n'ont pas d'eau courante, ni d'électricité. Les structures médicales sont quasiment détruites. Bien entendu, ces zones sont souvent sous la coupe de chefs de guerre, voire du Nod. Les conditions environnementales sont très dures : cycles d'inondations et de sécheresses, ouragans de catégorie 6, voire tempêtes ioniques venant des zones rouges.

Les 20% restants (zone appelée « zone bleue ») réunissent les régions encore très peu touchées. Ce sont essentiellement des villes de haute technologie et des champs, sous la protection du GDI.

Répartition approximative dans les années 2040

"Généralisée" est une vision à nuancer. Présent sur tout les continents, à l'exception des terres australes, le tiberium ne se développe que difficilement dans les terrains stériles que sont les déserts semblable au Sahara. Mais il est notable que le cristal se développe dans le désert australien par exemple. N'ayant pas les moyens de faire une cartographie précise, il est possible d'affirmer selon le découpage suivant que:

  • L'Europe: berceau officiel de l'infection planétaire. L'Italie est une vaste zone rouge, la partie inférieure de la France, une majeur partie de l'Europe de l'Est, l'Allemagne et de la péninsule ibérique sont des zones jaunes, à l'exception du zone plus grande que le Portugal, zone bleue. La partie nord de la France (de la Bretagne à la frontière belge) et le Benelux ainsi que l'Angleterre, l'Irlande, la Scandinavie et le la côte de la Mer Baltique étant zone bleue.

Cas de l'Islande: zone bleue, territoire isolé, zone stratégique du GDI, s'y trouvant un des bunkers de commandement principal et une partie de l'administration (Redjavik) et une des principale usine de production du Mammouth MK III après la fermeture de la chaine de production du MK II à San Pedro.

Cas de l'Europe de l'Est: la région de l'ex-Yougoslavie est une zone jaune qui demeure un foyer du NOD depuis l'implantation d'un des premiers temples du NOD à Sarajevo).


  • L'Amérique du Nord: répartition relativement concentrique du tiberium, le coeur des anciens U.S.A. étant une zone rouge, le nord de la côte Est (contenant Washington, un des centre de commandement militaire du GDI) et la Californie des zones bleues, le reste étant des zones jaunes.
  • L'Australie: Vaste zone jaune avec une zone rouge en son coeur, légèrement décalé vers la cote Ouest, la côte Est et de grandes villes (Sydney) étant des zones bleues.
  • Japon: Zone bleue

NB: le découpage "politique" de ces jaunes n'est guère viable, on ne peut automatiquement attribuer l'ensemble des jaunes jaunes à tel ou tel camp. Même si la majorité est sous l'influence du NOD, son emprise n'empêche en rien l'implantation fréquente de bases du GDI ou ses entreprises de restructuration du milieu. De plus, des jaunes zones accueillent des petites zones bleues matérialisées par des villes (Cologne par exemple ou Le Caire même en zone rouge).

       Etant fiction, ce découpage est source de légers décalages d'une version à une autre, ceci est juste une représentation approximative.      

Effet mutagène

Une exposition à long terme aux gaz libérés lors de la maturation du tiberium engendre des maladies variées sur toutes les formes de vies terrestres. Les effets mutagènes du tiberium et ses implications exactes sur l'ADN terrestre restent totalement inconnus : le traitement se limite généralement à diminuer les symptômes plutôt que de s'attaquer à la maladie même. Une victime d'un empoisonnement au tiberium voit donc sa santé se dégrader avec le temps avant de, parfois, en mourir. Une recherche fut effectuée par le GDI lors de la première guerre du tiberium, et les résultats furent très peu encourageants.

Les humains et les animaux exposés au tiberium ont subi de fortes modifications génétiques, impliquant des modifications physiologiques comme l'immunité à l'empoisonnement du tiberium, des cristaux de tiberium incrusté dans la chair, et même ironiquement une accélération de la régénération cellulaire en présence de tiberium. Les « Oubliés » ou « Shiners » sont un groupe de ces humains exposés.

Exposés à de très fortes radiations de tiberium, les effets mutagènes sur un être vivant peuvent être observés de façon rapide et violente.

Certains organismes mutants sont connus sous le nom de viscéroïdes. Ces amibes géantes, ayant tendance à exsuder des fluides gazeux ou liquides, se nourrissent à proximité du tiberium et digèrent les formes de vie carbonées qui passent à leur portée. Leur taux de régénération grâce au tiberium est aussi extrêmement élevé, les rendant pratiquement invincibles dans un champ de tiberium.

Effet Terraformateur

La théorie la plus développée (autant dans le jeu que par la communauté des joueurs) reste que la nature première du tiberium est un agent de terraformation extraterrestre.

L'apparition des Scrins dans la troisième Guerre du tiberium semble confirmer cette hypothèse.

L'effet de transformation de l'environnement se fait également ressentir sur le plan géologique: dans les zones anciennement infestées, la prolifération en sous sol de ramifications de tiberium entraine des mouvements de terrains suffisant pour provoquer des dénivelés créant des falaises ou des canyons de tailles parfois remarquables, transformant sur le long terme (quelques décennies) la topographie du terrain.

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