Le Parc du Futuroscope, ouvert le 31 mai 1987 sur les communes de Jaunay-Clan et Chasseneuil-du-Poitou, comporte une vingtaine d'attractions, présentées dans des pavillons aux formes futuristes, rappelant des formes géométriques tantôt simples, tantôt plus complexes, défiant presque les lois de l'architecture.
Les pavillons du Futuroscope sont composés principalement de verre et de métal. Avec de nombreux bâtiments de la technopole du Futuroscope toute proche, ils sont nés de l'imagination de l'architecte français Denis Laming.
S'adressant à des humains, les pavillons ont des dimensions volontairement assez modestes : les plus hauts édifices ne culminent qu'à une trentaine de mètres de hauteur, la surface moyenne de chaque pavillon se situant entre 1 000 à 1 500 m².
Voici une liste des principaux pavillons du Parc, comprenant leur photographie et leur description architecturale, puis technologique de l'attraction qu'ils contiennent.
À chaque pavillon sont indiqués certains de ces pictogrammes :
Le Pavillon du Futuroscope, symbole éternel du Parc, est le tout premier pavillon, dont la construction a débuté le 11 décembre 1984 par la pose de sa première pierre par René Monory, président du Conseil Général de la Vienne et père du projet.
Inauguré à l'ouverture du Parc le 31 mai 1987 par René Monory, il a la forme d'un prisme de verre triangulaire, calculé selon les proportions du nombre d'or, sur lequel est juchée une sphère blanche de 17 mètres de diamètre. Sur cette dernière, le logo du Futuroscope est projeté dès la tombée de la nuit. Les 1 200 m² de verrière culminent à 27 mètres au-dessus de la colline. En mai 2006, la sphère en plaques métal assemblée en "quartier d'orange" a été entièrement repeinte de deux couches de peinture et d'une couche extérieure plastifiante, soit une masse totale d'environ 800 kilogrammes de produits.
Cet édifice, celui que l'on repère le mieux depuis la route, représente un coucher de soleil sur des horizons toujours changeants, l'appentis de verre indiquant que l'Homme doit faire des mutations pour avancer toujours plus loin vers l'avenir.
Le pavillon est aménagé comme un loft, c'est un grand espace convivial où l'on aime se retrouver, ou juste faire une pause. Les visiteurs peuvent y accéder par trois entrées : sur les côtés latéraux, à droite comme à gauche, ou bien en bas, sous la pente, avant de monter un grand escalier dans l'axe de l'édifice menant débouchant sur le grand espace principal.
De 2003 à 2009, le thème dominant des animations de la Cité du Numérique était le jeu vidéo et la robotique, dont Kegopolis Warriors et un petit spectacle en réalité augmentée. L'ensemble du pavillon a été réaménagé en 2010, et la plupart des installations ludiques ont été remplacées par le Jardin des Arts, un ensemble d'installations à la fois artistiques et technologiques, évoquant la nature. Une nouvelle petite salle de spectacle présente chaque jour un spectacle de robots pour enfants et une démonstration de cuisine moléculaire.
De l'ancienne version subsistent l'Espace Gamers (plusieurs dizaines de jeux sur Playstation 3 en accès libre) et une boutique.
Le niveau inférieur du pavillon est un espace réservé aux groupes scolaires, avec l'Espace Enseignants, l'atelier pédagogique Ma Planète en évolutionS et une projection de C'est Pas Sorcier sur les procédés cinématographiques du Futuroscope.
Attraction actuelle : La Cité du Numérique Accès libre.
Le Kinémax, ouvert lui aussi en 1987, est un cristal de quartz géant, jailli comme par une force colossale depuis les entrailles de la Terre, symbolisant l'intelligence et la perfection de la nature.
Inclinées à 60 % et pointées sur 35 mètres le ciel, 3 000 plaques-miroirs fixées par 5 300 boulons métalliques, soit 4 250 m² de surface déployée, réfléchissent l'environnement en le déformant dans des directions aléatoires, comme une peinture cubiste. Cette peau miroitante, volontairement non étanche à l'eau de pluie, repose sur une ossature originale, en forme de rosaces en inox, pour un poids d'ossature total de 420 tonnes. Extrêmement complexe géométriquement, la conception des façades du cristal a nécessité plus de 20 000 heures d'études informatiques ! Une maquette géante a même été construite pour l'occasion afin de vérifier les calculs sur 3 000 plaques en plexiglas, reproduites chacune à l'échelle. Autre preuve de cette complexité géométrique, les nettoyeurs de vitres de ce pavillon sont des alpinistes professionnels, opération nécessaire tous les deux ans.
À l'intérieur du cristal se trouve une salle de cinéma Imax (cinéma très haute définition) dotée de 440 fauteuils et d'un écran plat géant de 27,2 x 21,4 m pour une surface de près de 600 m².
En été, à la fin du film, deux puissants vérins hydrauliques synchronisés soulèvent l'écran de 18 tonnes pour laisser sortir le public sur le parvis, un escalier très large donnant sur les berges d'un lac artificiel de 7 000 m².
Un restaurant appelé le Cristal, situé juste à la sortie du Kinémax, possède la même architecture, mais de dimensions évidemment plus petites et plus simples pour sa réalisation.
L'Omnimax, ouvert en 1990, ressemble à une météorite tombée du ciel.
Intacte et délicatement encastrée dans le sol, elle représente le mariage de l'esprit et de la matière.
Pendant la première année de fonctionnement de l'Omnimax, seule la sphère grise était présente. Le cube de verre ne fut bâti que l'année suivante, en 1991, arborant l'aspect actuel du pavillon, jurant avec les deux principes fondamentaux de l'architecture : l'horizontalité et la verticalité.
À la fois transparente et réfléchissante, c'est une harmonieuse composition d'une sphère et d'un cube en plaques de verre d'un centimètre d'épaisseur, fixées à une structure métallique par 5 100 boulons, sous laquelle s'est formée un jardin tropical évoluant donc comme dans une serre. L’éclairement naturel modifie la perception du bâtiment, la lumière créant des variations de volumes inattendues, et toutes sortes d’illusions visuelles entre le ciel et son reflet. La nuit, l'éclairage de l'intérieur du bâtiment donne un aspect encore différent, laissant apparaître la structure métallique du cube. À Noël, l'édifice devient un cadeau orné d'un ruban lumineux.
À l'intérieur de la sphère grise se trouve une salle de cinéma IMAX à laquelle on accède par une file d'attente partant d'un des sommets du cube jusqu'à la base de la salle sphérique, en se déplaçant entre la sphère et les faces du cube.
Grâce à un objectif « Fish Eye » (« œil de poisson » littéralement), les images sont projetées sur un dôme de 900 m² et de 27 m de diamètre. L'image est étendue sur grand angle ouvert à 172 ° à l'horizontale et 140 ° à la verticale.
De ce fait, la cabine de projection se situe sous les 362 fauteuils, au centre des gradins (la pente de la salle étant de 25 °). Pour ne pas perdre de luminosité sur un angle aussi large, on utilise une lampe au xénon de 15 000 watts. De plus, pour éviter les réflexions d'images, l'écran est constitué de 445 plaques en trapèze, grisées, en métal, mais également percées de millions de trous pour éviter les phénomènes d'écho.
Le Tapis Magique, ouvert en 1992, ressemble à un orgue imaginaire, un bouquet de fibres optiques qui joue une symphonie toujours renouvelée, translucide ou réfléchissante, symbole de la communication.
Le bâtiment a nécessité cinq kilomètres de tubes répartis en 217 tuyaux de deux à 35 mètres de haut et de 116 cm de diamètre. La nuit, 34 projecteurs suspendus dans la partie haute des tubes permettent des effets de lumière verte et bleue. Des lampes, d'une durée de 6 000 heures, diffusent une lumière blanche ; ce sont des filtres de verre qui colorent les tubes. La hauteur totale du bâtiment atteint 60 mètres, dont 20 mètres sous terre.
L'édifice comprend une salle de cinéma très grand format (Imax) à deux écrans plats géants, la seule salle double Imax du monde. Il est constitué de deux espaces superposés, séparés par un plancher de verre.
Dans la partie supérieure, 250 fauteuils font face à un écran de 32 x 21 m, soit 672 m². Dans la partie inférieure, un second écran de 34 x 22 m, soit 748 m², incliné à 45 °, s'étend à 25 m sous les pieds des spectateurs.
Deux films sont projetés simultanément par deux régies équipées du procédé Imax : une régie haute et une régie basse, entre lesquelles se situe le hall d'entrée du bâtiment. Depuis cette salle d'attente, on peut observer la pellicule du film défiler verticalement, d'une régie à l'autre, à travers un grand tube cylindrique transluscide.
Dans la salle, l'action se déroule donc aussi bien devant le spectateur que sous ses pieds, lui donnant ainsi l'impression de « flotter » dans l'image, ce qui donne au "Tapis Magique" un procédé de double projection envoûtant unique au monde.
Attraction actuelle : Voyageurs du Ciel et de la Mer
16 min
Le Solido a été ouvert en 1993.
La base dégagée de cet édifice donne une silhouette libre à une sphère de 33 mètres de diamètre, partagée symétriquement par une longue crête noire. De 1999 à 2006, un gigantesque logo du film diffusé était affiché sur la partie droite de la sphère (T-Rex : Retour au Crétacé de 1999 à 2002 ; Space Station 3D de 2003 à 2006). Cet affichage n'existe plus depuis l'arrivée du film Sous les Mers du Monde 3D en 2007.
La sphère du Solido abrite un écran hémisphérique de 27 mètres de diamètre qui occupe la moitié de la surface intérieure, l'autre moitié étant réservée aux 315 fauteuils des gradins, la pente de la salle étant de 25 ° par rapport à l'horizontale.
Le Solido propose le nec plus ultra de la technologie cinématographique, conjuguant la technologie de l'Omnimax (procédé IMAX Dome), et la double projection 3D. C'est d'ailleurs la seule salle au monde qui présente cette technologie au public.
Un film est projeté à 18 mètres sur un écran hémisphérique de 900 m². Un effet de relief est restitué par des lunettes à cristaux liquides synchronisées au film par infrarouge : la projection alterne deux images, une pour chaque œil, rendant une impression de relief au cerveau due à la persistance rétinienne. La technologie du Solido nécessite deux ampoules au xénon de 15 000 watts chacune, soit une puissance totale de 30 000 watts.
Attraction actuelle : Sous les Mers du Monde
25 min
Le 360 ° (ou Cinéma Circulaire), ouvert en 1989, est un pavillon cylindrique assez discret, de structure beaucoup plus simple que les autres pavillons du Parc. Abritant une salle circulaire, le bâtiment lui-même est, par sa forme en cercle, une allusion à l'attraction contenue. Initialement de couleur blanche, le 360 ° a été repeint en bleu clair lors de l'arrivée du film Couleurs Brésil en l'an 2000.
Utilisée jusqu'en 2005 comme salle de cinéma, la salle comptait neuf écrans de 4,4 x 7 7 m placés tout autour des spectateurs, disposés en un cercle de 21 mètres de diamètre, sur 360 degrés (d'où le nom de la salle), pour une surface totale de 272 m². Neuf projecteurs automatisés de 250 kilogrammes chacun diffusent chaque angle d'un film (40 ° chacun, donc) sur l'écran qui lui est diamétralement opposé : chacun possède une armoire contenant une pellicule tournant en boucle continuellement. Neuf haut-parleurs derrière les écrans et un au plafond restituent un son dit « en relief », qui suit l'environnement du film et contribue à l'effet d'enveloppement du spectateur au cœur de l'image.
En 2006, en raison de la saison à thème Les robots font leur show, le 360 ° est utilisé comme une salle d'exposition pédagogique en accès libre, Le Zoo des Robots, comprenant six maquettes d'animaux-robots manipulables : girafe, mouche, calmar géant, caméléon, sauterelle et chauve-souris.
Le Cinéma 360 ° a rouvert ses portes en tant que salle de cinéma en 2007, avec le film Couleurs Brésil à l'affiche.
De 2008 à 2010, la salle est utilisée pour un parcours pédestre intitulé La Citadelle du Vertige, où les visiteurs évoluent à travers des décors, équipés de lunettes Hallucinoscope.
Le Pavillon de la Communication et le Pavillon de la Créativité sont deux parties d'un même bâtiment, construit en deux phases :
La goutte d'eau, pièce la plus imposante du pavillon, est le symbole-même de la communication : tombée de nulle part, frappant la surface de l'eau, la goutte crée des ondes qui se propagent à l'infini dans des directions aléatoires, représentant la communication. sans onde, pas de support pour l'information, donc pas de communication. Les grandes lignes blanches parallèles, espacées d'un mètre et s'étendant sur toute la longueur du pavillon, semblent refléter ce mouvement dynamique en évoluant dans l'espace telle une portée musicale, l'un des premiers moyens de communiquer développé par l'homme. Afin de ne pas altérer la parfaite longueur d'onde du pavillon, la goutte blanche et son système de lignes ont été entièrement repeints de septembre à novembre 2006.
Le Pavillon de la Vienne, qui porte le nom de la rivière éponyme, la Vienne, a été ouvert en 1994.
L'eau, l'élément symbole des rivières, est donc utilisée ici comme un élément architectural à part entière. C'est en effet de l'eau qui constitue la matière même de la façade. Transparent, le vitrage sous-jacent ne sert que de support mécanique au ruissellement. Miroir liquide, ce mur d’eau reflète des bribes du paysage et change de contenu selon l'humeur du ciel. Au sommet du mur d'eau de 672 m², 720 buses, soit une tous les 5,8 cm, déversent environ 450 m3 d'eau par heure, purifiée en permanence afin de ne pas ternir le support en verre. La consommation quotidienne moyenne s’élève à une centaine de mètres cubes.
Le Pavillon de la Vienne est composé de deux salles :
Attraction actuelle : La Vienne Dynamique + d'effets 21 min (depuis 1994) Attraction dynamique : Non accessible aux personnes handicapées et aux enfants de moins d'1,20 m.
Le 'Cinéma Dynamique 1" a ouvert ses portes en 1988, initialement sous le nom Cinéma Dynamique. Le n°1 a été rajouté suite à la création d'une deuxième salle similaire en 1994.
Ce pavillon est très discret, et n'offre qu'une façade comme aspect extérieur, puisque qu'il est emboîté à un bloc souterrain également constitué de CyberAvenue (galerie de jeux vidéos) et Imagic (salle de spectacles, ancien palais des congrès). Une partie de la file d'attente du pavillon est vitrée et permet de voir Cyber Avenue ; de même, la sortie de la salle débouche au centre de la galerie de jeux.
La surface blanche, inclinée à 45° environ, est traversée par une bande de vitrages noirs, représentation d'une pellicule cinématographique, courbée pour suggérer le dynamisme.
La salle est, comme son nom l'indique, un cinéma dynamique, le tout premier ayant ouvert ses portes en Europe. La salle est composée de 5 banquettes de 9 places chacune. Chacune des banquettes est animée par un groupe de 4 vérins hydrauliques, permettant des déplacements verticaux, transversaux, et des basculements avant-arrière. Ce système a été inventé par la société Showscan.
L'écran possède une dimension de 9,5 x 4,3 m (41 m², format 2,21:1), le film y est projeté numériquement à 48 images/seconde (cadence Showscan).
Depuis le 7 février 2009, le pavillon propose un nouveau film intitulé ÉcoDingo, réalisé en exclusivité pour le Parc par le studio Cube Creative.
Le Cinéma Dynamique 2 a ouvert ses portes en 1994, suite au succès rencontré par le premier Cinéma Dynamique.
Ce pavillon est l'un des plus discrets du Parc, il n'est reconnaissable qu'à sa façade métallique, parsemée de gyrophares bleus, abritant une vaste file d'attente ouverte. Le reste du bâtiment est semi enterré et recouvert de végétation, il est donc invisible depuis les autres allées.
L'attraction qu'il abrite, Le Meilleur du Dynamique est un cinéma dynamique en multiprogrammation. Il s'agit d'une sélection de petits films dynamiques anciennement diffusés sur le Parc. Cette sélection est mise à jour chaque année.
Chacun de ces différents films dure moins de 5 minutes, et le film diffusé change plusieurs fois dans la journée, ce qui incite les visiteurs à revenir dans la journée. Quand le temps d'attente est nul (notamment en fin de journée), les spectateurs peuvent s'accorder sur le choix du film avec l'hôtesse en salle, voire assister à deux films différents en restant en salle ...
L'attraction est marquée comme la salle la plus dynamique du Parc (hormis Danse avec les Robots qui n'est pas un cinéma dynamique). Elle est composée de 12 simulateurs de 4 places chacun (soit une capacité de 48 spectateurs par séance). Chaque simulateur est animé par un groupe de 6 vérins hydrauliques (tout comme à La Vienne Dynamique), ce qui permet beaucoup de mouvements possibles de translations et de rotations sur les trois axes x, y et z. Les simulateurs étant assez secs, les personnes les plus fragiles doivent être placés de préférence sur les deux sièges du milieu, bougeant le moins sur les rotations.
De 1994 jusqu'aux travaux de rénovation en 2004, la salle était composée de rangées de sièges type "banquette", tout comme actuellement au Dynamique 1 (lire ci-dessus)
_Partie cinématographique : Les films sont diffusés par un projecteur numérique offrant la cadence "Showscan", c'est-à-dire une cadence de 48 images/seconde, 2 fois plus rapide que dans les cinémas conventionnels. Cette cadence donne aux films des images très nettes même en mouvement, ce qui accroit les sensations d'action. L'écran a une surface de 41 m² de format 2.21:1.
Le pavillon Images Studio a été ouvert en 1995 pour le centenaire du cinéma.
L'édifice apparaît comme un gigantesque jeu de cubes empilés en un invraisemblable porte-à-faux. Une immense fissure ouvre en deux parties égales le faux cube, en dessinant un double escalier.
D'une surface totale de 3 900 m², le bâtiment ne laisse deviner qu’un tiers de son contenu. Le bâtiment se présente donc comme un iceberg dont la partie cachée est soit enterrée, soit dissimulée derrière un rideau d’arbres. La clarté éblouissante contraste radicalement avec la pénombre intérieure dans laquelle le visiteur se trouve plongé en descendant l'immense escalier central.
Cette blancheur des façades a été obtenue grâce à un matériau original, un verre spécial, dit verre extra-blanc, dont la composition chimique a été modifiée pour lui retirer tout reflet verdâtre ou grisâtre. Ces plaques sont par ailleurs doublées, sur leur face interne, d’un émail blanc.
Images Studio, qui abrite l'attraction Star du Futur !, est une visite guidée dans les coulisses du septième art. Après être filmés en incrustation sur quatre exercices successifs d'un casting, chaque groupe (de deux à trois visiteurs) embarquent dans des nacelles (38 au total) qui les transportent de plateau en plateau, arrimées à un système de crémaillères à la vitesse de 0,195 à 0,39 mètre par seconde. Tout au long du parcours dans les studios, 41 vidéoprojecteurs présentent en boucle différentes étapes de la création d'un film. Après 163 mètres et dix minutes de visite à travers 1 600 m² de plateaux répartis en trois niveaux, les visiteurs sortent en quittant les nacelles, qui continuent leur parcours en circuit fermé.
L'attraction a fermé ses portes définitivement le 3 janvier 2010. Le pavillon accueillera une nouvelle attraction en 2012.
L'Imax 3D a été ouvert en 1996.
Le bâtiment est reconnaissable à sa façade-écran, réplique agrandie de l’écran lui-même. Des panneaux de verre semi-réfléchissants, également très employés sur d'autres pavillons, créent une surface sur laquelle se projettent les mouvements de la foule. L’immense concavité circulaire déforme la surface plane de la façade, elle dessine un relief creux où le monde s’inverse, allusion aux mécanismes optiques d'un appareil photographique, de systèmes de projection ou d'une lunette astronomique. En bas à droite de la lentille optique, une sphère grise de six mètres de diamètre semble être en apesanteur.
Le bâtiment, comme son nom l'indique, est une salle Imax projetant des films en relief sur un écran plat de 540 m². Des lunettes polarisantes restituent l'impression de relief aux yeux des 580 spectateurs.
L'Imax 3D Dynamique a été ouvert en avril 2000.
L'édifice possède la forme d'un hypercube de 35 mètres de hauteur, représentation géométrique d’une quatrième dimension physique, évocation imaginaire de l'existence d'univers parallèles, du voyage dans le temps et l'espace. Cet hypercube aux vitrages translucides contient un cylindre de 32 mètres de diamètre, opaque, aux dégradés de bleu, évoquant la beauté de l'art. La nuit, un effet de lumière dynamique donne au cylindre l'impression qu'il tourne autour d'un axe vertical.
Le procédé de l'Imax 3D Dynamique est unique au monde puisqu'il combine les meilleures technologies cinématographiques actuelles. En effet, le film est simultanément projeté en Imax sur un écran hémisphérique de 900 m², restitué en trois dimensions par des lunettes à cristaux liquides synchronisées au film par infrarouge, et animé sur quatre plateformes dynamiques de 25 places, chacune par trois gros vérins hydrauliques.
L'Imax 3D Dynamique est fermé au public en 2009 pour travaux : le pavillon a rouert ses portes en décembre 2009 avec Arthur, l'Aventure 4D, une version dynamique d'Arthur les Minimoys de Luc Besson. L'attraction s'équipe d'effets sensoriels, devenant alors un cinéma dynamique 4D. La file d'attente est raccourcie par l'installation de deux ascenseurs panoramiques en façade du bâtiment.
L'Aquascope a été ouvert en 1994. Initialement en forme cylindrique de couleur blanche, l'Aquascope était une salle présentant un film-jeu interactif sur le thème de l'eau, Voyage au Fil de l'Eau. 268 personnes assisses par groupe de deux, disposant d'un écran de télévision associé à une console de jeu (CD-i), répondaient à plusieurs questions sur l'eau posées par deux acteurs (Albert et Lucien) projetés dans un film, sur un large triple écran de projection en front de salle, de 8 x 31 mètres. Les « spect'acteurs » qui répondaient brillamment à toutes les questions gagnaient à l'issue de la séance des entrées gratuites au Futuroscope.
Mais le bâtiment de l'Aquascope a été complètement refondu en 2002 pour accueillir une nouvelle attraction, Destination Cosmos. Le pavillon, rebaptisé aujourd'hui "Cosmoscope", s'est agrandi en deux grand bras : à l'entrée, une salle de préshow de 500 m², agencée en une salle d'exposition présentant le système solaire et l'histoire de l'astronomie ; à la sortie, une boutique sur le thème de l'espace. La salle principale, quant à elle, comporte un planétarium de 21 mètres de diamètre équipé de sept vidéoprojecteurs, le plus grand de France avec celui de la Cité des sciences et de l'industrie de Paris, la capacité de la salle étant de 483 spectateurs. Depuis 2009, cette salle présente un nouveau film, toujours sur l'espace, intitulé Chocs Cosmiques.
Le pavillon a donc été remodelé comme une galaxie. Vu depuis l'extérieur, le cylindre central (le bulbe de la galaxie visible sur la photo), couvert d'un gris métallique, comporte une rampe lumineuse diffusant des messages de bienvenue en morse à tous les habitants de l'Univers.
Ouvert le 5 avril 2006, le Pavillon des Robots est un pavillon assez discret par sa faible hauteur, la végétation environnante le masquant dans la pénombre, ainsi que son emplacement entre l'Omnimax et l'Imax 3D dynamique, deux autres pavillons assez massifs par leur structure cubique très imposante. C’est un objet mystérieux et changeant, posé sur un tapis de végétation. D'une forme de vaisseau spatial ou d'enclume rectangulaire de 2000 m², la peau de ce pavillon est constituée de vitrages inclinés semi-réfléchissants, donc semi-transparents à l’ombre ou à la tombée de la nuit. Ce nouveau pavillon a été bâti sur l'emplacement de l'ancien Pavillon de la Terre et de l'Eau, qui abritait un cinéma en relief ouvert de 1988 à 2004, et démoli en 2005.
Le Pavillon des Robots abrite depuis avril 2006 Danse avec les Robots, une attraction d'un registre peu commun à l'habitude du Futuroscope, une attraction dansante mettant en scène dix gigantesques bras robotisés, dans une salle de bal moderne de 1 265 m².
Attraction actuelle : Danse avec les Robots 1 min 30 secondes Attraction dynamique : Non accessible aux personnes handicapées et aux personnes de moins d'1,20 m et de plus d'1,95 m.
Le pavillon des Animaux du Futur, ouvert le 5 avril 2008, se présente comme une arche de Noé futuriste. Sa forme fluide, ses courbes en ellipse dessinent un ovale géométrique et élancé, un belvédère surplombant l'entrée sur lequel des images d'animaux du futur sont dessinées. Construit entre le Pavillon de la Vienne et les Jardins d’Europe, dont les lignes droites contrastent avec ses grandes courbes, ce nouveau bâtiment offre un large point de vue sur les autres pavillons du Parc.
L'attraction est un dark ride interactif, inspiré d'un docu-fiction animalier intitulé The Future Is Wild, basé sur un scénario possible d'évolution des espèces dans 5, 100 et 200 millions d'années. Le parcours est commenté par la voix de Jamy Gourmaud.
Grâce à la technologie de réalité augmentée, il est possible d'interagir avec différents animaux du futur. À travers quatre scènes différentes, les visiteurs visualisent des animaux virtuels dans des jumelles de réalité augmentée et interagissent avec eux au moyen d'un capteur de position situé dans leur main.
10 min.
Ouverte en 1990, la Gyrotour est une tour panoramique ascensionnelle culminant à 45 mètres de hauteur.
5 min.
Même si ce n'est pas vraiment un pavillon du Parc, la gare TGV du Futuroscope, ouverte en l'an 2000, entre également dans l'esprit architectural du parc.