Parapente - Définition

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Vol

vol en biplace ou tandem parapente et vol en solitaire.

condition de vol:

Le parapentiste qui voudra progresser apprendra à utiliser les courants ascendants afin de remonter et prolonger son vol. Il existe 2 types de courants ascendants : les courants dynamiques et les courants thermiques, qui bien souvent se mélangent, et qui ne sont bien-sûr jamais aussi simples dans la réalité que tels qu'on les modélise.

Vol thermique

Ascendance thermique.

Le vol thermique consiste à utiliser des courants d'air ascendants(appelés « thermiques », « ascendances », « pompes » ou « bulles ») pour monter.

Quelques notions physiques liées à l'aérologie

  • l'air chaud moins dense est plus léger que l'air froid
  • si l'on considère la différence de température moyenne entre celle au niveau de la mer et celle au niveau de la tropopause, divisé par la hauteur, on obtient une diminution moyenne de la température de la masse d'air avec l'élévation de l'altitude de 0,65 °C tous les 100 m
  • le soleil réchauffe de manière négligeable l'air directement mais le soleil réchauffe le sol de manière variable selon sa nature qui lui ensuite chauffe l'air au contact du sol par conduction
  • lorsque qu'une masse d'air au contact du sol est suffisamment réchauffée, sa densité baisse, elle devient plus légère et s'élève si elle est entourée d'air plus froid
  • cette "bulle" d'air s'élève aussi longtemps que l'air environnant est plus froid
  • la "bulle", elle-même se refroidit non pas du fait du contact avec de l'air plus frais avec l'altitude mais du fait que avec l'altitude, la pression baisse, la bulle se dilate donc, la dilatation d'un gaz provoque son refroidissement à raison de 1 °C tous les 100 m de manière invariable
  • si on prend l'hypothèse que le refroidissement de la masse d'air est de 0,65 °C / 100 m (valeur non fixe, on peut avoir un refroidissement suivi d'une remontée puis d'un autre refroidissement suivant le brassage de la masse d'air) la bulle d'air au départ plus chaude mais se refroidissant plus vite que la masse d'air en moyenne, on peut imaginer donc que la bulle d'air finira par trouver un seuil où elle atteindra la température de l'air environnant et s'arrêtera donc de s'élever. On atteint donc le sommet de la colonne thermique. En fait, la masse d'air ayant dans la réalité un refroidissement variable, le thermique aura donc un plafond variable.
  • "Thermique "bleu" : un thermique bleu est une colonne d'air ascendant qui n'atteindra jamais le niveau de condensation et qui ne se matérialise donc pas dans le ciel
  • "Thermique blanc" : revenons à notre bulle d'air qui quitte le sol et s'élève. Au départ, elle a un taux d'hygrométrie (humidité contenue dans l'air) relative de x%. L'air chaud accepte plus d'humidité que l'air froid. La bulle se refroidissant en s'élevant, l'humidité relative de la bulle augmente donc avec l'altitude. Lorsque l'humidité relative atteint 100 %, il y a condensation, c'est la base du nuage. La condensation libérant de la chaleur, la bulle d'air se refroidit moins vite, ce qui entretien le gradient de température avec l'air environnant la bulle et par la même accentue l'ascension de la bulle. Il se forme un nuage convectif de type Cumulus et si la masse d'air le permet jusqu'à un cumulonimbus, qui l'un aussi bien que l'autre sont interdits aux libéristes tant par la législation du vol à vue que par le danger que sont les nuages type congestus ou cumulonimbus pour des aéronef aussi légers.

Les libéristes décrivent des spirales en vol, ils centrent le thermique afin de rester dans le courant d'air ascendant.

Vol dynamique

À la différence du vol thermique, le vol dynamique ne requiert pas le réchauffement du soleil pour l'exploitation d'ascendances.

Le vol dynamique (soaring) ou vol de pente consiste à utiliser le vent lorsqu'il rencontre un relief (falaise, montagne…). Face à cet obstacle le vent prend une trajectoire à composante verticale pour le surmonter et crée une zone ascendante dans laquelle les parapentes peuvent monter.

Le site à soaring le plus célèbre de France (et le plus fréquenté) est la dune du Pyla sur la côte atlantique. Un flux de vent convecto-dynamique, permet également des vols en dynamique, de même que le vent du nord : la bise. Les meilleurs exemples sont : Mieussy en flux de sud-ouest et Valmorel en vent de nord-ouest à nord-est.

Instruments

Radio

Elle permet d'être en relation avec d'autres pilotes, d'être encadré par des moniteurs en école ou encore d'écouter les balises indiquant en général la force (moyenne/maxi) et la direction du vent, parfois la couverture nuageuse, la température et l'humidité.

Ces balises sont implantées par les clubs ou la fédération et, en France, émettent sur la fréquence de la Fédération française de vol libre : 143,9875 MHz.

Cette fréquence est réservée à la sécurité et ne doit pas être utilisée pour des messages personnels.

Altimètre

Un alti-variomètre

Il indique (grâce à la mesure de la pression atmosphérique) l'altitude à laquelle on se trouve. Souvent couplé avec le variomètre, cela fait un alti-variomètre. Réglé au moment du décollage sur l'altitude locale, ou réglé à 0, il permet de connaître soit l'altitude absolue, soit l'altitude par rapport au point de décollage. C'est particulièrement utile pour mesurer la possibilité de revenir au point de départ pour se poser.

Variomètre

Il indique (grâce à la mesure des différences de pression) la vitesse verticale (en mètre/seconde). Cela permet de savoir si l'on monte ou si on descend et à quelle vitesse. En effet, nous ne percevons que les accélérations, d'après le Principe fondamental de la dynamique. Ainsi, lorsque le pilote s'éloigne du relief ou qu'il traverse une zone turbulente, il discerne difficilement s'il monte ou s'il descend, et l'instrument devient fort utile.

GPS

Très utile en compétition, il permet de connaître sa position, ce qui dans l'absolu ne sert pas à grand chose mais sert surtout à se donner des balises (ou point de contournement) que l'on doit passer, à la manière des bouées dans les régates nautiques. Il permet également de connaître sa vitesse sol, et donc d'en déduire la force du vent.

Il peut aussi servir à mettre sa « trace » (son parcours durant le vol), et ainsi de pouvoir examiner le vol grâce à des logiciels de visualisation sur ordinateur. On peut même afficher plusieurs traces en même temps et comparer ainsi les options prises par chacun des pilotes à chaque instant.

Règles de priorité

Les priorités entre les différentes catégories d'aéronefs sont les suivantes (du plus prioritaire au moins prioritaire) : ballons non dirigeables (montgolfières), planeurs, ballons dirigeables, avions motorisés. Les montgolfières ont la priorité sur les planeurs, les planeurs ont la priorité sur les ballons dirigeables, et ainsi de suite...

Les Planeurs ultra légers (ou PUL) de vol libre appartiennnent à la catégorie des planeurs. La suite de cette page concerne uniquement les priorités entre les aéronefs de cette catégorie (planeur, parapente, cage de pilotage, deltaplane...).

Lorsque le relief ne constitue pas un obstacle, les règles suivantes s'appliquent :

  • l'aéronef avec l'altitude la plus faible - et donc le moins de marge de manœuvre et aucune visibilité de ce qui se passe au-dessus de son aile - a la priorité ;
  • deux aéronefs doivent se croiser par la droite (chacun tourne vers sa droite pour éviter la collision) ;
  • lorsque deux aéronefs sont sur une trajectoire convergente, celui qui vient de la droite a la priorité (comme en voiture). L'autre doit alors tourner du côté de son choix pour laisser le passage. Souvent, tourner à gauche laisse plus de marges pour cette manœuvre car les deux aéronefs volent alors dans la même direction et ont une faible vitesse relative l'un par rapport à l'autre ;
  • le dépassement doit toujours se faire par la droite ;
  • le sens de rotation dans le thermique est décidé par le premier planeur à y rentrer. Les suivants doivent tous tourner dans ce même sens. Dans un thermique comme ailleurs l'aéronef avec l'altitude la plus faible a la priorité, ce qui implique que si un aéronef en dessous de vous monte plus vite, vous devez vous écarter et éventuellement sortir temporairement du thermique pour le laisser passer.


À proximité du relief, l'évitement se fait toujours par la droite. Le PUL ayant le relief à sa droite ne pouvant pas tourner, il a la priorité. L'autre doit s'écarter du relief pour laisser passer le premier.

Le dépassement se fait également par la droite près du relief. Lorsque le relief est sur la droite des deux PULs, le dépassement est donc impossible : le pilote plus rapide est coincé derrière l'autre et doit ralentir ou faire demi-tour. Dans le cas où le relief est à gauche, le dépassement peut se faire mais en laissant plus de marge qu'en air libre pour que le pilote le plus lent puisse se dégager du relief s'il le souhaite.

Exercices et figures de voltige

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