Tempête Xynthia - Définition

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Bilan humain

Bien que le bilan humain en France soit officiellement de 53 tués, un calcul effectué par la presse auprès des autorités locales à la fin du mois de juin 2010 fait état de 47 décès.

Premier bilan de la tempête Xynthia en France
Bilan au 5 mars 2010
Pays Morts Disparus Blessés
Allemagne 7 - 10
Belgique 1 - -
Espagne 3 - -
France 53 - 79
Luxembourg 0 - 4
Portugal 1 - 9
Total 65 - 102

Chronologie de l'événement

Cette section est organisée chronologiquement par rapport aux évènements, c'est-à-dire que les pays sont classés dans l'ordre de passage de la tempête, et non dans l'ordre alphabétique. Ceci afin de permettre une meilleure compréhension de la séquence de déroulement des évènements.

Portugal

Alerte météorologique dans la péninsule Ibérique, le 27 février 2010.

La tempête se forme au large de l'archipel de Madère, balayé par des vents violents durant plusieurs heures dès le 26 février. Ces mauvaises conditions climatiques surviennent quelques heures après le passage d'une première tempête ayant causé la mort de 43 personnes.

Le creusement rapide de la dépression Xynthia et son potentiel « explosif » au sens météorologique du terme conduisent l'Institut météorologique national à émettre un bulletin d'alerte rouge pour dix districts du nord du pays. La protection civile conseille aux habitants des régions du centre et du littoral de limiter les déplacements en raison de rafales de vent estimées à plus de 160 km/h et de pluies soutenues en liaison avec le système dépressionnaire.

Une première victime est signalée dans la journée du 27 février : un enfant de 10 ans meurt écrasé par un arbre à Paredes, dans le district de Porto. Neuf personnes sont également blessées dans cet accident. Les intempéries endommagent sérieusement plusieurs logements à Matosinhos, Vila Nova de Gaia, Montemor-o-Novo et Leiria. La garde nationale républicaine signale la fermeture de plusieurs axes routiers (autoroutes A14, A16 et A2 notamment) en raison de chutes d'arbres et de poteaux électriques.

Xynthia au large des côtes ibériques (27 février)

La circulation sur les ponts du 25 Avril et Vasco de Gama est suspendue durant une partie de la journée. Le trafic ferroviaire est également fortement perturbé en plusieurs points du pays, en particulier au niveau d'Alverca, d'Alhandra et de Peso da Régua. En début d'après-midi du 27 février, des rafales de 140 km/h sont déjà relevées à Pampilhosa da Serra, tandis qu'à Lisbonne, les vents atteignent 90 km/h.

Des coupures de courant sont signalées dans tout le pays. Au plus fort de la tempête, près de 1 million de foyers se retrouvent sans alimentation électrique, avant que la situation ne revienne à la normale progressivement.

Les pluies soutenues qui accompagnent le passage de la tempête provoquent la montée des eaux de plusieurs cours d'eau dans le nord du pays, faisant craindre des inondations. Le Douro passe sa cote d'alerte à Peso da Régua dans la matinée du 28 février. Plus en aval, les villes de Porto et de Vila Nova de Gaia sont mises en état d'alerte rouge (maximum) par le centre de prévention des crues. Dans la région de Santarém, la crue du Tage coupe les axes de communication et isole de nombreuses localités.

Espagne

L'alerte météorologique est effective pour les Îles Canaries à compter du 27 février minuit, alors que la dépression pénètre l'archipel par le sud-ouest. Les premières rafales de vent atteignent rapidement les îles de Ténérife et de La Palma (dans une moindre mesure celles de El Hierro et Gran Canarias), où elles sont accompagnées de quelques précipitations et d'une montée subite des températures.

Arbres arrachés à Güímar (Ténérife)

Des bourrasques de près de 160 km/h sont enregistrées à Izaña et San Andrés y Sauces, de 147 km/h à Candelaria et San Juan de la Rambla et de 120 km/h à Puerto de la Cruz. Plusieurs routes sont interdites à la circulation de manière préventive et plusieurs vols au départ ou à destination des Canaries sont différés. Des dégâts mineurs sont relevés sur l'ensemble du territoire (arbres arrachés, toitures endommagées, fils électriques rompus) sans qu'aucune victime ne soit à déplorer. Des coupures de courant sont signalées dans près de 14 000 foyers canariens, la majorité (10 000) sur l'île de Ténérife. Le réseau est remis en état progressivement dans les heures qui suivent, alors que la tempête s'évacue vers la péninsule Ibérique. L'alerte est levée sur le territoire le 27 février à 14 heures, tandis qu'au même moment de violentes rafales de vent touchent le Portugal et l'Espagne continentale.

Prévenues depuis plusieurs heures de l'arrivée de la tempête par les services météorologiques espagnols (AEMET), les autorités des communautés autonomes menacées mettent en place un dispositif d'urgence, en lien avec les services météorologiques régionaux (Meteo Galicia et Euskalmet notamment) et les services de la protection civile. En Galice, le gouvernement autonome (Xunta de Galicia) mobilise un dispositif de secours de près de 2000 personnes. Des annonces sont faites par l'intermédiaire des médias publics (Televisión de Galicia, Radio Galega) conseillant aux habitants de rester autant que possible à leur domicile et de ne pas encombrer inutilement les lignes téléphoniques. Les manifestations sportives et les événements de plein-air sont tous annulés.

Embarcations prises dans la tempête en Galice

Les premières rafales de vent atteignent la Galice dans le courant de l'après-midi, atteignant localement les 196 km/h dans certains endroits exposés des provinces d'Orense et de Pontevedra (Serra de Oixe), 147 km/h sur le campus de Vigo et 145 km/h à Vimianzo. Un premier décès est à déplorer en Espagne à Vilar de Barrio (province d'Orense) : une femme âgée de 82 ans est victime de l'effondrement d'un mur. Au plus fort des intempéries, plusieurs axes de circulation sont coupés et 27 000 foyers sont privés d'électricité dans la seule communauté autonome de Galice.

La tempête atteint le nord de la Castille-et-Léon et les Asturies en fin d'après-midi. À Arlanzón, des chutes d'arbres sur une route causent un accident de la circulation qui est fatal à deux personnes. La dépression atteint les côtes cantabriques en début de soirée. Des mesures de sécurité sont prises par le gouvernement autonome basque, où les services météorologiques régionaux (Euskalmet) annoncent des vents à près de 150 km/h dans les zones sensibles. À Saint-Sébastien et Vitoria-Gasteiz, les transports urbains sont interrompus et plusieurs centres commerciaux fermés de manière préventive. Des messages d'alertes sont diffusés sur les ondes des principaux médias, incitant les habitants à rester chez eux et donnant des consignes en cas d'urgence. Les parcs et jardins de plusieurs villes de la communauté autonome sont fermés, les événements de plein-air annulés et la RENFE (société des chemins de fer espagnols) diffère plusieurs départs et arrivées de trains. En soirée, des pointes à 228 km/h sont enregistrées à Orduña. À Bilbao, des consignes sont données pour que les navires restent en haute mer, au plus loin de la zone devant être affectée par la tempête.

France

Évolution des cartes de vigilance
météorologique entre le 27 et le 28 février 2010
Carte vigilance diffusée le 27 février à 10 h 46.
Carte vigilance diffusée le 27 février à 16 h.
Carte vigilance diffusée le 27 février à 19 h 30.
Carte vigilance diffusée le 28 février à 6 h.
Carte vigilance diffusée le 28 février à 10 h 28.
Carte vigilance diffusée le 28 février à 12 h 24.
Carte vigilance diffusée le 28 février à 17 h.

Devant l'imminence d'une tempête potentiellement dévastatrice, les services de Météo-France placent quatre départements en alerte rouge (niveau maximum) dans la journée du 27 février : la Charente-Maritime, la Vendée, les Deux-Sèvres et la Vienne ; 69 départements sont placés en vigilance orange. C'est la deuxième fois qu'un avis de vigilance rouge est mis en place pour des vents violents depuis la mise en place du dispositif en 2001.

La tempête frappe la France dans la nuit du 27 au 28 février et une partie de la journée du 28. Elle y fait au moins 53 victimes, dont 35 dans le seul département de la Vendée, et de nombreux déplacés suite aux inondations. Des rafales de vent à 160 km/h (Île de Ré) et même 161 km/h dans les Deux-Sèvres, voire 200 km/h sur les crêtes des Pyrénées (242 km/h au Pic du Midi) sont enregistrées localement, tandis qu'au pied des Pyrénées dans la vallée de l’Adour, un phénomène de foehn très important fait grimper les températures à plus de 22 °C autour de minuit CET, ou encore 19 °C à Bordeaux (contre une moyenne nationale autour de 10 °C, et °C dans le Finistère atteint par le front froid et d’importantes précipitations).

Le littoral charentais et vendéen apparaît comme le plus durement touché par ces conditions extrêmes (131 km/h aux Sables-d'Olonne, 133 km/h à La Rochelle, 137 km/h à Royan, 140 km/h à Saint-Agnant et 160 km/h à Saint-Clément-des-Baleines), sans que l'intérieur des terres soit pour autant épargné (132 km/h à Châteauroux, 127 km/h à Nangis, 122 km/h à Auxerre, 126 km/h à Niort, 123 km/h à Poitiers, et 136 km/h à Metz).

La conjonction de la tempête, de marées de fort coefficient (102) et la pleine mer, conduit à la rupture de plusieurs digues dans plusieurs localités, conduisant à de fortes inondations dans les départements de Vendée (La-Tranche-sur-Mer, L'Aiguillon-sur-Mer, La Faute-sur-Mer), de Charente-Maritime (Aytré, Fouras, Châtelaillon, Boyardville, La Rochelle) ou de Gironde (Andernos, Cap-Ferret).

Dégâts et inondations suite au passage de Xynthia à Fouras (Charente-Maritime)

Les îles d' Oléron, de Ré, d'Aix et Madame, sont particulièrement touchées.

Sur Ré, les digues ayant cédé en plusieurs points, les communes de La Couarde, Saint-Clément-des-Baleines et des Portes-en-Ré sont en partie inondées, les villages de la côte nord, dotés de ports, subissent également l'intrusion de la mer principalement à La Flotte ou l'on déplore deux décès. Deux chalands d'ostréiculteurs sont fortement endommagés, l'un à quai et l'autre retourné dans l'eau au port de Saint-Martin-de-Ré, les zones ostréicoles tant en mer qu'a terre sont partiellement détruites. Les passages reliant l'île principale aux presqu'îles de Loix et d'Ars sont noyés au Martray et dans les marais salants. Sur l'île, de nombreux dégâts matériels sont à déplorer et la ligne de côte, falaises et dunes, a nettement reculé.

Inondations suite au passage de Xynthia à Sainte-Marie-de-Ré sur l'île de Ré (Charente-Maritime)

La surcote atteint une valeur exceptionnelle de près de 1,50 mètres sur les côtes vendéennes et charentaises du fait de la conjonction de trois facteurs : de forts coefficients de marée (102 contre 77 au moment du passage de la tempête Martin en 1999), l'influence du creusement dépressionnaire, agissant comme un « aspirateur » soulevant l'océan, et l'effet des vents de surface poussant la houle vers le littoral. Elle est également ressentie dans certains quartiers de Bordeaux (Bastide) et de sa grande périphérie (Saint-Louis-de-Montferrand). Des phénomènes similaires, mais de moindre intensité, sont relevés dans les Côtes-d'Armor (Guingamp, Jugon-les-Lacs) et dans la Manche (Granville). Surpris par la brusque montée des eaux, plusieurs dizaines d'habitants se hissent sur les toits de leurs maisons et doivent être secourus par des hélicoptères de la protection civile.

Le bilan humain apparaît comme particulièrement élevé : nombre de victimes ont péri du fait des inondations liées à la tempête. On dénombre 35 morts dans le seul département de la Vendée (dont 29 sur les communes de L'Aiguillon-sur-Mer et La Faute-sur-Mer), 12 dans le département de la Charente-Maritime, 2 en Loire-Atlantique, 2 en Pyrénées-Atlantiques, 1 dans le département des Hautes-Pyrénées et 1 dans l'Yonne. Les dégâts matériels sont également importants dans certaines régions (toitures arrachées, éboulements, chutes d'arbres et dégâts des eaux notamment).

Le trafic est fortement perturbé sur plusieurs axes routiers et la frontière franco-espagnole provisoirement fermée, contraignant plus de 1200 routiers à passer la nuit sur des aires d'autoroutes dans les Pyrénées-Atlantiques et les Landes. Les ponts reliant les îles de Ré et d'Oléron, mais aussi le pont d'Aquitaine à Bordeaux sont momentanément fermés à toute circulation au plus fort de la tempête. Le trafic ferroviaire à destination de Bordeaux, de La Rochelle, de Nantes ou de Limoges est également perturbé (la ligne entre La Rochelle et Rochefort est hors service jusqu'à fin mars 2010, la voie étant abimée). À Paris, de nombreux vols Air France sont annulés par mesure de précaution.

Aux Sables-d'Olonne (Vendée) le remblai qui était en travaux à ce moment-là subit des dégâts considérables. Des glissements de terrain sont constatés et le trottoir est détruit sur une longueur importante. Lors de la marée haute du 28 février (4 heures du matin), 30 à 40 cm d'eau recouvraient la route. La piscine qui était en dessous du niveau de la marée aux Sables a été remplie d'eau.

Au matin du 28 février, près d'un million de personnes sont privées d'électricité, dont 400 000 dans le grand ouest (100 000 en Vendée et autant en Charente-Maritime), 325 000 dans les régions du centre et 80 000 en Aquitaine.

Dans plusieurs régions, comme en Bretagne, les dégâts proviennent également de la crue des rivières.

Dans une allocution prononcée à la suite d'un réunion de crise, le chef du gouvernement François Fillon parle de « catastrophe nationale ». La venue du président de la République Nicolas Sarkozy, du ministre de l'intérieur Brice Hortefeux, du ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo et du secrétaire d'état aux transports Dominique Bussereau en Vendée et en Charente-Maritime est effectuée le 1er mars.

Un arrêté de catastrophe naturelle a été publié au Journal Officiel le 3 mars 2010, pour les 4 départements de Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Vendée et Vienne. Un avis devrait suivre pour le département de la Loire-Atlantique.

Suisse

À l'approche de la tempête, MétéoSuisse émet une vigilance jaune pour une partie du nord des Alpes et une vigilance orange pour les régions Ajoie, Delémont et Franches-Montagnes.

Des bourrasques atteignant localement les 150 km/h balaient l'ensemble du pays dans la matinée du 28 février. Touchant tout autant les plaines que les régions montagneuses, elles provoquent quelques dégâts matériels, en particulier dans la partie orientale du canton de Vaud, le Chablais et le Vevey. Plusieurs médias parlent également de rafales jusqu'à 160 km/h sur la Riviera et le Chablais vaudois en citant comme source la police cantonale. Mais aucun détail sur le relevé n'est indiqué (notamment le lieu précis, le type de mesure, etc.), ce qui laisse planer le doute sur l'exactitude de celui-ci.

Des chutes d'arbres sont signalées à La Tour-de-Peilz et à Clarens, où elle provoquent une interruption du trafic ferroviaire de la CFF. Des problèmes similaires sont relevés sur plusieurs routes secondaires. Des coupures de courant sont relevées dans quelques localités du pays, notamment dans la région de Bex. Dans les heures qui suivent, l'établissement cantonal d'assurances enregistre près de 260 demandes d'indemnisation pour des dommages matériels (chutes d'arbres sur des bâtiments et toitures endommagées essentiellement). Aucun blessé n'est cependant à déplorer dans le pays.

Belgique

La tempête atteint la Belgique dans le cours de la matinée du 28 février. Des rafales dépassant parfois les 100 km/h concernent essentiellement les parties sud et est du pays (Hainaut, Brabant flamand et wallon, Limbourg, provinces de Namur, de Liège et de Luxembourg). Dans le courant de la matinée, un homme d'une soixantaine d'années meurt écrasé par un arbre à Jodoigne, en Brabant wallon. À Liège, la structure de tours en cours de démolition s'effondre, causant la fermeture d'une partie du quartier de Droixhe.

Des maisons sont endommagées à Huy, Gerpinnes, Ham-sur-Heure et Montigny-le-Tilleul. Des chutes d'arbres sont signalées en plusieurs points du pays, notamment à Liège, Verviers, Herstal et Bruxelles, ou la circulation sur le boulevard périphérique (Ring) est momentanément interrompue. Les toitures d'une école de Mont-sur-Marchienne et d'une maison de retraite de Meise ont subi d'importants dégâts.

Le littoral apparaît comme relativement épargné, le vent n'atteignant guère plus de 70 km/h. Quelques dégâts matériels ont cependant été signalés à Ostende et à La Panne.

Allemagne

Les intempéries gagnent le pays dans le courant de l'après-midi du 28 février. Des rafales atteignant localement les 110 à 180 km/h (station météorologique de Brocken, dans les montagnes du Harz) balaient le pays d'ouest en est, causant la mort de sept personnes et de nombreux dégâts matériels.

Chute d'un arbre à Darmstadt, en Allemagne

Un garçon de deux ans est victime de noyade dans le land de Hesse après avoir été précipité dans une rivière par une rafale de vent. Deux automobilistes sont tués dans des accidents de la circulation provoqués par des chutes d'arbres, un homme dans la Forêt-Noire et une femme en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Dans ce même land, à Bergheim, une femme occupée à faire du jogging est écrasée par un arbre déraciné par la tempête. Près de Bad Schwalbach (à l'ouest de Francfort-sur-le-Main), un homme de 69 ans périt de la même façon alors qu'il effectue une randonnée en forêt avec un groupe d'une vingtaine d'autres personnes. Plus tard dans la journée, les médias annoncent la mort d'une sixième personne dans un accident de voiture en Basse-Saxe. Le lendemain, une jeune femme de 30 ans décède des suites de ses blessures, portant le bilan à sept mort dans le pays.

Plusieurs personnes sont plus ou moins gravement blessées au cours de la journée, essentiellement du fait de chutes d'arbres. Deux automobilistes sont ainsi victime d'un accident de la route près de Cologne, tandis que plusieurs policiers sont légèrement commotionnés après la chute d'un arbre sur leur fourgon à Karlsruhe.

À Francfort-sur-le-Main, trafic routier, ferroviaire et aérien sont partiellement suspendus durant plusieurs heures pour des raisons de sécurité. Plus de 200 vols au départ ou à destination de l'aéroport de Francfort sont annulés ou déviés, tandis que la gare centrale est fermée et que la circulation sur l'autoroute A3 est momentanément interrompue. En Rhénanie-du-Nord-Westphalie, en Hesse ou dans la Sarre, le trafic ferroviaire souffre de nombreuses perturbations.

Danemark et Suède

Au Danemark et en Suède, la dépression donne lieu à une tempête de neige en raison de températures très basses. Les services météorologiques suédois placent plusieurs régions du pays en alerte de catégorie 1 (sur 4) en prévision d'importantes chutes de neige associées à des vents forts. Des dégâts mineurs sont signalés dans les provinces de Oland, de Gotland et de Scanie. Le trafic ferroviaire est momentanément perturbé sur plusieurs axes, notamment sur les lignes Stockholm-Malmö et Stockholm-Gothembourg.

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