École supérieure d'optique - Définition

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SupOptique
Institut d'optique/Ecole supérieure d'optique

Fondation 1917 (1er cours en 1920)
Type Grande école d'ingénieurs privée sous tutelle du ministère de l'Education nationale
Budget 9.2 M€
Localisation Palaiseau — Orsay — Saint-Etienne, France
Campus Campus polytechnique de Palaiseau
Fondateur Armand de Gramont
Président Elisabeth Giacobino
Directeur Jean-Louis Martin
Personnel 200
Enseignants 27
Étudiants 241 (cycle ingénieur)
Niveau Bac+3 à Bac+8 (école doctorale)
diplômés/an 73 (promo 2005)
Affiliation Conférence des grandes écoles, Concours Centrale-Supélec, Institut Carnot, Optics Valley, Triangle de la physique, System@tic Paris-région, Paris Pôle Sud, Île de Science, Pôle optique Rhône-Alpes
Particularités Une grande école d'ingénieurs centrée sur l'application de l'optique dans les sciences et l'industrie
Site web Site officiel

L'École supérieure d'optique (dont le nom d'usage est SupOptique) est une grande école d'ingénieurs. L'école est un établissement de statut privé reconnu d'utilité publique par la loi du 10 août 1920 et sous tutelle du ministère chargé de l'enseignement supérieur. Elle dispense un enseignement de haut niveau s'adressant à des élèves-ingénieurs ou étudiants possédant une culture scientifique étendue. Elle forme des ingénieurs physiciens orientés vers les divers aspects de l'optique fondamentale ou appliquée, la conception et la réalisation des appareils modernes, etc., favorise ainsi les progrès techniques et la recherche scientifique.

A la rentrée 2006, la dénomination officielle "École supérieure d'optique" devient "Institut d'optique Graduate School"[1].

Histoire

La fondation de l'école

L'idée de la création de SupOptique revient à Armand de Gramont, riche héritier, industriel, docteur ès sciences et ami de Marcel Proust. En 1915, il est affecté en tant que lieutenant au Service des fabrications de l'aviation puis au sein de sa Section technique de l'aéronautique, créée en 1916, où il travaille avec Henri Chrétien. Celui-ci a déjà commencé l'ecriture du premier traité de calcul des combinaisons optiques français avec le soutien de l'instrumentier Amédée Jobin, lui même détaché au Service géographique de l'armée. Chrétien et Gramont montent alors le projet de la création d'un établissement dédié à l'enseignement de l'optique. Gramont obtient le soutien de plusieurs personnalités industrielles, comme Jules Carpentier, Félix Pellin et Numa Parra, ainsi que celui politique et militaire du grand géographe Robert Bourgeois, alors chef du Service géographique de l'armée. Gramont est détaché en 1916 à la Commission supérieure d'examen des inventions intéressant la Défense nationale, rattachée à la Direction des inventions créée par Paul Painlevé, où il rencontre le physicien Charles Fabry. Celui-ci est alors, dans le civil, professeur titulaire de la chaire de physique industrielle de la Faculté des sciences de Marseille, et a été rendu célèbre par sa démonstration expérimentale de l'existence de la couche d'ozone. Après un déjeuner réunissant Gramont et quatre ministres du 5e gouvernement Aristide Briand, il est créé par arrêté une commission interministérielle présidée par Robert Bourgeois, vice-présidée par le prix Nobel Gabriel Lippmann et comprenant notamment, outre Armand de Gramont, Charles Fabry et Amédée Jobin, le physicien Jules Violle, le général Hippolyte Sebert et l'astronome Maurice Hamy, tous trois membres de l'Académie des sciences, le physicien Aimé Cotton, le chimiste Camille Matignon, professeur au Collège de France, Étienne Wallon, professeur de physique au lycée Janson de Sailly et photographe, Henri Chaumat, secrétaire général de la commission supérieure d'examen des inventions, Georges Despret, maître-verrier directeur de la Réunion des glaces et verres spéciaux du Nord de la France, Lucien Poincaré, directeur de l'enseignement supérieur, Henri Ténot, directeur de l'enseignement technique, Adrien Mithouard, président du Conseil de la ville de Paris, Amédé Couesnon, député. Elle se charge en six mois de mettre en place le projet, désigne comme administrateurs provisoires Armand de Gramont, Jules Violle et Amédée Jobin et établit la liste des membres du premier conseil d'administration dont la première réunion se tient à la fin de l'année 1917 sous la présidence de Robert Bourgeois.

Chronologie

1915-1920: Projet et création

21 octobre 1916 
Déjeuner chez Laperouse réunissant Armand de Gramont et les ministres Paul Painlevé (enseignement), Pierre Roques (guerre), Lucien Lacaze (marine) et Étienne Clémentel (commerce)
14 novembre 1916 
Arrêté de création d'une commission interministerielle pour la mise en place d'un institut d'optique appliquée
30 octobre 1917 
Armand de Gramont fait auprès du rectorat de Paris la déclaration préalable à l'ouverture de l'" Institut d'optique ", établissement d'enseignement supérieur libre
novembre 1917 
première réunion du conseil d'administration
15 juillet 1919 
Installation au 140 bd Montparnasse (Anciens locaux de l'École d'application du génie maritime devenue l'ENSTA)

1920-1945: 1re période parisienne

12 avril 1920 
Ouverture des cours de l'ESO
10 août 1920 
Promulgation de la loi de reconnaissance d'utilité publique
octobre 1921 
Ouverture de l'École d'optique appliquée
4 novembre 1921 
Première convention avec l'université de Paris, création du certificat d'optique appliquée à la faculté des sciences
1922 
Première promotion d'ingénieurs diplômés
16 août 1925 
création à Paris d'un certificat d'aptitude professionnelle pour la profession d'ouvrier opticien en instrument de précision délivré par le préfet de la Seine
août 1926 
Déménagement des laboratoires et des deux écoles dans le nouveau bâtiment du 3-5 bd Pasteur
1927 
Organisation des premières Réunions de l'Institut d'optique
18 mars 1927 
Inauguration des bâtiments par le ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts Édouard Herriot en présence du président de la République Gaston Doumergue
27 février 1928 
L'École d'optique appliquée devient une école de métier du travail des verres d'optique et est annexée à l'Institut d'optique théorique et appliquée par arrêté
31 mars 1931 
Décret permettant l'inscription des ingénieurs diplomés de SupOptique pour la préparation d'une thèse d'ingénieur-docteur
4 décembre 1932 
reconnaissance par l'État comme école technique privée
juillet 1940 
la direction de l'Institut d'optique théorique et appliquée et le laboratoire partent dans le Var suite à l'avancée des troupes allemandes vers Paris. Ils s'installent à Saint-Cyr-sur-Mer Les Lecques où Charles Fabry possède une résidence secondaire
1942 
La durée des études passe à 2 ans
1943 
Retour à Paris de la direction et du laboratoire suite à l'invasion de la zone libre
1944 
L'école d'optique appliquée est séparée de l'Institut d'optique théorique et appliquée
1945 
Mort de Charles Fabry, Pierre Fleury devient directeur général

1946-1965: 2e période parisienne

1946 
l'école fête ses 25 ans et organise la première "Réunion des opticiens", réunissant 16 nations, à la Sorbonne
1952 
La durée des études passe à 3 ans
1954 
Création d'un certificat d'études supérieures de 3e cycle en optique approfondie et d'un diplôme de docteur de spécialité en optique appliquée à la faculté des sciences de l'université de Paris
1957 
L'école professionnelle déménage au 31 bd Pasteur
1959 
Concours commun avec Supélec
1962 
Mort d'Armand de Gramont, Alfred Kastler est élu président du Conseil d'administration

1965-2006: période orcéenne

octobre 1965 
SupOptique s'installe à Orsay au sein du nouveau campus universitaire (Bâtiment 503)
2-7 mai 1966 
l'école organise la 7e assemblée générale de la Commission internationale d'optique à l'UNESCO
12 juillet 1966 
Dispense des 3 certificats d'études supérieures pour la préparation du diplôme de docteur-ingénieur
31 janvier 1967 
Inauguration des bâtiments d'Orsay par le ministre Alain Peyrefitte
4 juillet 1967 
Deuxième convention avec l'université de Paris
octobre 1967 
création du concours commun Centrale Paris-Centrale Lyon-Supélec-SupOptique
janvier 1968 
André Maréchal devient directeur général
2 juillet 1974 
Troisième convention avec l'université Paris-XI
octobre 1976 
Fin de la construction de la deuxième tranche du bâtiment
janvier 1984 
Christian Imbert est nommé directeur général
1995 
L'école fête ses 75 ans
1997 
Ouverture du Centre de formation par apprentissage de SupOptique (CFA-SupOptique)
octobre 1998 
Mort de Christian Imbert
1999 
André Ducasse devient directeur général
juin 2003 
Catherine Bréchignac est élue présidente du Conseil d'administration
septembre 2003 
Arnold Migus est nommé directeur général, Jean-Michel Jonathan directeur
septembre 2003 
Ouverture du site Saint-Étienne de SupOptique
mars 2006
Jean-Louis Martin est nommé directeur général
juillet 2006
Elisabeth Giacobino est élue présidente

Depuis 2006: période palaisienne

septembre 2006 
Déménagement de l'école dans ses nouveaux bâtiments à Palaiseau, à l'ouest du campus de l'École polytechnique
septembre 2006 
Création de la filière innovation-entrepreneur
19 décembre 2006 
Inauguration des nouveaux bâtiments de l'école à Palaiseau par François Goulard, ministre délégué à l'enseignement supérieur et la recherche

L'enseignement

Admission

Le recrutement des élèves-ingénieurs se fait très majoritairement (90 places) sur le concours Centrale-Supélec après les classes préparatoires aux grandes écoles (filière de classes préparatoires MP, PSI, PC, PT, TSI).

Une dizaine de places de 1re ou de 2e année sont attribuées suite à un concours sur titre et épreuves en trois étapes, ouvert aux titulaires d'un DUT en mesures physiques, d'un BTS en génie optique, d'un DEUG en sciences, d'une licence (accès 1re année) ou d'une maîtrise en physique (accès 2e année), ou de certains diplômes étrangers jugés équivalents (Ex: "Benke" chinois et certains "Bachelor of Science" pour une admission en 2A).

SupOptique étant une des 18 écoles d'application de l'École polytechnique, certains élèves polytechniciens (généralement 3) intègrent SupOptique en 3e année après des cours de mise à niveau. C'est aussi le cas de certains élèves de l'École normale supérieure de Cachan souhaitant obtenir un titre d'ingénieur diplomé.

Le recrutement pour la préparation du diplôme national de master se fait sur dossier parmi les licenciés en physique ou les titulaires d'un titre, diplôme ou grade étranger jugé équivalent (décret 85-906), notamment dans le cadre du programme Erasmus mundus. Des admissions directes en deuxième année sont également possibles.

Avant 1945, l'école recrutait majoritairement parmi les jeunes diplômés de l'École navale, l'École polytechnique, l'École nationale supérieure d'arts et métiers et l'École centrale des arts et manufactures. La formation était alors d'une année et correspondait donc à un diplôme de spécialisation.

Cycle ingénieur

La formation des ingénieurs dure 3 ans. Elle peut s'effectuer par la voie classique, sous le statut d'étudiant, ou par la voie de l'apprentissage à partir de la 2e année, sous le statut d'apprenti au sein du CFA-SupOptique. L'effectif total du cycle ingénieur pour 2006-2007 est de 241 élèves.

La 1re année est consacrée à l'enseignement fondamental en physique et en sciences de l'ingénieur et comprend 820 heures de cours et un stage d'un mois, la 2e année est axée sur l'étude des composants avec 720 heures de cours et deux à trois mois de stage, enfin la 3e année porte en particulier sur l'intégration des technologies optiques dans les systèmes.

L'enseignement de 3e année est à la carte. Les élèves peuvent également suivre l'option constituée de cours à HEC, celle enseignée à St-Étienne (Photonique, image et microsystèmes) ou bien faire une année d'étude dans un établissement étranger partenaire. Ils peuvent également préparer en parallèle un diplôme national de master à finalité recherche.

Les élèves peuvent suivre à partir de la deuxième année une formation à l'innovation et à l'entrepreneuriat créée à la rentrée 2006.

L'enseignement est semestrialisé et organisé en unités d'enseignement auxquelles correspondent un certain nombre de crédits ECTS, ceci dans le cadre de la construction de l'espace européen de l'enseignement supérieur.

Le budget pour la formation est de 2,5 millions d'euros.

Liste des cours
1re année 2e année
  • Physique et optique des lasers
  • Diodes lasers
  • Optique non-linéaire
  • Effets électro-optique et acousto-optique
  • Optique des ondes guidées
  • Optique de Fourier
  • Holographie et Speckle
  • Radiométrie, détecteurs et systèmes de détection
  • Aberrations et conception de systèmes optiques
  • Aberrations et diffraction
  • Electronique non linéaire
  • Electronique hyperfréquence
  • Language C et interfaçage
  • Programmation graphique (LabVIEW)
  • Conception mécanique (SolidWorks)
  • Gestion financière
  • Economie d'entreprise
  • Langues vivantes

Titre d'ingénieur

L'école est habilitée à délivrer des diplômes conférant le titre d'"ingénieur diplomé de l'École supérieure d'optique". Depuis 1922, plus de 2300 diplômes ont été délivrés. Suite à la promulgation de la loi du 10 juillet 1934 relative aux conditions de délivrance et à l'usage du titre d'ingénieur diplômé, le titre d'ingénieur de l'école a été immédiatement reconnu par l'État du fait de la formation des ingénieurs des corps de l'État au sein de celle-ci (la seule autre école ayant bénéficié de l'application de l'article 13 de cette loi est Supélec).

Ce titre d'ingénieur permet notamment de se présenter à différents concours de la fonction publique (corps des ingénieurs de recherche des EPST, corps des ingénieurs hospitaliers en chef, corps des ingénieurs des travaux publics de l'État) et offre la possibilité, accessoirement..., d'exercer la profession réglementée d'opticien lunetier détaillant.

SupOptique fut une des premières écoles d'ingénieurs mixtes, une femme faisant partie des quatre premiers diplômés de l'école. La proportion des jeunes femmes parmi les élèves est d'ailleurs actuellement de 30% soit le double du taux moyen dans les écoles d'ingénieurs.

Diplôme national de master

SupOptique est habilitée depuis 2004 à délivrer le diplôme national de master en sciences et technologie à finalité recherche mention physique et applications, avec une spécialité de deuxième année en optique, matière et plasma.

La préparation du master dure deux ans, après l'obtention de la licence ou d'une équivalence. L'enseignement de première année est propre à l'école. La spécialité de deuxième année est commune avec les autres établissement cohabilités et comprend sept parcours, SupOptique coordonne le parcours en optique et photonique et participe à l'enseignement du parcours en optoélectronique. L'école est cohabilitée, au niveau de la spécialité, avec l'École polytechnique, l'université Paris-XI (Paris-Sud), l'université Paris-VI (Pierre et Marie Curie), l'université Paris-VII (Denis Diderot), l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et l'École nationale supérieure des télécommunications.

Les élèves-ingénieurs peuvent préparer en parallèle le diplôme national de master, de nombreux cours étant communs aux deux diplômes.

Le master a été retenu dans le programme européen d'échange Erasmus mundus.

L'école est également membre associé de la Fédération de formation créée autour de la spécialité de master "sciences de la fusion".

Mastère spécialisé

L'école participe à la formation pour le mastère spécialisé (MS) en ingénierie des données de la recherche médicale et biotechnologique de l'École centrale Paris en partenariat avec l'Institut de formation supérieure biomédicale de la faculté de médecine de l'université Paris-XI, à l'Institut Gustave Roussy.

Formation continue

L'école propose actuellement plus de vingt stages de formation abordant différents domaines: système optique, photométrie, conception optique, laser, imagerie ...

La formation continue des ingénieurs et techniciens de l'industrie de l'optique fit partie des missions initiales de l'établissement. Dès 1927, des cours du soir furent mis en place pour y répondre, en direction d'une part des contremaîtres et des ouvriers (cours de Lucien Roux) et d'autre part des opticiens détaillants (cours des Drs Haas et Joseph).

La recherche

Equipes et thèmes de recherche

La plupart des groupes de recherche de l'école sont depuis 1998 rassemblés au sein du Laboratoire Charles Fabry, structure associée à l'université Paris-XI et au CNRS comme unité mixte de recherche (UMR n°8501) et dirigée par Pierre Chavel.

Le Laboratoire Charles Fabry comprend en 2005 les groupes de recherche suivants:

  • groupe Optique atomique (resp: Alain Aspect, médaille d'or 2005 du CNRS)
  • groupe Optique quantique (resp: Philippe Grangier)
  • groupe Nanophotonique et électromagnétisme (resp: Henri Benisty et Philippe Lalanne)
  • groupe Lasers et biophotonique (resp: Alain Brun et Patrick Georges)
  • groupe Matériaux non linéaires et applications (resp: Gerald Roosen et Gilles Pauliat)
  • groupe Systèmes et composants optiques (resp: Pierre Chavel)

L'école comprend également une structure d'études et de valorisation industrielles baptisée "IOTech" (faisant suite au Laboratoire d'optique appliquée de l'IOTA). Cette structure, ainsi que le service métrologie de l'école, sont les héritiers du laboratoire d'essais créé dès l'ouverture de l'école, aux cotés du laboratoire de recherche.

L'effectif total de recherche comprend environ 110 personnes: 27 enseignants-chercheurs titulaires (9 professeurs des universités et 16 maîtres de conférences dont 2 de l'université Paris XI), 22 chercheurs titulaires du CNRS (10 directeurs de recherches et 12 chargés de recherches), 15 chercheurs et enseignants-chercheurs non titulaires, 45 chercheurs doctorants. Le bugdet total du secteur recherche et valorisation, salaires inclus, est de 7,8 millions d'euros (dont 3/4 de salaires et 6% provenant de contrats de recherche appliquée avec une entreprise).

Rayonnement de la recherche

L'école a été en 2006 parmi les vingt premiers établissement de recherche français à obtenir le label Carnot du ministère de la Recherche. Elle fait partie de System@tic Paris-Région, un des six pôles de compétitivité mondiaux choisis en juillet 2005 par le Comité interministériel de l’aménagement et du développement du territoire. L'école fait également partie du Triangle de la physique un des treize réseaux thématiques de recherche avancée choisis en octobre 2006 par le ministre de la recherche pour former les fers de lance de la recherche française. Elle participe, via son antenne stéphanoise, au programme MINimage, un des douze programmes financés par l'Agence de l'innovation industrielle.

Vingt brevets ont été déposés ces cinq dernières années.

De nombreux chercheurs de l'école ont obtenu des prix et récompenses prestigieuses en optique, physique et sciences:

  • Prix Fabry-de Gramont en 1975, 1983, 1987, 1994, 1997, 1998, 2004, 2005
  • Medaille Mees de l'Optical Society of America en 1962, 1977, 1981, 1991, 1995
  • Prix Max Born en 1999
  • Médaille d'or du SPIE en 1989 et 1995
  • Médaille d'argent du CNRS en 2002
  • Médaille d'or du CNRS en 2005
  • Prix Holweck SFP/IoP 1991
  • Prix Felix Robin de la SFP en 1917, 1944, 1962
  • Prix Aimé Cotton de la SFP en 1968, 1988
  • Prix Yves Rocard de la SFP en 1998

Historique des activités de recherche

L'activité de recherche de l'école a été contractualisée avec le CNRS dès la création des URA (unité de recherche associée) en 1966. À cette époque, l'école comprenait, sous la direction d'Albert Arnulf, 9 groupes de recherche:

  • laboratoire d'optique instrumentale (resp: Albert Arnulf)
  • laboratoire des couches minces (resp: Florin Abelès)
  • laboratoire d'optique quantique (resp: Jacques Ducuing)
  • laboratoire des états de surface (resp: Jean-Paul Marioge)
  • laboratoire d'optique physique (resp: Maurice Françon)
  • laboratoire de filtrage des frequences (resp: André Maréchal)
  • laboratoire de microscopie optique (resp: Georges Nomarski)
  • laboratoire de métrologie optique (resp: Jacques Vulmière)
  • laboratoire de réalisation des pièces de haute precision.

Le conservatoire des instruments

Doctorat

SupOptique ne délivre pas de diplôme de docteur, mais une trentaine de jeunes chercheurs préparent au sein d'un des différents groupes de recherche de l'école une thèse pour le doctorat qu'ils présentent généralement à l'université Paris-XI. Ainsi une dizaine de thèses de doctorat préparées à SupOptique sont soutenue par an.

Le Laboratoire Charles Fabry fait ainsi partie de l'école doctorale Ondes et matière (EDOM, ED288), de l'école doctorale Sciences et technologies de l'information et traitement du signal (STITS, ED422), et de l'École doctorale de physique de la région parisienne (ED0107).

Un tiers des ingénieurs diplomés de l'école prépare ensuite une thèse de doctorat. SupOptique est ainsi l'une des écoles d'ingénieurs ayant la plus forte proportion de docteurs parmi leurs anciens élèves.

L'établissement

Ouverture vers l’international

Imperial College
Imperial College

Environ 60% des élèves d'une promotion ont à la sortie de l'école une expérience internationale, obtenue suite à un stage ou une année d'étude à l'étranger.

L'école offre en effet la possibilité de partir faire la troisième année du cycle ingénieur dans un établissement d'enseignement supérieur étranger. Dans la plupart des cas, ceci conduit à l'obtention d'un double diplôme (DD).

Partenaire d'échange international:

  • Royaume-Uni: l'Imperial College à Londres (DD: Master of Science in Optics and Photonics)
  • Canada: l'Université Laval (DD: Maîtrise en physique)
  • USA: l'université d'Arizona à Tucson (DD: Master of Science in Optical Sciences)
  • USA: l'université de Floride centrale à Orlando (DD: Master of Science in Physics)
  • Singapour: l'université technologique de Nanyang

Le réseau de masters Erasmus mundus "optics in science and technology" (optique dans les sciences et les technologies) coordonné par l'école fait partie des 23 projets retenus en 2006 par la Commission européenne et des 7 coordonnés par un établissement français. Il associe:

  • France: SupOptique (Master en sciences et technologie à finalité recherche mention physique et applications spécialité optique, matière et plasma)
  • France: l'université Paris-XI (Master en sciences, technologie et santé à finalité recherche mention physique fondamentale et appliquée spécialité optique, matière et plasma)
  • Pays-Bas: l'université technique de Delft (Technische Universiteit Delft) à Delft (Master of Science in applied physics),
  • Allemagne: l'Université d'Iéna (Friedrich-Schiller-Universität Jena) à Iéna (Diplom-Physiker),
  • Pologne: l'École polytechnique de Varsovie (Politechnika Warszawska) à Varsovie,
  • Royaume-Uni: Imperial College à Londres (Master of Science in optics and photonics).

Le programme Erasmus a pour objectif de favoriser le déplacement des étudiants à l'étranger et d'accueillir des européens et extra-européens désireux d'améliorer leurs connaissances en optique. Le programme concerne 40 étudiants par an dont la moitié d'extra-européens.

SupOptique fait également partie du programme de mobilité européen Leonardo.

Au niveau de la recherche, l'école participe à plus d'une dizaine de contrats du Programme cadre de recherche et de développement (PCRD) de l'Union européenne et une proportion importantes des chercheurs doctorants viennent de l'étranger.

Décentralisation

L'école a ouvert une antenne à Saint-Etienne au sein du pôle optique Rhones-Alpes dite SupOptique Rhones-Alpes. Les élèves peuvent suivre l'option de troisième année consacrée à l'instrumentation optique dans les processus industriels. Ils peuvent en parallèle préparer le diplôme national de master en sciences et technologie à finalité recherche mention optique, image et vision délivré par l'université de Saint-Étienne.

L'observatoire astronomique de l'école à été installé au sein de cette antenne.

Partenaires

Organismes académiques

Le Centre national de la recherche scientifique est depuis sa création le principal partenaire pour les activités de recherches, 21 chercheurs et 32 ingénieurs, techniciens et agents administratifs sont affectés à l'établissement par le CNRS. L'école entretient des liens étroits avec l'université Paris-XI au travers d'une convention permettant en particulier l'affectation du personnel de l'Education nationale. Suite au déménagement de l'établissement, l'École polytechnique est également amenée à devenir un partenaire de tout premier plan que ce soit au niveau de l'enseignement, de la recherche ou des infrastructures.

Association des anciens

L'Association amicale des anciens élèves de l'École supérieure d'optique a été créée en 1924. Son premier président fut Albert Arnulf. Elle a pour mission d'établir et d'animer le réseau d'anciens élèves, d'apporter un soutien aux élèves, de contribuer à l'évolution de SupOptique et de promouvoir l'optique. L'association publie une revue trimestrielle intitulée Opto.

Industries

La bibliothèque

Partie intégrante du projet initial de l'établissement, la bibliothèque de l'école était devenue à la veille de la seconde guerre mondiale la bibliothèque la plus riche en périodiques scientifiques de France. Elle demeure actuellement une des plus fournie au monde dans le domaine de l'optique avec six milliers d'ouvrages, dont plus d'un millier de thèses de doctorat, et possède un certain nombre de cours manuscrits témoins des cours pionniers des années 1920, notamment ceux d'Henri Chrétien et d'André Broca.

Suite au déménagement de l'établissement à Palaiseau, la bibliothèque est maintenant associée avec celle de l'École polytechnique.

Éditions et revues

L'école a été dès sa création étroitement liée à la Revue d'optique théorique et instrumentale et sa société d'édition qui étaient placées sous son patronage. L'association des élèves de l'école publie depuis de nombreuses années une revue annuelle scientifique intitulée "SupOptique Avenir".

Bâtiments

L'école dispose de nouveaux bâtiments à Palaiseau sur le même campus que l'École polytechnique, et dans un avenir proche, l'École nationale supérieure des techniques avancées et l'École nationale de la statistique et de l'administration économique. D'une superficie de 12200 m², ils ont été financés à hauteur de 24 millions d'euros par l'État (55%), le Conseil général de l'Essonne (35%) et le Conseil régional d'Île-de-France (10%).

L'école dispose également du bâtiment 503 (10000 m²), au sein du centre scientifique d'Orsay, où plusieurs équipes de recherche résident encore.

Enfin l'école dispose d'un petit bâtiment à Saint-Étienne (500 m²) pour l'option de 3e année et l'observatoire astronomique.

Gouvernance

Directeurs généraux:

  • Jean-Louis Martin (depuis 2006)
  • Arnold Migus (2003-2006)
  • André Ducasse (1999-2003)
  • Christian Imbert (1984-1998)
  • André Maréchal (1968-1983), membre de l'Académie des sciences
  • Pierre Fleury (1946-1967)
  • Charles Fabry (1919-1945), membre de l'Académie des sciences

De 1917 à 1918, la direction provisoire du projet est confiée au trois administrateurs Armand de Gramont, Jules Violle et Amédée Jobin. De 1919 à 1921, Charles Fabry est directeur, mais la direction effective est confiée au directeur adjoint, Charles Dévé, car Charles Fabry est encore à Marseille.

Directeurs adjoints ou équivalents:

  • Jean-Michel Jonathan (depuis 1999) (formation)
  • Pierre Chavel (depuis 1998) (recherche)
  • Alain Aspect (1992-1994) (formation), membre de l'Académie des sciences, médaille d'or du CNRS 2005
  • Christian Imbert (1979-1984) (formation)
  • Albert Arnulf (1945-1968) (recherche)
  • Pierre Fleury (1940-1945)
  • Georges Guadet (1936-19??)
  • Charles Dévé (1919-1936)

Présidents du Conseil d'administration:

  • Elisabeth Giacobino (depuis 2006)
  • Catherine Bréchignac (2003-2006), membre de l'Académie des sciences
  • Pierre Lallemand (2000-2003)
  • Bernard Cagnac (1991-2000)
  • Bernard Picinbono (1980-1990), membre correspondant de l'Académie des sciences
  • Pierre Jacquinot (?-1979), membre de l'Académie des sciences, médaille d'or du CNRS 1978
  • Alfred Kastler (1962-?), membre de l'Académie des sciences, prix Nobel de physique 1966
  • Armand de Gramont (1919-1962), membre de l'Académie des sciences
  • Robert Bourgeois (1918), membre de l'Académie des sciences

Corps enseignant

Les enseignants titulaires sont, à la rentrée 2006, au nombre de 27: 9 professeurs des universités, 14 maîtres de conférences, 3 professeurs agrégés, 1 professeur certifié.

S'y ajoutent un professeur associé, quelques attachés temporaires d'enseignement et de recherche et moniteurs de l'enseignement supérieur, ainsi que de nombreux chargés d'enseignement vacataires. Plus de 600 heures de cours sont assurées par des industrielles.

Les premiers enseignants de l'école furent:

Professeurs:

  • Henri Chrétien (Calcul des combinaisons optiques)
  • Louis Dunoyer (Instruments d'optique)
  • Charles Fabry (Introduction générale à l'étude de l'optique appliquée, Photométrie)

Chargés de cours:

  • André Broca (Optique physiologique)
  • Paul Nicolardot (Physico-chimie et chimie des verres d'optique)

Conférenciers:

  • Arnaud de Gramont (Spectroscopie)
  • Aimé Cotton (Polarisation)
  • Henri Mouton (Microscopie)
  • Aymar de la Baume Pluvinel (Astronomie)
  • Gustave Yvon (Contrôle des surfaces optiques)
  • Maurice de Broglie (Physique des radiations)
  • M. Martet (Calibres)
  • Émile Haas (Travail des pièces optiques)

Voici un certain nombre d'enseignants ayant succédé aux précédents:

Formation des images (Optique géométrique et aberrations) Calcul des combinaisons optiques Instruments et systèmes optiques
  • André Maréchal
  • Michel Cagnet
  • Jacques Sabater
  • Nathalie Westbrook
  • Lionel Jacubowiez
  • Jean Cojan
  • Jean Burcher
  • Pierre Givaudon
  • Roland Geyl
  • Jacques Sabater
  • Georges-Albert Boutry
  • Albert Arnulf
  • Serge Lowenthal
  • Eric Ruch
  • Jean-Louis Meyzonnette
Mesures optiques Optique physiologique et optométrie
  • Albert Arnulf
  • Maurice Françon
  • Michel Cagnet
  • Jacques Sabater
  • A. Polack
  • Yves Le Grand
  • André Dubois Poulsen (1960-)
  • Odette Dupuy
  • M. Imbert
  • Claude Darras
  • Yves Hugo
  • Christophe Fontvielle (-2001)
  • Katia Laurant (2001-2003)
  • Pierre Auger (2003-)
  • Richard Legras
Photométrie et radiométrie Optique physique (interférences et diffraction) Physique des images
  • Jean Terrien
  • François Desvignes (-1990)
  • Jean-Louis Meyzonnette (1990-)
  • Maurice Françon
  • Madeleine Rousseau
  • Christian Imbert (-1998)
  • Patrick Bouchareine (1998-1999)
  • André Ducasse (1999-2003)
  • Henri Benisty (2003-)
  • Maurice Françon
  • André Maréchal
  • Jean Taboury (1988-)
Informatique Couches Minces Electronique analogique
  • Jacques Hebenstreit
  • François Lebrun
  • Daniel Etiemble
  • M. Suchard
  • Raymond Mercier
  • Hervé Sauer
  • Nouari Kebaïli
  • Sylvie Lebrun (2004-)
  • François Goudail (2005-)
  • Florin Abelès
  • Bernard Agius
  • Patrice Davi
  • Franck Delmotte
  • M. Piejus
  • M. Audouin
  • Alain Brun (1981-)
  • Franck Delmotte
  • Sylvie Lebrun (2004-)
Electronique logique et microprocesseur Dessin et optomécanique Langues
  • Alain Jeneveau (1983-1993)
  • Eric Akmansoy (-1999)
  • Hervé Sauer
  • Franck Delmotte
  • Lucien Nicolas
  • J. Dangon
  • Roger Mesnard
  • Charles Savigny
  • M. Streicher (1945-)
  • Bernard Maitenaz (1957-1976)
  • Georges Gaillard
  • Gilbert Gabet (-2002)
  • Raymond Mercier
  • Charbonnel
  • Claude Cagnard
  • Annick Manco
Analyse et signal Statistique et bruit Electromagnétisme et optique guidée
  • M. Mayer
  • M. Demengel
  • Pierre Lauginie
  • Pierre Chavel
  • Jean-Michel Jonathan (1999-2004)
  • François Goudail (2004-)
  • Bernard Picinbono
  • Patrick Bouchareine
  • Messaoud Bénidir
  • François Goudail (2005-)
  • Serge Huard
  • Jean-Jacques Greffet (-2001)
  • Yves Levy (-2003)
  • Denis Boiron (2001-)
  • Jean-Michel Jonathan (2003-)
Electro & acousto optique, optique non-linéaire Verres et travail du verre Mécanique quantique et physique atomique
  • Jean-Pierre Huignard
  • Daniel Dolfi
  • Jean-François Roch
  • Jean-Michel Jonathan
  • Aniuta Winter
  • Jean-Paul Marioge
  • Raymond Mercier
  • Jean-Claude Lehmann (1968-1981)
  • Alain Aspect (1981-1985)
  • Jean-Michel Raymond (1986-1988)
  • Philippe Grangier (1988-1993)
  • Robin Kaiser (1993-1995)
  • Christophe Blondel (-1999)
  • André Ducasse (1999-2003)
  • Gaëtan Messin (2003-)
  • Denis Boiron (2003-)
Traitement des images Semiconducteurs, physique et laser Laser et optique quantique
  • Jean-François Abramatic (1980-1981)
  • André Marion (-2004)
  • Jean Taboury
  • François Goudail (2005-)
  • Maurice Papoular
  • Pierre Cerez
  • Gaëlle Lucas-Leclin
  • Jacques Ducuing
  • Georges Bret
  • Michel Dumont
  • Christophe Nicolas
  • François Balembois (1994-)
Économie, comptabilité et gestion Travaux pratiques d'électronique Travaux pratiques d'optique
  • M. Peyrard
  • Patrice Geoffron
  • Alain Champaux
  • Dominique Laroche
  • Alain Jeneveau (1983-1993)
  • Eric Akmansoy (-1999)
  • Fabienne Bernard
  • Franck Delmotte
  • Jean Cojan
  • Albert Arnulf
  • André Maréchal
  • Maurice Françon
  • Michel Cagnet
  • Christian Imbert
  • Francis Sanchez
  • Jacques Sabater
  • Lionel Jacubowiez

Quelques supopticiens célèbres

Les grands ingénieurs et inventeurs

  • Pierre Angénieux (ESO 29), 2 Oscars pour ses objectifs de caméra cinématographique
  • Lucien Roux (1894-1956) et Armand Roux (ESO 23 et 29), inventeurs du Rouxcolor
  • Bernard Maitenaz (ESO 47), inventeur du verre progressif (Varilux)
  • André Masson (ESO 48), concepteur des caméras sur les missions Apollo et ancien directeur adjoint de la société Angénieux
  • Jean Blosse (ESO 34), inventeur du bloscope (œil de bœuf)
  • François Laurent (ESO 42), inventeur des correcteurs Thalacétor pour les optiques anamorphiques sous-marines utilisées pour le tournage du Grand bleu de Luc Besson
  • Roger Cuvillier (ESO 49), inventeur du zoom
  • Raymond Dudragne (ESO 38) et Roger Bonnet (ESO 43), pionniers des lentilles de contact

Les grands scientifiques

  • Albert Arnulf (ESO 22), physicien
  • Aniuta Winter (ESO 32), spécialiste des verres, en l'hommage à laquelle l'Académie des sciences a créé le prix Aniuta Winter-Klein
  • Maurice Françon (ESO 38), physicien
  • Ferdinand Blottiau (ESO 39), pionnier de la colorimétrie
  • André Maréchal (ESO 43), physicien, membre de l'Académie des sciences
  • André Mirau (ESO 46), inventeur de l'interféromètre de Mirau
  • Florin Abelès (ESO 47), physicien, spécialiste mondial des couches minces et de l'ellipsométrie
  • Georges Nomarski (ESO 49), inventeur du microscope à contraste interférentiel
  • André Girard (ESO 50), inventeur du spectromètre à grilles
  • André Baranne (ESO 56), astronome, inventeur du spectrographe Elodie
  • Antoine Labeyrie (ESO 65), astronome, titulaire de la chaire d'astrophysique observationnelle du Collège de France et membre de l'Académie des sciences

Les dirigeants d'entreprises

  • Jean-Yves Le Gall (ESO 81), directeur général d'Arianespace
  • Gilbert Hayat (ESO 68), président de Jobin Yvon Horiba Group
  • Jean-Paul Lepeytre (ESO 70), directeur adjoint de Thales Group
  • Denis Levaillant (ESO 76), ancien directeur général de Thales Angénieux
  • Jean Espiard (ESO 48), ancien directeur général de la société REOSC
  • Pierre Crochet (ESO 24), ancien directeur de la compagnie Saint-Gobain
  • Jacques Millot (ESO 49), ancien PDG de la société Jobin Yvon, ancien président du Syndicat général de l'optique et des instruments de précision, ancien président de la Fédération européenne de l'optique et de la mécanique de précision

Autres

  • Charles Lapicque (ESO 34), peintre
  • Claudine Laurent (ESO 65), ancienne vice-présidente du Conseil supérieur de la recherche et de la technologie
  • Pierre Lostis (ESO 56), recteur de l'Académie de Rennes de 1993 à 1997
  • Henri Alekan (cours du soir), chef opérateur

La vie à l'école

Vie associative

Comme toutes les écoles d'ingénieurs, les élèves se regroupent en de nombreux clubs et associations. Le BDE (Bureau des élèves, comité exécutif de l'Association des Elèves) est l'organe central et fédérateur qui organise la vie associative de l'école en coordinant les différents clubs et associations. Il s'occupe aussi de trouver des fonds (par exemple parrain de promotion) et de mettre en place diverses animations (semaine d'intégration, voyage au ski, soirées).

Clubs associés au BDE La liste qui suit présente les clubs qui dépendent -légalement et économiquement parlant- de l'Association des élèves.

  • Club culture (dit Club Q), qui cherche des places à prix réduits pour les spectacles dans la région parisienne.
  • Les clubs théâtre, Improvisation Théâtrale, dessin, origami, photo argentique, musique, danses et journal qui permettent aux élèves d'exprimer leurs talents artistiques et leur potentiel créatif.
  • Des clubs qui permettent d'enrichir la culture gustative de chacun : oenologie, thé, bière, club cuisine.
  • Un club d'astronomie amateur qui organise régulièrement des observations (diurnes et nocturnes).
  • Le Laser Wave qui propose des shows laser.
  • Le site des élèves : http://www.supop.fr

Autres associations Outre l'Association des élèves, il existe quatre autres associations loi 1901:

  • la Junior Entreprise Opto Services, membre de la CNJE.
  • l'AS (Association Sportive) qui s'occupe du sport à l'école par le biais de conventions avec la Faculté des sciences d'Orsay, Supélec, HEC et Polytechnique. De plus, elle organise la participation de l'école au challenge de l'École Centrale de Lyon.
  • Le Forum de l'Optique qui organise tous les ans une journée de rencontre entre les étudiants et les entreprises, et depuis deux ans entre les étudiants et les chercheurs; cette année à l'occasion du XXIème Forum de l'Optique le jeudi 13 décembre, il accueillera également un espace "petites entreprises", comportant des start-ups et autres petites entreprises qui prennent une part active au développement du monde de l'Optique. Cette journée est également l'occasion d'accueillir des conférenciers, par exemple Hubert Reeves, au sein de l'école. De plus, des visites des laboratoires, des ateliers de CV et d'entretiens sont proposés aux visiteurs de la journée.
  • Le BDA (Bureau des Arts), nouvelle association qui a pour but de promouvoir les arts en organisant des concerts, des scènes ouvertes, des expositions, des représentations théâtrales etc...

Toutes ces associations permettent aux élèves de développer des compétences humaines, par exemple le travail en équipe, qui leur serviront plus tard dans le monde du travail.

Parrains de promotions

  • 2009 : Aquitaine Lasers Photonique et Applications
  • 2008 : Quantel
  • 2007 : Jobin-Yvon
  • 2006 : Valeo
  • 2005 : Essilor
  • 2004 : Thales Optronique
  • 2003 : Alcatel
  • 2002 : Cilas
  • 2000 : Optis
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