Après les années douloureuses de l’enfance et de l’adolescence, le temps est venu pour Fröbel de choisir une profession. En effet, il n’était nullement un « éducateur né » et c’est par des chemins détournés qu’il va découvrir sa vocation profonde. En 1807, il évoquait cette période en ces termes : « Je voulais vivre dans la nature, dans les champs, les prés et les bois… Je voulais réunir en ma personne tous les attributs que j’observais séparément chez ceux qui vivaient à la campagne (dans les champs, les bois et les prés) : paysans, régisseurs, chasseurs, bûcherons, arpenteurs… à l’image du paysan idéal que je m’étais forgée lorsque j’avais une quinzaine d’années ».
Ses études interrompues à l’Université d’Iéna avaient renforcé un sentiment précoce de la nature qui s’exprimait déjà dans son intérêt pour l’arpentage. Fröbel devient d’ailleurs arpenteur (chargé de la tenue du cadastre forestier) à l’office des biens fonciers, des forêts et des dîmes à Baunach, près de Bamberg puis à Bamberg même. C’est alors qu’il découvre l’œuvre de Schelling, notamment « Von der Weltseele » (De l’âme du monde) (1798) et « Bruno oder über das natürliche und göttliche Prinzip der Dinge » (Bruno ou du principe divin et naturel des choses) (1802), et acquiert sa première conception philosophique de la nature. Les écrits de Novalis (Hardenberg), publiés en 1802, et l’ouvrage d’Arndt « Germanen und Europa » (Les Germains et l’Europe) inculquent à Fröbel les deux notions essentielles de la subjectivité idéaliste (Novalis) et de l’historicité de la nation allemande (Arndt).
En 1803, Fröbel obtient par une annonce qu’il a fait paraître dans le « Allgemeinen Anzeiger der Deutschen » le poste de secrétaire privé du domaine de Gross-Miltzow près de Neubrandenbourg. Il a joint à sa demande d’emploi une épure architecturale (le plan d’un manoir) car il a décidé de devenir architecte. Après deux années passées à Gross-Miltzow (1804-1805), Fröbel se rend à Francfort-sur-le-Main pour travailler dans cette profession, mais l’expérience se solde par un échec. En juin 1805, il est engagé par l’« école modèle » de Francfort qui applique les principes pédagogiques de Pestalozzi. Tout de suite, Fröbel a le sentiment d’avoir trouvé sa voie. Comme il l’écrit à son frère Christophe : « Je te le dis franchement, c’est étonnant à quel point je me sens bien dans mon nouveau travail… C’est comme si j’étais depuis longtemps enseignant et que je sois né pour cette profession ; il me semble que je n’ai jamais souhaité faire autre chose ».
Grâce à l’influence de la famille patricienne des von Holzhausen de Francfort, avec laquelle il est en contact, Fröbel se rend à l’automne 1806 à Yverdon, en Suisse, pour se familiariser avec les méthodes pédagogiques de Pestalozzi, le voyage étant payé par ses mécènes. Devenu précepteur des trois enfants de Caroline von Holzhausen, Fröbel va résider avec eux de 1808 à 1810 à Yverdon où il approfondit sa connaissance des théories de Pestalozzi tout en s’occupant avec zèle de ses élèves. En même temps, il utilise l’influence que son frère Christophe exerce en qualité de pasteur sur le système scolaire de leur région d’origine pour tenter d’implanter les idées de Pestalozzi sur l’enseignement primaire dans la principauté de Schwarzbourg-Rudolstadt. Mais cette tentative échouera. Ce n’en est pas moins un épisode déterminant dans la vie et l’œuvre de Fröbel car c’est à cette occasion qu’il rédige son premier écrit marquant : « Kurze Darstellung Pestalozzis Grundsätze der Erziehung und des Unterrichtes. (Nach Pestalozzi selbst) » (Bref exposé des principes d’éducation et de formation de Pestalozzi, d’après Pestalozzi lui-même).
Cet important essai montre combien Fröbel a été influencé par Pestalozzi. Sa vie durant, à chaque étape de son œuvre, la pédagogie de Fröbel reste tributaire des idées de Pestalozzi sur l’éducation élémentaire, idées qu’il va interpréter et développer d’une manière indépendante et bien à lui.
L’objectif pédagogique de Pestalozzi est d’améliorer les conditions de vie des « classes inférieures » en stimulant par l’éducation les « forces », les (éléments), la « nature » de chaque enfant et en particulier des plus défavorisés. C’est par son « activité propre » pour reprendre l’expression de Fichte que l’homme accède à l’autonomie, c’est par lui-même qu’il doit déployer ses « forces », toutes ses forces, comme le veut la théorie néo-humaniste de l’éducation (Wilhelm von Humboldt). Ce développement des forces se fait de façon catégorielle, chaque faculté particulière étant associée à des contenus qui doivent être pleinement assimilés afin d’ériger dans la conscience les notions et les catégories fondamentales de la connaissance et de la compréhension de la réalité. Autrement dit, l’éducation élémentaire de Pestalozzi conçue comme la structuration des forces (élément) de l’individu représente aussi le développement de catégories parce que la force (intérieure) de l’individu se développe dans la confrontation avec le contexte (extérieur). Ce développement catégoriel est méthodiquement encouragé et guidé par l’éducation. Pour Pestalozzi, le meilleur moyen de permettre ce développement catégoriel est d’exercer une influence méthodique sur l’enfant. Pestalozzi distingue dans chaque être humain, c’est-à-dire dans chaque enfant trois grandes forces agissantes : la force « perceptive » et « cognitive » (aptitudes linguisticocognitives), la force des « habiletés » (maîtrise du corps, aptitudes manuelles) et la force « morale ou religieuse » (comportement social et moral). Ces trois forces fondamentales constituent « la nature » de l’homme. Ce sont les catégories « élémentaires », qui ne peuvent se développer de façon optimale sans intervention extérieure ; il y faut la stimulation positive dispensée par l’éducation, l’encadrement, la « méthode », et cette stimulation du développement des forces présentes chez l’enfant doit intervenir très tôt. En 1805, Pestalozzi avait élaboré dans son « Livre des mères » un programme d’éducation catégorielle qui propose, encore timidement, de mobiliser l’amour maternel pour initier le nouveau-né et l’enfant d’âge préscolaire à la structure de son environnement et donc éveiller et encourager les forces fondamentales, les éléments de l’existence humaine présents en lui. Ce « Livre des mères » de Pestalozzi, base de l’étude que Fröbel lui consacre en 1809, restera un point de référence essentiel de toute l’œuvre de Fröbel, y compris dans sa théorie des jeux éducatifs et son ouvrage de 1844 « Mutter und Koselieder » (Les chants de la mère), lequel se réfère explicitement au Livre des mères de Pestalozzi et propose un programme d’éducation élémentaire axé sur les scènes de la vie rurale vues par les yeux d’un enfant.
Lorsque Fröbel arrive à Yverdon en 1808, l’Institut Pestalozzi est au sommet de sa réputation internationale. Mais en 1809-1810, cette réputation est peu à peu obscurcie par la rivalité croissante entre les deux collègues du maître, Niederer et Schmid. Attiré malgré lui dans la polémique où il a pris parti pour Schmid (contre Niederer et Pestalozzi), Fröbel n’a d’autre issue que de quitter Yverdon avec les enfants dont il a la charge à l’automne de 1810. Fröbel continuera son activité de précepteur à Francfort jusqu’en juin 1811, date à laquelle il s’installe à Göttingen pour reprendre les études de sciences naturelles abandonnées à Iéna.
Fröbel dresse un bilan décevant des années passées à Francfort et Yverdon. Reconnaissant qu’il n’a pas encore d’idées vraiment personnelles sur l’éducation, il estime cependant que les théories de Pestalozzi sur l’éducation élémentaire doivent être approfondies et établies sur des bases plus solides. En outre, les connaissances nécessaires lui font défaut.
Fröbel entreprend alors d’ambitieuses études pour acquérir les bases nécessaires à son action de pédagogue et d’enseignant spécialisé. Il se donne pour tâche d’étudier « les disciplines philosophiques, l’anthropologie, la physiologie, l’éthique et la pédagogie théorique » pour les utiliser dans l’enseignement de « la connaissance de la langue (maternelle), de l’histoire, de la géographie et de la méthode ». Il justifie en ces termes ce vaste programme : « Il existe certes une approche empirique de l’éducation qui s’appuie sur la justesse du sentiment et l’intuition des choses, comme si cela venait naturellement ; mais même alors, la culture scientifique acquise par l’étude permet d’aller beaucoup plus loin ». Et il écrit de Göttingen, à son frère Christophe qu’il s’est lancé dans l’étude des langues orientales, de la chimie, de la physiquechimie, des mathématiques, qu’il compte aborder l’astronomie et certaines branches de la médecine et qu’il suit déjà des cours de sciences et de langues classiques »..
En fait, ce programme encyclopédique ne tardera pas à être ramené à de plus modestes proportions, d’abord à Göttingen où il renonce à l’étude des langues puis à Berlin où Fröbel se bornera à étudier les sciences de la nature : chimie, minéralogie, physique et géographie.
Si Fröbel a quitté Francfort ce n’est pas seulement pour acquérir une formation professionnelle mais aussi pour des raisons plus personnelles. Ses relations avec Caroline von Holzhausen, sa fidèle protectrice et mère de ses pupilles étaient devenues tellement intenses que Fröbel a éprouvé le besoin de prendre du champ. Il est difficile de dire quelles étaient vraiment leurs relations, mais l’on peut penser qu’entre septembre 1810 et juin 1811 elles sont sans doute allées au-delà de la simple « communion des âmes ». Le fait que par la suite Fröbel ait tenu Caroline constamment informée (par l’intermédiaire de tiers) de l’évolution de ses idées sur l’éducation prouve qu’ils étaient restés très proches. En tout cas, cette relation aura été pour Fröbel une expérience très éprouvante, comme le confirment entre 1811 et 1816 des notations de son journal. En 1831, encore, Fröbel parlait de cet épisode comme du « combat le plus dangereux que j’aie eu à mener de ma vie… un combat où le cœur et l’âme, sans aucun recours intellectuel, sont livrés à eux-mêmes… De même que la vie procède de la mort, le salut réside dans le renoncement… Cette lutte a été par moments terrible et mortelle au point de m’amener au bord de l’anéantissement moral ». Quels qu’aient pu être les motifs du conflit de juin 1811, c’est en tout cas la principale raison du départ de Fröbel pour Göttingen où il va jeter les bases de sa théorie de l’éducation, la philosophie de la « sphère » qui procède à la fois de la science et de la métaphysique. Fröbel avait déjà découvert à Francfort l’œuvre de Fichte mais il est surtout séduit par Schilling et sa philosophie spéculative de l’identité et de l’idéalisme objectif. On ne peut donc vraiment pas parler de philosophie transcendantale à propos de la philosophie de la sphère de Fröbel. En effet, Fröbel ne part pas du postulat de la raison comme source des catégories et des significations à l’instar de Kant ou de Fichte ; pour lui au contraire, la conscience humaine et l’homme ne sont qu’une partie de la réalité divine, de la création. Dieu est l’unité qui se manifeste dans le spectacle contrasté du monde. La réalité a beau être contradictoire, elle tend toujours à l’unité. Dieu, le créateur, se situe au-delà du monde tout en demeurant au sein de sa création (panthéisme). Chaque chose, chaque être vivant est une créature de Dieu déterminée par une force divine (son telos), dont les multiples manifestations ne font que révéler l’unité sous-jacente :
La « sphère » (c’est-à-dire le principe constant, universellement vivant et créateur et à nouveau reposant en soi) est la loi fondamentale de l’Univers, du monde physique comme du monde psychique (le monde du corps et le monde de l’âme), du monde moral comme du monde intellectuel, du monde des sentiments comme du monde de la pensée.
« Le sphérique est la manifestation de la diversité dans l’unité et de l’unité dans la diversité ; le sphérique est la manifestation de la diversité qui repose dans l’unité et qui s’en développe, et du retour de toute diversité à l’unité ; le sphèrique est la représentation de l’origine et de l’émergence de toute diversité à partir de l’unité… Pour qu’un objet développe sa nature sphérique, il doit tendre à manifester, et manifester en effet, son être en soi et par soi dans son unité, dans sa particularité et dans sa diversité… C’est tout spécialement la destinée de l’homme que de développer, de cultiver, de manifester d’abord sa propre nature sphérique, puis la nature de l’être sphérique en général… La loi du sphérique est la loi fondamentale de toute véritable éducation humaine ». Mais si les objets inanimés et les autres êtres vivants se contentent de vivre conformément à la loi du sphérique telle qu’elle se manifeste en eux, seul l’homme a conscience de cette loi. C’est elle qui lui permet d’appréhender ses possibilités existentielles en termes conceptuels et d’agir en fonction de cette connaissance. L’être humain qui saisit par la pensée ses possibilités existentielles pratique l’introspection, c’est-à-dire qu’il intériorise ces possibilités pour les appréhender par le mécanisme de la pensée. Dès lors qu’il agit conformément à son intuition et à la loi du sphérique, il exprime dans son comportement cette relation qu’il a intériorisée et harmonise ainsi les dimensions « intérieure » et « extérieure » de sa vie. Mais l’homme ne doit pas se contenter de réfléchir et d’agir en fonction de sa réflexion, il lui faut aussi appréhender la réalité extérieure, c’est-à-dire la comprendre et l’intérioriser pour l’appréhender dans sa structure et sa logique fondamentales.
« Intérioriser ce qui est extérieur, extérioriser ce qui est intérieur, dans les deux cas réaliser l’unité ; telle est la forme extérieure générale dans laquelle s’exprime la destinée de l’homme ». Pour Fröbel, l’éducation et l’enseignement ont pour fonction d’encourager et d’encadrer ce processus dialectique de construction des catégories : la réalité extérieure doit être appréhendée dans sa structure et ses lois internes, mais de façon que le mécanisme de cette compréhension soit en même temps perçu ; de même, la « réalité intérieure » de l’homme que constitue le réservoir de ses forces potentielles doit être développée et extériorisée. Autrement dit, ce processus de formation des catégories rassemble les divers aspects de la réalité et les coordonne dans leur structure spécifique tout en mettant en évidence la force investigatrice que chaque homme recèle en soi : la structure mathématique de la nature renvoie aux a priori anthropologiques de la pensée mathématique. Les deux se conditionnent mutuellement et sont impensables l’un sans l’autre. Pour Fröbel la nature est donc l’« identique inversé » de l’esprit (de la conscience humaine). Etant entendu que l’« esprit » ne peut s’appréhender que dans la nature, dans les manifestations par lesquelles il s’extériorise.
Le « sphérisme » de Fröbel est donc à la fois une théorie scientifique et une doctrine de l’éducation qui fonde le rapport entre la connaissance subjective et l’objet scientifique, tout en énonçant la fonction de l’activité pédagogique : l’éducation vise la réalité extérieure par l’analyse pour en dégager les structures et révéler en même temps la capacité structurante de l’esprit humain. Cette éducation catégorielle, qui est en même temps l’éducation élémentaire au sens où l’entend Pestalozzi, est l’objectif assigné par Fröbel aussi bien à l’enseignement scolaire qu’aux jeux éducatifs destinés aux tout petits. Car pour lui, l’éducation pas plus que le jeu, n’implique l’autoreprésentation projective de l’individu ni l’exploration aléatoire de contenus d’objets et de thèmes restant étrangers. Ce qui intéresse Fröbel, c’est toujours la médiation, l’intégration, la révélation réciproque du moi et de l’objet, de l’enfant et du jouet, de l’élève et de la matière enseignée, en vue d’appréhender le lien qui les fonde réciproquement : pas de sujet sans objet, pas de réalité extérieure si l’homme n’est pas là pour la structurer.
Mais si Fröbel a pu ébaucher à Göttingen sa philosophie de la sphère, le temps lui a manqué pour écrire le grand traité qu’il souhaitait lui consacrer. Certaines déclarations qui éclairent sa pensée à ce sujet se trouvent dans les six opuscules rédigés à Keilhau entre 1820 et 1823, en particulier dans le deuxième, paru en 1821 sous le titre « Durchgreifende, dem deutschen Charakter erschöpfend genügende Erziehung ist das Grund-une Quellbedürfnis des deutschen Volkes » (Une éducation globale répondant pleinement aux besoins du caractère allemand, telle est l’exigence première et fondamentale du peuple allemand). Mais c’est dans l’œuvre maîtresse déjà mentionnée de Fröbel « De l’éducation de l’homme » (1826) que l’on trouve exposés en détail les concepts fondamentaux de sa philosophie de la sphère que sont l’« intérieur » et l’« extérieur ». La notion de « sphère » reflète également le désir de Fröbel de surmonter son conflit intérieur à propos de Caroline von Holshausen et son intérêt pour la cristallographie : il voit dans la loi scientifique qui explique la formation de tous les cristaux à partir d’une forme première la preuve et l’illustration par les sciences de la nature de sa doctrine de la sphère, de sa théorie de l’éducation et de sa conception et sa philosophie de l’existence.
Dans les années 1830 Fröbel abandonne le concept de « loi du sphérique », ou loi de l’« intérieur » et l’« extérieur » et de leur nécessaire intégration, au profit de la loi d’« unification de la vie ». Dans ses ouvrages ultérieurs sur les jeux éducatifs, il préfère parler de « loi de médiation » ; mais sous des mots différents, Fröbel se réfère toujours au processus fondamental de la connaissance idéaliste du monde par l’individu découvrant en lui les forces humaines qui créent le monde, sans remettre en question pour autant les fondements religieux et métaphysiques du dogme chrétien concernant la création.
Au cours de ces années de voyages, Fröbel se rend en novembre 1812 à Berlin pour y suivre l’enseignement du professeur Christian Samuel Weiss (1780-1856), le père de la cristallographie. Il assiste par la même occasion aux cours de Fichte. Quand la guerre éclate en mars 1813, Fröbel s’enrôle comme volontaire dans les fusiliers de Lützower et participe aux combats contre Napoléon jusqu’en mai 1814. C’est pendant cette période qu’il rencontre deux élèves de Schleiermacher, étudiants en théologie, qui deviendront plus tard ses collègues : Wilhelm Middendorff (1793-1853) et Heinrich Langethal (1792-1879). Fröbel participe aux batailles de Gross-Görschen et Lützen en mai 1813. En juin 1814, il demande à être démobilisé et devient en août de la même année assistant du professeur Weiss à l’Institut minéralogique de l’Université de Berlin. En décembre 1813, son frère Christophe était mort du choléra. C’est pour honorer la mémoire de ce frère, dont il était très proche, que Fröbel abandonne en avril 1816 son poste universitaire afin de se consacrer à l’éducation de ses trois neveux, d’abord dans la maison paternelle de Griesheim puis à partir de 1817 à Keilhau. Il donne à l’école privée qu’il a fondée le nom d’« Institut général allemand d’éducation ».